le post de bago

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Samsam

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le post de bago
Posté le 12/12/2009 à 20h55


bago a écrit le 14/12/2009 à 14h36:
Sur le fait de ne pas nous reconnaitre à cheval, là aussi j'ai des doutes...
Ex toujours le tf fugueur neblou de son petit nom, malheureusement décédé ...
donc c'était mon premier cheval , je l'ai eu j'avais 8 ans, il était à ma soeur et à moi, je l'ai pourri gaté de carottes, sucres , etc... le récompensait quand il faisait mal avec ma soeur, en disant ohhh le pauvre, il est malheureux... on avait une relation qui ensuite est devenue très spéciale...à la fois je pense que ce cheval m'aimait vraiment (m'appelait dès qu'il me voyait, à la clinique il était inquiet , et si j'étais là son rythme cardiaque ralentissait, preuve que je le mettais en confiance, c'était mon vrai complice de bêtises... enfin bref j'aiu fait avec lui des bêtises de gamins etc...)
bon à côté de çà autant en ballade et sur les barres il était exceptionnel avec moi, se donnait à fond , me pardonnait tout...autant il detestait le plat avec moi...
je me souviens d'une époque où je tournais sur des épreuves de classe C, grosso modo sur des épreuves à 120, un niveau de classe D en dressage... bref un niveau confirmé...et bien, le cheval refusait de faire du dressage avec moi, il s'arrêtait et refusait d'avancer, même si on sortait la cravache, si je me mettais à sauter ou allait dehors, le cheval se réenclanchait, mais sinon faisait blocages les quatres pattes vissées au sol... il ne faisait çà qu'à moi... avec ma soeur plus confirmée que moi, pas de soucis, avec des cavaliers même de niveau très modeste ou gamins idem il avançait... (si je mettais un galop 3 dessus il ne faisait pas de blocages...)
çà a duré des années, il m'a fait çà toute ma vie...
à côté de çà, il enchainait 130 avec moi...et au box avec moi, c'était le plus grand clown et farceur qui existe...
si il ne me reconnaissait pas monté, là je vois vraiment pas ce que çà pouvait être d'autre

Edité par samsam le 15-12-2009 à 13h49

Blingbling

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le post de bago
Posté le 14/12/2009 à 18h59


fayange a écrit le 14/12/2009 à 17h34:


Elle est vraiment trés belle cette photo


Oui, j'adore cette photo aussi

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le post de bago
Posté le 14/12/2009 à 19h16

Très belle cette photo Aurélie

Sinon, j'ai beau avoir tout lu, ça m'a échappé, qui sont les séniles et qui sont les bisounours ?

Fayange

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le post de bago
Posté le 14/12/2009 à 19h23


bago a écrit le 14/12/2009 à 18h03:


et dernière exemple en équithérapie, tous les chevaux adorables avec les enfants handicapés, alors que se sont des coquins avec des personnes normalles?

si je cite ces exemples, je veux bien des explications... d'un strict point de vue scientifique, car le coup du hasard, et bien du hasard on en a quasi tous les jours dans ce cas en contre exemple...


Xème Congrès international de thérapie avec le cheval
26 / 29 avril 2000 - Angers


QUE PEUT APPORTER LE CHEVAL EN THERAPIE HUMAINE ?
THERAPIE A PIED ET SUR LE CHEVAL

Jean-Claude Barrey
Station de Recherche Pluridisciplinaire des Metz - F89520 - Saint Sauveur en Puisaye

Résumé
Dans deux précédentes communications (Colloque Autisme et Hippothérapie, Charleroi, 1995, et IXème Congrès International de Thérapie avec le Cheval, DENVER, 1998.), nous avons développé l'étude des mécanismes éthologiques qui assurent la communication sociale entre chevaux, et la manière dont ces mécanismes pouvaient être transposés et adaptés pour permettre l'établissement d'une relation entre le cheval et l'homme dans les différentes utilisations que celui-ci recherche. Approfondissant ces travaux, nous allons analyser les apports psychoéthologiques du cheval qui peuvent faciliter le travail des thérapeutes : comment le cheval peut-il être un médiateur thérapeutique particulièrement apprécié dans bon nombre de pathologies humaines ? Tout d'abord, il importe de connaître le cheval que nous allons utiliser. En effet, chaque cheval a été élevé et débourré selon certaines techniques, il a éprouvé, avec l'homme ou avec ses congénères, des sensations, des affects, il a un "vécu" qui a modelé son comportement. Nous verrons qu'il est important d'en tenir compte. Ensuite, sachant que "l'équitation", telle que la pratiquent les cavaliers, n'est pas l'objectif de la thérapie, nous étudierons quels caractères équins peuvent intervenir dans le travail de thérapie à pied, autour du cheval, être vivant, présent réellement ou virtuellement dans cet espace thérapeutique. Puis nous verrons que les mécanismes relationnels mis en jeu dans la thérapie sur le cheval sont complètement différents des précédents : Ils ne transmettent pas, comme à pied, des signaux sociaux plus ou moins ritualisés, mais des signaux corporels , transmis dans le corps à corps sur un mode cénesthésique. Ce travail de recherche ne peut être validé que par les patients. Nous laisserons donc la charge de conclure à l'équipe de thérapeutes avec qui nous travaillons.

Introduction
- Depuis une trentaine d'années, des thérapeutes utilisent le cheval dans certaines de leurs démarches thérapeutiques. Pourquoi le cheval plutôt que le chien, l'éléphant, le yack ou le dauphin ? A cause, probablement, de notre culture de très anciens peuples cavaliers, mais aussi à cause des qualités intrinsèques du cheval qui conviennent particulièrement bien aux deux principaux cadres thérapeutiques où il est utilisé. Sa taille, sa biomécanique, sa locomotion, son rythme en font un partenaire apprécié en rééducation fonctionnelle, mais, en poussant les choses plus en profondeur, ses qualités relationnelles et affectives en font un "objet" précieux utilisé comme "intermédiaire" dans les psychothérapies.


I - Le choix du cheval.

Dans les pratiques actuelles d'élevage et de travail des chevaux, un certain nombre de techniques utilisées sont nettement pathogènes, même celles parfois présentées comme douces. Il en résulte que l'on trouve sur le marché du cheval beaucoup d'animaux à caractère névrotique, ou même pire, et ces chevaux ne feront que rajouter leurs pathologies à celles de vos patients (ou aux vôtres...). Il vaut mieux utiliser des animaux dont vous pouvez reconstituer le "vécu". Il faut connaître son lieu de naissance (en box ou au pré ?), les interventions précoces effectuées sur lui, son mode d'élevage (seul poulain avec des adultes ou avec d'autres poulains ?, au pré ou en box ?), la méthode de débourrage utilisée (inhibition afférente ou inhibition efférente ?), le travail qu'il a effectué (particulier, manège, compétition ?), et, enfin, avec qui ? Difficile, direz-vous, de trouver dans ces conditions un bon cheval ! Certes, mais pourquoi travailler avec un cheval caractériel, alors qu'il peut y en avoir de bons qui soient "bien dans leur tête"...
Cela commence dès la mise bas et peut être même avant… Si la naissance se passe bien, sans qu'on intervienne, et si l'on ne "bricole" pas le poulain avant au moins quinze jours ou trois semaines pour exécuter des soi-disant "imprégnations", il pourra tisser un lien solide avec sa mère et, ses arrières étant solidement assurés, il osera explorer son environnement et s'insérer dans son groupe où il pourra se socialiser correctement (un poulain élevé seul sera toujours caractériel).
S' il apprend, par l'intermédiaire de sa mère et de son groupe, à considérer l'homme comme un partenaire social comme les autres, il s'insérera bien dans notre monde, en respectant les rituels et la hiérarchie, à condition, toutefois, que ce monde qu'on lui propose reste cohérent pour un cheval …
Enfin, comme l'a bien souligné Lorenz, "Le comportement de l'homme, tout comme celui de l'animal est adapté à son environnement, il en donne une image". Dans un environnement anormal (et pour un cheval, le seul environnement totalement normal, c'est une structure de harem dans une grande prairie... et non un box en ville !), l'un comme l'autre répondront en produisant d'eux-mêmes une ou des pathologies adaptatives.


II - Les bases du "profil comportemental du cheval".

a) Les fonctions finalisées : fonctions "hautes" et fonctions "basses".
En terme de psychologie, on pourrait appeler cela "le désir". Pour Jean-Didier Vincent (Biologie des Passions, p.159), "le désir désigne un état interne, une tendance vécue par le sujet, sans le conduire nécessairement à l'action".
Ces excitations internes sont réparties en grandes Fonctions Finalisées (orientées vers un but), et Hiérarchisées, c'est-à-dire apparaissant dans un ordre qui correspond aux impératifs vitaux. Chez le cheval, ces fonctions vitales se répartissent, par ordre de tensions nerveuses décroissantes, donc de priorité d'apparition, en fonctions hautes, c'est-à-dire d'origine centrale :
Fonctions de SAUVEGARDE (alerte, agression, fuite,..)
Fonctions de RELATIONS (sociales, sexuelles, parentales,...)
Fonctions de SUBSISTANCE (manger, boire, s'abriter,…)
Fonctions de RECUPERATION (repos, sommeil,...)
en sous-fonctions dont la forme est fixée sous forme de coordinations motrices héréditaires, par exemple, l'agression qui peut se manifester par un coup de dents, une ruade ou en se cabrant pour attaquer des antérieurs, en fonctions basses, c'est à dire l'exécution des programmes ci-dessus, sous la forme adaptée de "motricité volontaire".
Lorsqu'un stimulus d'origine interne ou externe vient perturber l'équilibre comportemental du cheval, son système nerveux central produit instantanément une exploration stratégique de ses fonctions et sous-fonctions, en commençant par en bas, par celles entraînant le moins de tension nerveuse, jusqu'à ce que le programme lui permettant de rétablir la cohérence interne et celle avec le milieu. Ce mécanisme s'appelle l'appétence pour l'état cohérent de moindre tension. Il provoque la manifestation des comportements adéquats le plus vite possible, chaque étage comportemental ne pouvant être mis en route que si ceux du dessus sont satisfaits, ou si leur mise en route peut rétablir l'équilibre de ceux du dessus. Si, par exemple, il se produit un problème de sauvegarde, la relation, la subsistance et la récupération sont inhibées, mais la fonction de relation pourra intervenir si le retour vers le groupe permet de solutionner le problème de sauvegarde.
Chez les animaux pourvus d'un système limbique et d'un début de néo-cortex, viennent s'ajouter des fonctions particulières : les Fonctions en CHAMP DETENDU, où peuvent s'exercer sans tension toutes les activités des autres fonctions, mais sous forme d'activité à vide, ou de jeu.
Si aucun stimulus ne nécessite la mise en route d'une des quatre fonctions, il existe d'autres voies nerveuses capables de les déclencher à vide, sans qu'il y en ait besoin dans un délai proche, et même, sans qu'il y en ait besoin du tout.
La première utilité est alors de roder un mécanisme pour qu'il soit prêt à fonctionner correctement en cas de besoin, comme c'est le cas dans le jeu. La seconde est de permettre la décharge d'un comportement dont le besoin de fonctionner augmente en proportion de la durée pendant laquelle il n'a pas eu la possibilité de s'exprimer, faute de déclencheur. Les quatre fonctions finalisées s'expriment alors à vide, en CHAMP DETENDU.
A l'opposé, si, dans l'exploration de ses fonctions, l'animal ne trouve aucune solution cohérente au problème posé, il arrive à un stade de pathologie adaptative qui est l'inhibition de l'action cohérente (tel que les tics, l'hyperkinésie, etc.) : pour supporter temporairement un stress, mieux vaut agir de manière non cohérente que de ne rien faire du tout.
Mais si cette pathologie adaptative dure trop longtemps ou si les circonstances environnementales ne permettent même pas cette "échappatoire", l'animal passe au niveau de l'inhibition totale de l'action (ce qu'on appelle, en équitation, la rétivité ), et il reste immobile, en état neurophysiologique de sidération plus ou moins prolongé, et qui peut aller jusqu'à la pathologie destructive.

b) Leur mise en œuvre par les signaux déclencheurs : le schéma de Lorenz-Craig.
Rappelons d'abord le schéma dû aux travaux de Konrad Lorenz et Wallace Craig, et qui représente un "module élémentaire de comportement".


--> Production d'Excitation Endogène
--> Comportement d'Appétence
--> Mécanisme Inné de Déclenchement
--> Acte Consommatoire ou Coordination Héréditaire

ou d'une manière très simplifiée :

--> Envie d'une activité
--> Recherche de la situation favorable
--> Signal caractérisant cette situation
--> Déroulement de l'activité


Physiologiquement, cette "tendance à agir" vient de l'activité spontanée et continue de réseaux de neurones, les modules comportementaux, qui tendent à déclencher en permanence et en même temps toutes les activités vitales. Comme cela n'est évidemment pas possible, elles restent généralement verrouillées, et des mécanismes complexes viennent moduler leur tendance à apparaître, selon l'état interne de l'animal et ses informations sensorielles. L'ensemble se déroule sous le contrôle d'un chef d'orchestre : l'Hypothalamus.
Nous avons vu que l'excitation endogène restait la plupart du temps bloquée. Pour qu'elle puisse se décharger sous la forme d'un comportement, il est nécessaire de faire intervenir un mécanisme qui libère son passage vers l'extérieur.
Ce mécanisme de désinhibition existe. C'est le Mécanisme Inné de Déclenchement (M.I.D).
Il fonctionne sous l'action d'un signal déclencheur que l'animal rencontre et qu'il reconnaît de manière innée sans jamais l'avoir appris et qui lui indique qu'il est opportun de se livrer à l'activité correspondante.
Au bout d'un certain temps de non exécution d'un mouvement instinctif, sous la pression de la production endogène d'excitation, l'animal tout entier est plongé dans un état d'agitation qui l'incite à rechercher les conditions d'environnement (en particulier le M.I.D.) lui permettant de "dérouler" ce comportement instinctif.
Ce comportement de recherche se nomme COMPORTEMENT D'APPETENCE
En effet, l'animal a de "l'appétit" pour un acte instinctif, et donc pour la situation d'environnement contenant les signaux qui peuvent amener cet acte à se déclencher.
Ce qui caractérise le comportement d'appétence, c'est qu'il peut se modifier et s'enrichir par apprentissage, car l'environnement du cheval étant d'une grande variété, il devra pouvoir y adapter son activité de recherche; aucun programme inné ne peut prévoir cela d'avance.

c) Le choix de la fonction active.
Lorsqu'un stimulus déséquilibre le fonctionnement de l'animal, en y introduisant une incohérence plus ou moins forte, il cherche à rétablir la cohérence en explorant ses différentes fonctions comportementales selon un programme "d'appétence finale pour l'état cohérent de moindre tension". Dans l'état actuel de nos connaissances, il semble que les connexions entre les différents réseaux de neurones soient de nature fractale y compris celles qui sous-tendent les fonctions finalisées. Les fonctions finalisées représentent des bassins attracteurs (les "attracteurs étranges" de la théorie du chaos) qui sont explorés selon une stratégie de type chaotique, et dont le choix dépendra de paramètres tels que le profil comportemental de chacun et les signaux déclencheurs présents dans l'environnement.

d) Le profil comportemental et le seuil de déclenchement des fonctions.
On a, depuis longtemps, sélectionné les chevaux sur des caractères physiques ou comportementaux. Mais, parler de "comportement des chevaux" est un cadre trop large, car, à part une base génétique commune, il n'y a pas beaucoup de ressemblance entre le comportement d'un cheval lourd, celui d'un poney ou celui d'un pur sang anglais.
La race est déjà plus homogène, puisqu'elle est constituée par des individus homozygotes pour un certain nombre de caractères entraînant un type comportemental moyen, compte tenu du milieu et du mode d'exploitation des animaux.
Mais il existe aussi des variations individuelles par rapport au type moyen de la race, avec une cause génétique - le grand nombre d'interactions allèliques possibles - et une cause environnementale, qui vient actualiser de façon nuancée le potentiel génétique.
En fait, ce qui va faire la différence entre les comportements de tel ou tel cheval, c'est surtout la hauteur du seuil de déclenchement de ses différents modules comportementaux. Un seuil de déclenchement élevé pour les comportements de sauvegarde caractérisera les chevaux considérés comme "calmes", alors qu'un seuil de déclenchement bas pour ces mêmes comportements sera la cause d'un tempérament qualifié de "chaud", "près du sang", "sur l'œil" ou répondant très fort aux "tests d'émotivité" que l'on pratique, par exemple, avec les chevaux de tourisme équestre.
Pour chaque cheval, le seuil de déclenchement de chacune des fonctions (et sous-fonctions) sera différent en fonction de sa "carte allélique" personnelle, et du vécu qui l'aura activée, de façon forcément différente pour chacun. Il en résultera un profil comportemental différent pour chaque animal, qui permettra de repérer, par exemple, les gourmands, les peureux, les placides, les paresseux, etc.


III - Le débourrage.

Le but du débourrage est de neutraliser les comportements de sauvegarde extériorisés par le poulain qui perçoit nos actions comme des signaux de prédation, selon le schéma suivant :
Sensation = signal d'agression --> réaction = comportements de sauvegarde
Les différentes manières de débourrer les chevaux peuvent être regroupées dans deux catégories neurophysiologiques différentes : l'inhibition efférente et l'inhibition afférente.

a) L'inhibition efférente.
Ces méthodes aboutissent à bloquer la réaction de défense par un apprentissage appelé "inhibition conditionnée". On associe à la défense un renforcement négatif, soit sous forme de punition physique tant que dure la défense, soit en empêchant tout mouvement par un procédé quelconque (interposition, contention, freinage dans l'eau ou dans un terrain meuble, etc.) pour amener l'animal au stade de l'inhibition de l'action (sidération) avant de lui mettre la selle et de monter dessus. La première méthode est physiquement violente. La seconde, sous une apparence douce, est, neuro-physiologiquement, très stressante, donc violente aussi, pour le cheval, mais sans que cela se voit de l'extérieur. Toutefois, le procédé a l'avantage d'être rapide, et peut pratiquement être obtenu en une seule séance. Mais l'inhibition efférente étant un apprentissage conditionné, il peut, comme tous les conditionnements, être brusquement et temporairement "oublié", par exemple sous l'effet d'un stress, et, à ce moment, la réaction de défense réapparaît comme si l'animal n'avait jamais été débourré.

b) L'inhibition afférente.
Le débourrage par inhibition afférente consiste à bloquer la sensation qui ne donne donc plus lieu à aucune réaction. Le mécanisme neurophysiologique utilisé s'appelle l'habituation : c'est la diminution progressive puis la disparition d'une réaction normalement provoquée par un stimulus neutre (c'est-à-dire sans danger mais suffisant néanmoins pour déclencher une réaction d'alerte et de défense), lorsque ce stimulus est répété un grand nombre de fois.
Dans un premier temps, il se produit une diminution progressive de l'efficacité des synapses sensori-motrices, causée elle-même par une raréfaction du neuromédiateur synaptique. A plus long terme, à force de répétitions, un certain nombre de synapses concernées régressent et disparaissent. La sensation n'est donc que très faiblement transmise, ce qui explique la disparition progressive de la réaction.
Ce type de débourrage, dans lequel on répète les gestes et les stimulations un grand nombre de fois, prend nécessairement du temps : la disparition d'un nombre significatif de synapses ne peut intervenir, selon les sujets, qu'au bout de deux à quatre semaines.
Mais, par contre, le résultat est très stable, et les défenses ne réapparaissent plus, même en cas de stress, et les stimuli concernés sont très précis. Il est donc nécessaire de "couvrir" un nombre suffisant de stimuli pour ne pas risquer de provoquer des réactions en débordant du cadre utilisé. On voit que, si les deux méthodes procurent des chevaux tout à fait utilisables, l'une est rapide, large et moins stable, l'autre très stable, plus précise mais beaucoup plus lente. Donc, si un cheval est annoncé comme ayant été débourré en quelques jours ou quelques heures, on pourra en conclure avec certitude qu'il a été débourré par "inhibition efférente".



IV - Le travail de thérapie à pied, autour du cheval.

a) Le partage de l 'espace et l'organisation sociale.
Rappelons brièvement que le cheval structure son espace de manière topologique, continue et corporelle, comme le font les jeunes enfants et, bien souvent, les handicapés. Les rapports topologiques structurants sont au nombre de cinq : le rapport de proximité (le corps se heurte à l'objet), de continuité (une suite de proximités), de séparation (un espace libre où le corps peut passer), d'enveloppement (une continuité qui se referme sur elle-même), de succession dans l'espace et dans le temps (lié aux contraintes de déplacement du corps). Cette structuration amène le cheval à s'entourer d'une "bulle" de protection appelée "espace dynamique virtuel", et, pour se protéger des autres (cheval ou homme), à projeter sur tout être vivant proche une autre bulle appelée "espace projectif virtuel".
Dans le cadre de ces structures spatiales, les chevaux ayant la possibilité d'exprimer le répertoire comportemental naturel de leur espèce, vont développer une vie sociale bien organisée, en "harem" si il y a un étalon, en petits groupes si il n'y a pas de mâle.
Ils auront des rituels de contact, une place correspondant à leur rang dans la hiérarchie (pour les femelles et les hongres), des échanges de signaux, des grattages réciproques, des relations privilégiées de compagnonnage.
Ils passeront 12 à 15 heures "à table", 5 à 7 heures à récupérer, ils se déplaceront de 4 à 10 kilomètres par jour. Ils consacreront leur temps libre à des interactions sociales où le "sens directeur" n'est pas la vue, comme elle l'est pour nous, mais l'olfaction. En effet, le couplage entre ces deux sens est imparfait, et, à courte distance, ils complèteront toujours une information visuelle par une confirmation olfactive : dans l'espace social, la communication est à dominante visuelle (communication gestuelle) et auditive, mais de près, en situation interindividuelle, les échanges sont à dominante olfactive et tactile.
Lorsque l'homme s'insère dans cette organisation socio-spatiale, avec "politesse", c'est-à-dire en respectant les règles de l'espèce (notamment en n'oubliant pas de pratiquer le rituel de contact naso-nasal, au lieu d'arriver la main en avant, ce qui est une attitude agressive), il bénéficiera du statut de "valant le cheval". Cela est rendu possible par le caractère néoténique des deux espèces, l'homme et le cheval.
Ce que nous appelons "travailler" avec le cheval reviendra alors à partager entre tous les partenaires concernés (thérapeute, patient, assistant, etc.) un espace social déterminé (manège, carrière, rond, etc.), exactement comme le cheval aurait partagé cet espace socialement avec d'autres chevaux, en tenant compte des règles de l'espèce et de la place de chacun dans la hiérarchie.

b) Les apports dans la thérapie autour du cheval.
Si aucune distorsion ou incohérence n'est introduite maladroitement par le thérapeute dans l'environnement du cheval, celui-ci l'investit comme son espace social normal, dans lequel ses partenaires humains sont "valant le cheval". Il y apporte ses fonctions finalisées et hiérarchisées, son espace topologique (qui est aussi celui des enfants, et souvent, celui des handicapés, son espace personnel protégé (sa bulle), mais aussi le respect de l'espace personnel des autres par le biais de "l'espace projectif virtuel".
Dans cet espace partagé, chacun va essayer de satisfaire ses propres pulsions. Chez des sujets pathologiques ayant subi des contraintes, il persiste des blocages dans l'activation des fonctions. La mise en rapport peut entraîner une réactivation de ces fonctions.
Le patient peut percevoir cet espace comme un cadre cohérent et sécurisant dans lequel il pourra introduire une dynamique relationnelle avec le cheval, qui présente, selon Renée de Lubersac, toutes les caractéristiques d'un "objet intermédiaire" qui peut être investi de phénomènes transitionnels.
Le cheval vous regarde et vous voit, sans toutefois vous fixer. Son regard n'est pas insidieux, donc pas inquiétant, et peut jouer son rôle de régulateur de la relation.
Il cherche volontiers la relation tout en gardant une certaine distance. Il apprécie le toilettage, mais attention ! Dans la tête du cheval il s'agit souvent de toilettage réciproque, et le thérapeute doit être suffisamment averti et vigilant pour que le patient ne se fasse pas "amicalement" mordiller. Sa grande taille impressionnante est compensée par une gestualité normalement calme et un contact doux et chaud.
Dans ce cadre en même temps matériel, social, affectif, dynamique et cohérent, le patient, souvent mal spatialisé, pourra reconstruire des référentiels, d'abord égocentriques puis relatifs. La communication gestuelle utilisée par le cheval est souvent spontanément interprétée correctement car elle ne fait pas appel au niveau élevé de la verbalisation, mais reste infra-verbal, au niveau des sensations affectives du système limbique. Si la communication qui s'établit alors est particulièrement de bonne qualité, elle peut entraîner entre les deux partenaires un phénomène "d'accrochage affectif", l'isoesthésie (sensibilité égale). Reprise par le thérapeute, cette communication peut servir à rétablir un lien qui peut rapprocher le patient de la verbalisation manquante.


V - Le travail sur le cheval

a) Type de relation entre le "chevauché et le chevauchant".
Nous n'employons pas, volontairement, le terme de "cavalier", pour bien marquer que monter sur le cheval en thérapie, et seulement quand il est indiqué de monter, n'est en aucun cas de l'équitation, mais seulement, comme le souligne Renée de Lubersac, l'utilisation de l'authenticité que nous offre le cheval.
La relation qui s'établit dans ces conditions est fondamentalement différente de la relation au sol. Il ne s'agit plus d'un partage social de l'espace, et le cheval n'attribue pas de "bulle" à son chevauchant : ou la relation est disharmonieuse, de type prédation, et elle déclenchera une réaction de sauvegarde, ou la relation est acceptable, et elle est alors fusionnelle avec une communication cœnesthésique, c'est-à-dire basée sur une impression générale résultant de l'ensemble des sensations corporelles, externes par le contact avec le cheval et interne par les sensations viscérales et proprioceptives. On peut dire, en inversant la remarque de D'Aure, que le cheval envahit le corps de celui qui le chevauche. Le contact ventral permet le bercement et les comportements de fouissements. Les autres positions apportent un massage postural, en particulier, comme le remarque Geneviève Preat, le contact cutané postérieur, première voie de communication sensorielle chez tous les mammifères.
Il en résulte une situation de "holding" avec tous les bénéfices qu'elle peut apporter dans différentes pathologies.
D'autre part, nous avons déjà montré que le contact étroit et décontracté entre le cheval et son chevauchant entraînait un mécanisme "d'accrochage" entre les systèmes d'oscillateurs complexes que constituent les réseaux sensori-moteurs des deux partenaires.
L'ensemble cheval/chevauchant forme donc un système cohérent de deux dynamiques étroitement emboîtées l'une dans l'autre, congruentes, comme un positif, provenant de l'activité perceptive du cheval, et un négatif, constitué par l'accommodation du patient. Le cheval et son chevauchant sont dans un état de congruence qui réalise, comme le disait déjà Démocrite, "la venue à l'être d'un corps composé", l'articulation de cette congruence se faisant par isopraxie.
Cette liaison très complexe entre les deux partenaires, relève de la "perception des formes" (Gestalt) qui se fait sur un mode tactile et cénesthésique, et toute modification dans l'attitude et la dynamique de l'un va entraîner chez l'autre un effet d'accommodation destiné à rétablir l'homologie gestuelle qui permet seule la cohérence ,et donc l'activité confortable, en champ détendu.
Si c'est le cheval, par son mouvement, qui perturbe cette cohérence, le chevauchant, en raison du mécanisme d' appétence innée pour l'état cohérent de moindre tension, va chercher spontanément à éliminer les distorsions : il déclenche un mouvement qui tend à annuler la différence d'activité sensori-motrice.
C'est la réciproque du mécanisme que nous avons déjà décrit en équitation, à Saumur, sous le nom d'isopraxie (gestualité égale) : tout mouvement du cavalier tend à provoquer chez le cheval un mouvement homologue. Nous assistons donc, en thérapie sur le cheval, à un phénomène inverse d'isopraxie réciproque, toute gestualité du cheval entraînant une gestualité homologue du chevauchant.
Si la gestualité du cheval utilisé est cohérente (d'où l'importance de choisir un cheval "bien dans sa tête"), l'isopraxie réciproque pourra entraîner le patient à retrouver une cohérence gestuelle, souvent perturbée, et par là, entraîner également une isoesthésie qui se reportera sur le thérapeute. C'est alors à celui-ci d'utiliser toutes ces "propriétés intermédiaires" pour conduire sa thérapie.

Conclusion.
Cet exposé complète celui que nous avions présenté au congrès de Denver. Il représente un essai d'analyse du travail de thérapie avec le cheval sous l'angle de l'éthologie. Mais un éthologue n'est pas un thérapeute, et les conclusions de notre travail se trouvent dans les communications de mes collègues thérapeutes, Dominique Darques, Geneviève Preat et Laurent Bailly que vous avez peut-être suivies ces jours derniers.
Toutefois, comme l'a fait très justement remarqué Boris Cyrulnik dans un séminaire, le thérapeute est un artisan dont le travail ne peut être validé que par le patient… C'est donc à ceux-ci que reviendra toujours le dernier mot
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Bibliographie.
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BARREY J.C., Le cheval de dressage, les mécanismes biologiques permettant d'obtenir la gestualité souhaitée, Séminaire de dressage, Ecole Nationale d'Equitation, Saumur, 1997, 7p.
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BERTHOZ A., Le sens du mouvement, Odile Jacob, Paris, 1997, 345p.
CHANGEUX J.P., L'homme neuronal, Fayard, Paris, (1983), 375p.
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LUBERSAC R, Thérapies avec le cheval, Le Journal des Psychologues, n° 165, 1999, 44-47
LABORIT H., L'inhibition de l'action, Biologie comportementale et physiopathologie, Masson, Paris, (1986),294p.
LORENZ K., Les Fondements de l'éthologie, Flammarion, Paris, (1984), 404p.
MAC LEAN P.D. et GUYOT R., Les trois cerveaux de l'homme, Robert Laffont, Paris, (1990), 353p
ROSENZWEIG, Leiman, Breedlove, Psychobiologie, DeBoeck Université, 1998.

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Posté le 14/12/2009 à 19h24

je me permets d'intervenir, lisez Danielle Gossin,
"psychologie et comportement du cheval"
et
"parler au cheval et être compris"
et cette femme qui a 30 ans d'observation du cheval un doctorat elle aussi... n'est absolument pas du même avis

elle a appris à sa jument 180 mots quand même , jument qui associe des mots entre eux...
vous verrez que là on est en face d'une autre scientifique (je ne parle plus de mes exemples, mais j'ai lu ses bouquins), qui a un avis très divergeant
et le dit elle même au début de l'un de ses ouvrages pour elle le cheval est intelligent...

Fayange

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Posté le 14/12/2009 à 19h25


holly4me a écrit le 14/12/2009 à 18h13:
tendu...




Toujours en CHAMP DETENDU sinon risques de pathologies

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Posté le 14/12/2009 à 19h29

Danielle Gossin (piqué dans une revue d'éthologie scientifique)
"Des expériences récentes chez les singes confrontés avec le langage humain ont montré qu ils pouvaient comprendre quantité de mots mais étaient incapables de construire des phrases correctes au moyen de représentations symboliques des mots. Nous avons entrepris d’étudier (pendant 15 ans à raison d une heure par jour) les réponses gestuelles d un cheval adulte à des stimulations verbales dans le cadre de l entraînement normal, des soins et de la déambulation libre, afin de tester la compréhension éventuelle de signaux ou signes verbaux, de phrases courtes ou longues. Nous avons mené à la fois un apprentissage et une confrontation non formelle avec le langage humain. L expérience a montré que le cheval pouvait comprendre et mémoriser le sens des mots même quand leur place dans la phrase variait, de même que les circonstances où l observateur (parlant à voix haute, chuchotant ou chantant). Il parvenait aussi à deviner le sens d’un signe à partir du contexte verbal ou environnemental, et distinguer si son sens variait ou non selon sa place dan l’énoncé. Nous avons noté çà et là des réponses non stéréotypées bien que pertinentes et l’usage de signaux dans des circonstances qui différaient des exemples et dans lesquelles les chevaux ont un autre comportement. Ceci a mis en évidence la possibilité d adaptation à la plasticité et à la mouvance signifiante des signes verbaux (qui sont irréductibles à leur définition moyenne du dictionnaire), et quelques unes des règles logiques du « jeu du langage », ce qui, parallèlement, facilite l’adaptation au milieu artificiel. Compte tenu du fait que 1 heure par jour pendant 15 ans est l’équivalent de seulement 18 mois de confrontation quotidienne de l enfant avec le langage, on ne peut affirmer que le cheval ne pourrait atteindre un « stade » plus élevé si l expérience se poursuivait. "

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Posté le 14/12/2009 à 19h29


bago a écrit le 14/12/2009 à 19h24:
je me permets d'intervenir, lisez Danielle Gossin,
"psychologie et comportement du cheval"
et
"parler au cheval et être compris"
et cette femme qui a 30 ans d'observation du cheval un doctorat elle aussi... n'est absolument pas du même avis

elle a appris à sa jument 180 mots quand même , jument qui associe des mots entre eux...
vous verrez que là on est en face d'une autre scientifique (je ne parle plus de mes exemples, mais j'ai lu ses bouquins), qui a un avis très divergeant
et le dit elle même au début de l'un de ses ouvrages pour elle le cheval est intelligent...


Tu as dis le mot...le cheval ASSOCIE un mot à un acte, c'est de la mémorisation
donc
nous sommes d'accord

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Posté le 14/12/2009 à 19h31

Sur Danielle Gossin et le miroir

http://www.equestre.ma/articles.cfm?id=4

(je pense que le passif de danielle gossin qui a autant de légitimité au regard de son cursus permet de se poser la question: qui a raison...elle aussi est scientifique, elle aussi a des années de recherche, voilà...)
essayez juste de voir que oui il y a d'autres interprétations scientifiques et que tout n'est pas si blanc...

Bago

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Posté le 14/12/2009 à 19h33


fayange a écrit le 14/12/2009 à 19h29:


Tu as dis le mot...le cheval ASSOCIE un mot à un acte, c'est de la mémorisation
donc
nous sommes d'accord


lis plutôt les articles suivants, je fais des recherches sur tout ce que j'ai lu d'elle, je vais racheter les bouquins qui sont en total opposition avec l'interpretation de barrey (alors qu'elle aussi a une réelle légitimité), sauf que elle en plus a fait des tests sur le cheval ne s'est pas contentée de l'observation
là je n'écris plus, je mets des liens

Fayange

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Posté le 14/12/2009 à 19h33

De Danièle GOSSIN

"Attention à l'homomorphisme
Il est très difficile d'étudier un autre être, ce qu'il est, ce qu'il fait et pourquoi il le fait.
Les risques de transposer nos propres représentations humaines à des animaux (homomorphisme), d'influencer l'animal observé sont en effet réels.
La lecture humaine des animaux n'est donc pas sans risques de voir interpréter des comportements de l'animal à partir de nos propres sentiments humains, de nos désirs, de nos connaissances et de notre personnalité. Les animaux ne sentent ni n'agissent comme nous. Les dangers d'assimilation avec nos propres comportements sont grands. L'éthologue doit donc porter attention à l'interprétation abusive.

Champs d'application de l'éthologie
- étude des processus d'apprentissage (habituation, accoutumance, réflexe conditionné, empreinte...) par lesquels l'animal apprend, sous l'effet d'un stimulus, à faire ou à ne pas faire quelque chose,
- étude de la vie sociale des animaux (hiérarchie, distance, territorialité, division du travail...),
- observation des signes de communication entre les animaux,
- observation des comportements explematifs, de jeu,
- observation des comportements sexuels, alimentaires, agressifs..."

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Posté le 14/12/2009 à 19h39

Je crois que tu te trompes de débat....ce n'est pas les uns contre les autres, les éthologues scientifiques travaillent ensemble dans un même but ....

Fayange

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Posté le 14/12/2009 à 19h50


Edité par fayange le 14-12-2009 à 19h51



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Posté le 14/12/2009 à 19h55


fayange a écrit le 14/12/2009 à 19h39:
Je crois que tu te trompes de débat....ce n'est pas les uns contre les autres, les éthologues scientifiques travaillent ensemble dans un même but ....



certes, mais ils sont pas d'accord, (cf le miroir par exemple) et le fait que pour Gossin le cheval a un raisonnement de base, associe des mots et des concepts (et encore elle dit dans son article que associer 180 mots alors qu'elle passe qu'une heure par jour, qu'est ce que çà serait si on passait plus de temps)
pour elle le cheval joue et on doit jouer avec lui
donc non ils sont pas tous d'accord, et c'est normal...

Bago

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Posté le 14/12/2009 à 19h56

et c'est quand même Barrey qui dit que MKW voit les chevaux en bisounours etc... donc voilà quoi...
car en effet ses écrits placent le cheval avec une certaine intelligence et des facultés

Fayange

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Posté le 14/12/2009 à 20h02


bago a écrit le 14/12/2009 à 19h56:
et c'est quand même Barrey qui dit que MKW voit les chevaux en bisounours etc... donc voilà quoi...
car en effet ses écrits placent le cheval avec une certaine intelligence et des facultés


Non il ne dit pas ça il dit simplement que ces dernières publications dérivent un peu vers le mystique
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