zorro02 a écrit le 05/05/2010 à 19h31: |
| | Je suis réaliste, je sais que quelque chose cloche, car je ne suis pas bien avec moi-même. Mais...
Je n'ai pas la volonté pour l'instant. Je ne sais pas si ce sont les antidepresseurs, ou ma fainéantise, mais je suis anesthésiée, et cela me convient pour l'instant. |
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Je pense que les antidépresseurs ont une grande part de responsabilité dans le fait de ne pas vouloir aller de l'avant.
Il masque le mal être en mettant un grand voile devant et te donne une vision favorable de la situation. Il te maintiennent dans cette privation de donnée réelle sur qui tu es et ce que tu veux.
La carapace, la protection et l'enfermement que tu mets en place sont une sécurité dont tu as certainement besoin. Un risque: se fermer à tout ce qui est extérieur à toi, même le bon, et c'est en ça que c'est dommage. Tu perds des choses, des relations, des émotions, des ressentis...
Mais il est clair que l'arrêt des psychotropes ne ce fait pas comme ça et surtout pas seule...
Le courage que tu dois puiser ou prendre, et donc demander, doit te permettre conscience d'une chose et d'une seule: le lacher prise.
On ne peut pas plaire à tout le monde et tout le monde ne peut pas te plaire. Mais ce n'est pas parce que tu ne plais pas à quelqu'un ou que quelqu'un ne te plais pas qu'il (elle) te veut du mal.
Il n'y a pas de risque, de danger à ne pas plaire.
Mais il y a certainement un groupe de gens à qui tu plais de façon inconditionnelle; des gens qui ne te juge pas, qui ne te veulent pas de mal, ni de bien d'ailleurs ... Une personne peut ne rien éprouver sans pour cela être méchante ou dangereuse.
En fait, je pense que le terme de thérapie n'est pas approprié pour toi et il vaudrais mieux parler de "coaching"...
Et surtout tu ne dois pas avoir peur de toi!!! Tu es ta meilleure amie!!!