elfik a écrit le 16/06/2011 à 14h51: |
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Bling bling ta vision de l'équitation qu'on pratique ici est incomplète. Chez nous les mains et les jambes on apprend à s'en servir après la principale aide que beaucoup trop de cavaliers négligent car ne savent pas employer : le corps, avec les transferts de poids, le jeu du bassin, la tension du dos, etc.
Si tu parles de Kenzo par la suite, il faut savoir que c'est un cheval en rééducation permanente, un vrai cas d'étude : il a une atrophie du muscle fessier gauche et a été fourbu (sans compter ses problèmes de cellulite ) ce qui fait que son travail peut difficilement être régulier et en tout cas est extrêmement délicat.
Après si tu ne parles pas de Kenzo oui effectivement les flexions pratiquées seules sans attention portée à la tension générale du cheval ça donne ce qu'on voit souvent chez les cavaliers d'ibériques, des chevaux ramenés devant mais avec le garrot effondré, le dos lâché et les postérieurs à 20 km derrière. Mais ici les flexions on ne les apprend justement pas en premier lieu et on se concentre ce qui importe pour savoir vraiment bien monter : la posture du cavalier et les différentes actions du corps (sans même parler des mains et des jambes).
Mains sans jambes, jambes sans mains : expression célèbre mais qui ne s'applique en définitive qu'à des cavaliers qui maîtrisent leur corps ; or trop souvent les gens se servent des jambes et des mains sans même avoir l'idée que leur corps est d'une quelconque utilité! |
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Je ne parlais pas de Kenzo
Principe équestre qui me correspond.
Pour ma seule et unique expérience de débourrage sur mon cheval avec un bouche hyper sensible, la pratique des flexions/cessions en main ne m'a pas aider au début du débourrage.
Cheval la gueule au vent, les postérieurs à 10 km qui refuse le contact malgré ce travail préalable.
Donc, tu as raison, grosse désensibilisation et apprentissage de mon poid du corps (cheval sensible à tous les niveau en fait), puis c'est après que les flexions fûssent utiles, lorsque j'ai commencé à utiliser le mors et non mon assiette pour affiner mes aides.
Mais il me manquait un truc, la décontraction, l'impulsion...
Donc, après, j'ai biffurqué aussi vers l'extension d'encolure, qui pour moi, a été le summum du travail juste et sain mentalement et physiquement parlant pour le cheval.
Je ne sais pas si les deux travail sont complémentaires... J'ai pas assez d'expérience pour le savoir.
Merci pour ce post en tout cas