elfik a écrit le 08/09/2011 à 22h51: |
| | Cette pratique du trot est primordiale pour trouver le fonctionnement du bassin qu'empêchent fondamentalement un étrier trop court et un bassin reculé.
De même pour la pratique du galop sans étriers, où l'articulation coxo-fémorale doit s'ouvrir et se refermer et le bassin dessiner une sorte de rond d'arrière en avant puis d'avant en arrière, et la ceinture être poussée vers l'avant. Or si les épaules sont devant le bassin, la ceinture ne sera pas assez poussée, et le cul sera coincé au fond de la selle, on suivra les mouvements du cheval en pompant avec les épaules mais sans l'accompagner.
Si bassin bloqué = pas d'assiette, on tient à cheval parce qu'on s'accroche avec les genoux et qu'on est planté sur ses étriers. Mais l'assiette est inexistante. |
|
|
Et les selles sont conçues pour être assis au niveau de l'enfourchure (position des couteaux d'étrivières, répartition du poids centrée par rapport à la longueur de la matelassure, ouverture plus étroite sur certains modèles pour favoriser le close contact...).Confirmé par mon sellier...
Michel Robert décrit de façon très juste qu'on doit avoir l'impression
d'être à genoux. C'est vrai que du coup, ça favorise la descente de la jambe (descente de l'humérus) et que ça libère l'articulation coxo-fémorale (bassin/cuisses).
C'est à ce niveau là que se travaille l'assiette donc les étriers n'ont aucun intérêt si ce n'est, au contraire, de faire basculer le centre de gravité si on met trop de poids dedans !!!
Tous ceux qui appuient exagérément se retrouvent mécaniquement avec la jambe qui part en avant (on l'observe également beaucoup chez les cavaliers de loisirs, de rando...)
Donc la solution est d'avancer le bassin vers le pommeau, bien descendre les cuisses, assouplir ses reins et travailler le liant au niveau du bassin et NON au niveau du bas de jambe!
Et pour le liant en particulier : SE décontracter, bien respirer, ouvrir les épaules, sortir la poitrine vers le ciel et allonger sa colonne vertébrale.
Voici les dessins correspondant à l'explication d'Elfik :
les épaules restent derrière la verticale et le bas de jambe est parfaitement fixe.
Seul l'angle entre la cuisse et le bassin s'ouvre et se referme au cours des différentes phases du galop.