Cet été, mon fils a fait sa saison en cuisine. Ce n'était pas prévu, il devait être au service, mais le commis du resto où il bossait les a lâché au dernier moment, et en tant que dernier arrivé dans l'équipe c'est lui qui a du s'y coller.
Sachant qu'il adore le contact avec les gens, bouger, être dehors, il n'était pas jouasse de se retrouver enfermé en cuisine 10 à 12h par jour, 7 jours sur 7, en tête à tête avec un chef irascible et une seconde apeurée, mais il a tenu le coup.
Avantage colatéral : lui qui aimait bien cuisiner, c'est devenu un cordon bleu et il est super rapide : il épluche et coupe une botte de carotte en quelques minutes, il émince les oignons en un éclair, et il prépare un moelleux à la châtaigne pour 15 personne en un tour de main, c'est drôlement pratique! Et comme il est encore à la maison pour quelques jours, quand on rentre un peu tard il se met aux fourneaux: la semaine dernière il nous a fait une tchoutchouka (une tuerie!) et des nems maison, cette semaine des arancini et un curry de légume au poulet ce soir. Non seulement on se régale mais en plus, quel kif de rentrer le soir et de mettre les pieds sous la table! Je vais le soudouyer pour qu'il reste un peu plus longtemps