Bonjour à tous ! J'ai du retard sur ces derniers mois et je m'en excuse.
Le changement de pension en Janvier a fait du bien à Darling. Elle a vite repris de l'état et a commencé à se muscler. Elle a du prendre un ou deux centimètres au passage.
Toujours aussi gentille, on a fait nos cours collectifs, avec des hauts et des bas.
Si le débourrage s'est bien passé, ce n'est pas toujours simple pour moi de monter un jeune. J'ai eu énormément de soucis de direction, avec ma bestiole (surnom affectueux) qui paddockait au galop.
On a même détruit une barrière : j'avais l'habitude de céder devant la lice et de la laisser aller à droite alors que je demandais gauche. Un jour, j'ai pas lâché. Elle non plus. Heureusement que le bois était de mauvaise qualité... Au final, elle a eu une longue estafilade (pas profonde du tout), mais elle n'a plus de soucis au galop à gauche (c'est ce qui posait soucis).
On a commencé à bosser les départs au galop du pas, ainsi que les cercles de 20 m au galop. Plutôt bonne élève là, et même si les départs demandent encore un peu de travail (et de muscles), elle comprend désormais les aides du départ au galop.
En avril, motivée par nos avancée pour les départs au galop et les cercles, j'ai décidée de m'engager sur une dressage intra-club pour la préliminaire club 3. Entre mon stress, l'agitation du concours et notre manque de préparation, ce fut assez mauvais. Élimination car louloute a fait un écart (Un méchant moineau allait la manger ! ^^) et est sortie du carrée, mais bonne expérience quand même.
Pas mal de balades, seule ou à deux. Le passage près des toiles de tentes de pêcheurs, au bord d'un étang, a un peu posé soucis (ma jambe broyée entre la selle et un arbre, lors d'un écart s'en souviens), mais elle reste très zen en extérieur.
Le camps avec l'âne en liberté nous a posé soucis encore deux fois : coursées par deux ânes au trot et finalement par un jeune entier qui s’intéressait à Darling d'un peu trop près.
Devant la dangerosité de cet endroit, j'ai fini par trouvé un itinéraire bis moins risqué : marre des équidés qui se détachent et qui se jettent sur ma louloute !
Un autre fois, je bavardais rênes longues avec un pieton quand elle me fait un écart suivis d'un départ au grand galop. Surprise et déséquilibrée, je tombe.
A peine ais-je chuté qu'elle s'arrête net et viens me voir. Rien à dire, avoir une jument qui me fait confiance, ça n'a pas de prix ! Je remonte et aucun soucis pour le reste de la balade.
Mais je n'ai jamais pu trouvé ce qui lui avait fait si peur...
Après le concours de mi-Avril, je concède que le boulot doit être pris différement : je n'aime plus monter, c'est devenu un calvaire pour moi.
Parce que oui, j'ai beau adorer Darling, ce n'est pas simple tous les jours. Parfois, on ne fait aucun progrès pendant plusieurs séances, sur des choses simples. J'ai beau savoir qu'elle est jeune, que c'est normal,
parfois, c'est terriblement frustrant. J'ai souvent l'impression d'être une véritable débutante. Avec mon ancienne DP, j'avais découvert les changements de pieds ? Avec Darling, je n'arrive pas toujours tourner proprement.
Et rester droite sur la piste est un véritable défi tant elle se tortille. Oui, c'est normal, je le SAIS. Mais ça ne m'empêche pas de désespérer quand je suis à cheval (j'ai même craqué et pleuré, une fois). Bien sur, une fois au sol, je m'en veux, je me dis que j'aurais du réagir différemment, mais c'est trop tard.
Il faut trouver une solution : elle est jeune et je n'ai qu'un niveau G4...
Je propose de progresser en montant un cheval d'expérience ou qu'elle soit montée de son côté par un cavalier d'un niveau supérieur au mien.
Comme ma gérante trouve que je m'en sors correctement avec louloute (oui, parce que si moi j'étais frustrée par mes séances, ma prof était plutôt satisfaite de la progression...), on part deux cours par semaine, mais toujours toutes les deux.
Avec cette séance supplémentaire (parfois individuelle), on reprend les bases et j'ai à nouveau du plaisir à monter.
On commence à sauter, à enchaîner de petits obstacles. Les jours où je suis fatiguée, elle peut dérober sur un croisillon. Mais quand j'y crois, elle passe tout ce que je lui présente sans se poser de question, avec une franchise adorable.
Au fur et à mesure des séances, j'arrive à l'avoir plus dynamique. Elle n'est pas très énergique, alors l'échauffement est super important, mais quand je l'ai avec moi, elle géniale : concentrée, franche dans ses transistions, fine pour les demandes, un régal !
Elle commence même à se poser sur la main, au pas et au trot. D'ailleurs, ça me stresse beaucoup : je n'ai jamais obtenu ça avec des chevaux de club et comme je ne cherchais pas la mise sur la main, j'ai peur de mal faire.
Le problème de mise du filet est résolu depuis longtemps et on se baigne sur une "plage" privée. Tout est à nouveau parfait.
Mais fin juin, la même lassitude me prend. Elle n'écoute plus, manque cruellement d'entraint, même en balade. Le dernier cours arrive et je suis la seule cavalière. Je décide de rester à pied et demande à découvrir les longues rênes. Là, j'ai une juju qui est concentrée. Elle apprend vite et c'est super de l'avoir à nouveau avec moi, mais je décide quand même de faire un break : elle en a besoin et moi aussi. D'autant plus que je dois à nouveau déménager pour le boulot en juillet.
Son déménagement a eu lieu le 31 juillet, mais je vous raconterais ça dans un autre post...
Voilà, j'ai essayé d'être la plus honnête possible, dans nos soucis comme dans nos réussites. Et même si en selle, c'est pas toujours rose (ma faute !), le reste du temps j'arrive à me rendre compte que j'ai une jument géniale et qu'il faudrait que j'arrête de vouloir tout faire, tout de suite.