Dressage classique, dressage moderne

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Kokowete24

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Dressage classique, dressage moderne
Posté le 03/11/2017 à 14h17

Bonjour tout le monde! J'ai lue quelques réponses qui m'on donnée cette idée de post...


La différence et les points commun entre ces deux types de dressage!
Car ils me paraissent fondamentalement différents et pourtant ont les même racines! Un post pour comprendre, quel fondamentaux suivre, dérives, points commun, différences etc... et éclairer ma et peu-être votre, lanterne!=)


Sa peux aller de la tenue a la technique, en passent par le cheval et la musique bien évidemment!


Tous ceux qui se pose des questions a propos de ça et qui se demande encore quelle route et quels grand personnage admirer ou suivre sont le bienvenue et toutes vos questions aussi! Toutes le petite choses ou les grandes, si vous êtes expert en la matière seront le bienvenue pour décrypter et comprendre la différence qu'il peu y avoir entre Edward Gal et Nuno Oliveira.


Ceux qui on lu Dérive du Dressage moderne de Philip Karl sont évidemment plus que bienvenue car je n'ai pas eu la chance de le lire! Je n'ai que des conviction provenant du bouches a oreilles et mes impressions sur des événement, ou des livres...

Vous avez évidemment le droit de prendre parties de l'un ou de l'autre, personnellement je suis plutôt Classique. Evidemment on ce respecte les uns les autres, le but étant de comprendre!

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Édité par kokowete24 le 07-11-2017 à 11h42

Elichka

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Dressage classique, dressage moderne
Posté le 24/11/2017 à 12h27

Et pour compléter ta question je pense qu'on peut se demander aussi pourquoi on est plus attiré par une école plus qu'une autre, bien que je le rappelle la finalité est la même.
En "classique" on va plus trouver des cavaliers qui marchent au ressenti, à l'instinct, alors qu'en "moderne" il y aura des cavaliers plus cérébraux, qui aiment analyser ce qu'ils font. En tous cas c'est ce que j'ai retrouvé de commun chez les cavaliers que j'ai pu croiser.

Invictus

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Dressage classique, dressage moderne
Posté le 24/11/2017 à 12h40

J'ai suivi en sous marin et quitté le post lors des posts véhéments et j'y reviens quand j'ai le temps maintenant.

Pour moi il n'y a pas de dressage "classique" ou de dressage "moderne".
Ce qui a changé ce sont les chevaux.

On a pas les mêmes montures aujourd'hui et la puissance et le sang qui ont été sélectionnés depuis des années fait que le dressage a évolué en fonction.
Et les chevaux qu'on voyait en dressage il y a 20 ou même 10 ans ne seraient plus au classement aujourd'hui (Je plussoie le membre qui mentionnait Matiné, laquelle avait un passage défectueux (oui oui) où elle avait quasi à chaque fois les 2 postérieurs au contact du sol)

Les chevaux et le dressage évoluent sans cesse et le plus important est d'évoluer encore.
Aujourd'hui l'équitation de Carl Hester est magnifique, de plus il permet à ses chevaux d'avoir une vie de cheval. Encore aujourd'hui, certains cracks de dressage ne voient jamais de prés de peur de la blessure.

Je monte depuis des années, j'ai dressé de très nombreux chevaux, destiné au concours ou à des amateurs et chaque cheval nous demande de nous adapter.
Il n'y a pas de méthode empirique. La meilleure méthode est celle qui prend de tout et fait du sur mesure pour chaque cheval.

En fonction de son physique, son état d'esprit, sa maturité, ses capacités. J'ai vu des chevaux physiquement faits pour le dressage ne jamais briller et des chevaux sur lesquels personne n'aurait parié être des machines de guerre.

Édité par invictus le 24-11-2017 à 12h46



Agentmulder

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Posté le 24/11/2017 à 12h45


dressforever a écrit le 24/11/2017 à 09h50:

Ce que je voulais par exemple dire, c'est que da propulsion vient avant la rectitude pour les "Allemands". Autrement dit: la propulsion est un prérequis pour la rectitude dans cette logique. Et j'ai CRU COMPRENDRE (donc: je n'en suis pas sûre!) que pour les karlistes, c'est l'inverse. Sachant aussi que tout ça n'est pas entièrement linéaire. Mais ça a des implications pour le travail du jeune cheval. Pour le cavalier qui cherche à passer son G4 sur un cheval de club, la pertinence de ces questions devrait par contre se rapprocher de zéro..


C'est la hierarchisation de l'échelle de progression du cheval de sport effectivement (cette terminologie permettant de s'affranchir de nationalité). Néanmoins elle est à comprendre dans le sens du redressement du galop car avancer sur un cheval droit d'épaules et de hanches est une des bases dans l'éducation du cheval. Le redressement du galop demande par contre au cheval un certain nombre de prérequis musculaires et éducatifs. l'échelle n'a jamais prétendu qu'il fallait laisser un cheval se tordre comme une anguille dans ses déplacement (ce qu'à prétendu avec un "brin" de démagogie PK. Tout en sachant pertinemment de quoi il retourne, c'est assez classique dans son argumentaire).

Bredala87

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Dressage classique, dressage moderne
Posté le 24/11/2017 à 13h23

Je vais parler avec ma petite expérience donc j'espère que les plus érudits sauront me corriger. Dans la philopsophie karliste, on cherche en premier : un cheval détendu condition sine qua none à l'apprentissage. Puis on cherche à travailler la symétrisation du cheval, puisque comme toute chose sur cette planète elle n'est pas parfaitement symétrique. Pour cela on dispose de différents exercices (des plis, des edd, etc) qui nous permettent de cibler un groupe musculaire particulier et de le faire travailler. On pourra ensuite valider que le travail a porter ses fruits sur un cheval droit en avant car dès que l'on demande plus de propulsion les défauts d’asymétrie sont amplifiées.

Pour le contact, on cherche a conserver un contact moelleux avec le cheval : on ne lui porte pas la tete, comme sur les chevaux de course qui utilise le mors comme point d'appui, mais on ne pratique pas de l'équitation western non plus. Un contact constant pour une demande, suivi d'une cession (main qui avance) pour récompenser et s'assurer de l'autonomie du cheval (pas d'appui sur la main).

Clochette11

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Posté le 24/11/2017 à 17h06


dressforever a écrit le 24/11/2017 à 09h50:


La question du contact, c'est la question des 20 pages de ce post qui ont mal tourné. Pour faire court, côté "allemand", l'idée est qu'il faut que le cheval vienne chercher le contact avec le mors afin d'arriver à un cheval tonique qui tend sa ligne du dessus. Côté "français", il faudrait que quel qu'un d'autre l'explique, mais mes amis karlistes ne sont en tous cas pas du tout conquis par cette idée. Mais je n'ai pas trop envie de reprendre le débat.


Je suis assez étonnée de lire ça...ma jument est en cours de dressage selon la méthode P Karl, et notre quête la plus difficile est d'obtenir qu'elle prenne son mors et garde le contact.
Peut-être la différence est-elle sur la tension de la ligne du dessus??
Il me semble que P Karl a un soucis avec l'engagement des postérieurs (je crois que mon instructrice m'a expliqué qu'il dit que seul au piaffer, les postérieurs sont sous la masse mais très honnêtement, je n'en mettrais pas ma main à couper!) , donc peut-être que c'est plus en rapport avec cela...mais le contact avec le mors, on le cherche
ou je m'embrouille toute seule
Y aurait-il un super Karliste par ici???

Maev-ghost

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Posté le 24/11/2017 à 17h34

Je rejoins entièrement invictus dans son intervention.


Les chevaux n'ont rien à voir aujourd'hui à il y'a 20 ans...

Je suis dans le monde du CSO et cavalière jeunes chevaux par la même occasion.

Je n'ai pas connu les chevaux d'il y'a 20 ans car trop jeune et pas dans le milieu. Mais, je travaille quotidiennement avec des personnes cotoyant le milieu depuis de nombreuses décennies.
Je vais parler dans mon domaine mais ça rejoins le dressage pur également. Actuellement, on produit de plus en plus de chevaux qui doivent avoir de la force, un gros moteur derrière mais en étant dans la légèreté. Exit les gros gabarit osseux avec un manque de sang. Du coup, on a encore plus de force qu'avant, plus de moteur, de geste et en plus un apport de sang monstre pour avoir des chevaux agiles, toniques et énergiques.

Et à gérer cela au quotidien, à construire, ça na rien à voir et on est obligé de s'adapter.

Je travaille avec un éleveur qui courrait les épreuves 5* il y'a 30/40 ans. Et il continue à produire des chevaux de 140/150 minimum.
Je débourre puis bosses ses jeunes chevaux au quotidien avec lui au milieu de la carrière. Et tout ce qu'il m'apprend, ce n'est pas écrit dans les livres point de vue technique. Les grandes lignes sont là, je retrouve l'échelle de progression comme indiqué en théorie.
Mais, les techniques que j'apprends auprès de ce grand monsieur, c'est des années d'expériences au compteur, d'expérience, d'élevage de chevaux afin de produire THE crack.
Oui, pour moi, c'est bien de lire les livres, de vouloir suivre une méthode. Mais, il faut aussi aller à la rencontre des gens, voir ce qu'ils se passent dans les carrières des personnes qui produisent "des bons chevaux" pour voir ce qui s'y fait et s'adapter aux chevaux actuels.

Pour l'éleveur, les chevaux ne se montent plus pareil aujourd'hui qu'il y'a 20 ans. Il a la même descendance de chevaux depuis 40 ans et d'une génération à l'autre, ils ne se ressemblent pas. Ils sont de plus en plus sanguins, pétrolants, légers et forts malgré des gabarits un peu moindre qu'avant. Y'a qu'à voir les deux 3 ans que l'on a débourré il y'a 4 mois: ils sont d'un sang incroyable et ont un moteur énorme en plus par dessus: des rolls royces qui n'auraient jamais été produits il y'a même 10 ans.

Et ces chevaux là, pour qu'ils restent gérables, il faut les travailler autrement tout en restant dans une légèreté pour ne pas qu'ils deviennent trop puissant dessus.

Je pense en vous lisant, que la construction que je suis pour construire les jeunes chevaux tient plus de l'allemand. mais on retrouve une grande légèreté qui reste indispensable dans leur évolution.

Elichka

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Posté le 24/11/2017 à 18h06

clochette11 on voit souvent un amalgame qui est fait avec la notion de légèreté, les cavaliers qui connaissent mal le principe pensent que ça s'obtient en montant rênes longues, d'où ensuite les débats stériles sur le cheval pas tendu gnagnagna...
Obtenir la légèreté, donc monter son cheval en descente des aides, c'est une finalité, et ça s'obtient en ayant d'abord du contact, ce qui explique que vous le cherchez. Et ensuite quand le niveau de dressage est suffisant le cheval est laissé en "liberté surveillée", il reste en équilibre au poids des rênes.

Cesar95

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Posté le 24/11/2017 à 19h11


elichka a écrit le 24/11/2017 à 18h06:

Obtenir la légèreté, donc monter son cheval en descente des aides, c'est une finalité, et ça s'obtient en ayant d'abord du contact.


Je crois au contraire que la légèreté est un moyen, et non pas une finalité. Mais ce n’est que mon avis

Agentmulder

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Posté le 24/11/2017 à 19h24


invictus a écrit le 24/11/2017 à 12h40:
(Je plussoie le membre qui mentionnait Matiné, laquelle avait un passage défectueux (oui oui) où elle avait quasi à chaque fois les 2 postérieurs au contact du sol)


C'est moi. Le passage entre autre, tous les aires rassemblés en fait, avec notamment une observation récurrente: fléchissement des jarrets restant assez loin du dessous avec pour conséquence un encaissement du poids sur le rein et jamais vraiment sur l'arrière. Ces observables sont symptômatiques de l'équitation de Helgstrand et de ses élèves encore aujourd'hui.

Agentmulder

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Posté le 24/11/2017 à 19h27


maev-ghost a écrit le 24/11/2017 à 17h34:

Oui, pour moi, c'est bien de lire les livres, de vouloir suivre une méthode. Mais, il faut aussi aller à la rencontre des gens, voir ce qu'ils se passent dans les carrières des personnes qui produisent "des bons chevaux" pour voir ce qui s'y fait et s'adapter aux chevaux actuels.


Et merci pour ce message!!!

Mundial

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Posté le 24/11/2017 à 19h42


elichka a écrit le 24/11/2017 à 12h27:
Et pour compléter ta question je pense qu'on peut se demander aussi pourquoi on est plus attiré par une école plus qu'une autre, bien que je le rappelle la finalité est la même.
En "classique" on va plus trouver des cavaliers qui marchent au ressenti, à l'instinct, alors qu'en "moderne" il y aura des cavaliers plus cérébraux, qui aiment analyser ce qu'ils font. En tous cas c'est ce que j'ai retrouvé de commun chez les cavaliers que j'ai pu croiser.


Personnellement, je ne le ressens pas du tout comme cela! Ma carrière professionnelle me classe plutôt dans la deuxième catégorie pourtant je préfère et depuis longtemps le dressage classique. Je me demande si mon goût pour la lecture n'y est pas d'ailleurs un peu pour quelque chose. A neuf ans, je piquais les ouvrages d'équitation de mes parents et notamment celui d'Alois Podjasky dont la couverture et les photos me fascinaient.

Je crois en outre que la finalité n'est pas la même. Les modernes sont intéressés par la compétition, les résultats alors qu'une grande partie de classique sont plus soucieux du chemin, de la méthode et souvent plus attentifs au bien-être des chevaux. Mon choix a été aussi motivé par le fait que, préférant les chevaux à l'équitation, je voulais une méthode qui me permette de travailler mes chevaux sans les mettre physiquement en danger. Dans mon équitation, les chevaux n'ont pas de tares, notamment pas de molettes, et arrivent pour la plupart à un âge avancé bien dans leur corps! Je ne pense pas être la seule dans ce cas.

Dressforever

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Posté le 24/11/2017 à 20h45


maev-ghost a écrit le 24/11/2017 à 17h34:
Oui, pour moi, c'est bien de lire les livres, de vouloir suivre une méthode. Mais, il faut aussi aller à la rencontre des gens, voir ce qu'ils se passent dans les carrières des personnes qui produisent "des bons chevaux" pour voir ce qui s'y fait et s'adapter aux chevaux actuels.


Entièrement d'accord, comme d'autres ici. On n'apprend pas à monter à cheval en lisant des bouquins.

Après, c'est peut être une histoire de goût personnel. J'aime bien me lancer dans des refléxions théoriques, comprendre le pourquoi du comment d'un raisonnement, pas qu'en équitation. Bien évidemment, je ne pars pas voir mon cheval en me disant "aujourd'hui, j'applique page 562 du manuel de XYZ". C'est peut-être un manque de vrai talent ou de feeling de ma part, mais j'ai besoin de savoir à quoi sert exactement l'EED (par exemple) et comment elle fonctionne pour pouvoir m'en servir comme exercice bénéfique à ce que je cherche à atteindre. Car faire de l'EED pour faire de l'EED ne m'intéresse pas. Par ailleurs, ce sont mes connaissances théoriques qui me permettent de voir et d'expliquer pourquoi Matiné était une catastrophe, pour reprendre cet exemple-là (enfin: pas le cheval était une catastrophe mais la façon dont la pauvre bête était montée).

C'est dans ce sens là que l'échelle de progression -- système que je pense avoir à peu près compris compris au bout de quelques décennies de lecture, de cours, de stages, de clinics, de discussion, donc je reste sur ça -- m'aide à construire mes projets équestres tout comme mes séances de travail au jour le jour. Voilà en quoi les questions théoriques ont un sens pour moi.

Ensuite, oui, les chevaux ont beaucoup changé. Mais étaient-ils tous pareils il y a 100 ou 200 ans? Entre les PS, les "chevaux lambda" qui travaillent la terre en semaine et qui étaient montés le dimanche, les Trakehner, les Lippizans...? Et aujourd'hui encore, je pense que la plupart des cavaliers de loisir ne monte pas des chevaux de sport "haut de gamme". Le TF d'il y a 20 ans est-il si différent du TF "moderne" (je n'en sais franchement rien, je n'ai jamais posé mes fesses sur un trotteur)? Mais bon, c'est peut être pas la question ici.

R.maury

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Posté le 24/11/2017 à 20h46

je rejoins mundial , dis comme ça ça fait un peu (en caricaturant) " les cavaliers de dressage moderne ils comprennent et ceux de classique ils bidouillent jusqu'à avoir un truc qui leur semble pas trop mal". Bien sûr ce n'est pas ce que vous vouliez dire mais c'est l'impression que j'en ai ;)

Personnellement j'ai commencé à comprendre l'équitation en montant avec ma prof de dressage classique.
j'ai besoin pourquoi je dois mettre telle main à tel moment et pas à tel moment etc, donc je pose énormément de questions, et c'est la seule qui a été capable de me donner des justifications biomécaniques à chacune des actions qu'elle me disait d'effectuer.

Dans un autre registre je t'invite à lire Philippe Karl puisqu'on parle beaucoup de lui, et ses schémas sur les reports de poids selon les positions du cheval, avec calculs à l'appui. je ne dis pas que tout est exact mais ça montre à quel point cette équitation est réfléchie.
De même dans son livre "Odin", j'ai compris concrètement la dissymétrie des chevaux et comment la gérer sur un jeune cheval :)

Dressforever

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Posté le 24/11/2017 à 21h11


r.maury a écrit le 24/11/2017 à 20h46:
je rejoins @mundial , dis comme ça ça fait un peu (en caricaturant) " les cavaliers de dressage moderne ils comprennent et ceux de classique ils bidouillent jusqu'à avoir un truc qui leur semble pas trop mal". Bien sûr ce n'est pas ce que vous vouliez dire mais c'est l'impression que j'en ai ;)


Non, ce n'est vraiment pas ce que j'ai voulu dire. Dans mon parcours équestre, je ne quasiment pas eu de contact avec l'équitation classique, française ou je ne sais plus comment l'appeler. Ce n'est pas un jugement quand je dis que je n'y connais pas grand chose, c'est juste comme ça. Je le précise pour ne pas donner l'impression de parler de choses que je ne maîtrise pas. Mais j'essaie de comprendre les différences afin de -- sur cette base-là -- remettre en question ce que j'ai appris, moi, dans "mon camp". Et, qui sait, adopter d'autres approches.

Et puis d'après ce que j'ai peu voir, il y a des notions "chez eux" qui m'intriguent. Je ne dis pas que c'est du n'importe quoi, je dis juste que ça m'intrigue. "Main sans jambe, jambe sans main" par exemple. Je passe ma vie de cavalière à essayer de mieux accorder mes aides...

Merci en tous cas pour les conseils de lecture. Vivement les vacances de Noel...

Listoire

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Posté le 24/11/2017 à 21h24


kokowete24 a écrit le 24/11/2017 à 08h51:
@listoire J'ai pas dit le contraire! Ce que je veux dire c'est en gros qu'il leurs permettent des fois de s'exprimer comme je l'ai dit dans le respect du cavalier et évidemment sa veux pas dire qu'ils font ce qu'il veulent, par exemple et ça je l'ai vu a l'institut aussi et même sur des parcours de Cso de haut niveau on embête pas le cheval pour une ruade, tant que cette ruade n'est pas pour lancer le cavalier! Je sais pas si j'arrive a me faire comprendre? Des fois quand on leurs demande le rassembler ou le piaffer sa arrive qu'il chauffe un peu se mettent debout et beh pour beaucoup de personne ils vont se focaliser sur ça défense et pas ce qu'il a a faire et il sera sanctionner sur ce point la, alors que non tant que c'est pas envers le cavalier le cheval a le droit de s'exprimer! Sinon comme je l'ai dit ça entraîne des frustration et coupe la communication du cheval envers le cavaliers qui ne comprend plus son cheval parce qu’il lui a dit de se taire en gros.... Et évidemment on est plus dans le respect du cheval mais dans l'adaptation du cheval a notre incapacité de l'accepter ce qu'il est! Par peur ou je ne sais quoi....

Ah effectivement, vu comme ça ;)
Pour le reste, je trouve vos propos à tous très intéressants ! Merci de nous les faire partager :)
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