clochette11
je reviens sur l'empirisme. La définition dit bien qu'il s'agit de ne pas s'appuyer sur les principes établis.
Or des principes en équitation il y en a. Et une partie de ce qui hier était compris de façon empirique, est consolidée par des connaissances scientifiques actuelles peu discutables.
A mon sens, un bon enseignement permet de transmettre cette connaissance établie. Quelle soit étayée par la preuve scientifique ou éprouvé par une pratique qui a traversé des décennies ou des siècles sans être démentie. je n'y vois pas grand chose d'empirique en fait.
Improviser un débourrage, sans jamais y avoir été initié et sans avoir reçu les règles à suivre, est empirique. Etre méthodique et rationnel c'est le contraire de l'empirisme.
Pour moi, l'éducation du cheval, son dressage et son travail relève d'un procédé rationnel. Un procédé cousu sur mesure, en choisissant parmi de nombreuses connaissances techniques la recette qui conviendra le mieux. cette capacité à créer cette recette personnalisée est l'expression de l'adaptabilité du cavalier et son tact sera l'expression de son talent.
Lorsque quelqu'un énonce comme une vérité une expérience personnelle, c'est empirique et de fait, discutable par tout autre personne énonçant à son tour sa propre vérité basée sur son unique expérience...
Entendons nous bien, ceci ne remet pas obligatoirement en cause la pertinence de ces expériences.
