flora51 Je suis allée à la cantine de mes 3 ans à mes 14 ans. Ensuite je ne voulais plus aller à la cantine et je rentrais mais avec ma soeur on se faisait pas mal de plats préparés : buns, cordons bleus, pâtes avec du ketchup et autres aliments du genre.
J'aime pas cuisiner et j'ai souvent mangé de la même manière quand j'ai commencé à vivre seule.
Puis je sais pas à un moment ça a commencé à changer. Peut être parce qu'une voisine lors d'un stage me filait des légumes et des oeufs. Et j'ai été choquée le jour où j'ai mangé une salade du jardin.
Pourtant ma grand mère a aussi un potager mais je n'avais jamais trop fait attention. Cette salade était super ferme, mais très bonne, ces oeufs avaient un jaune très très jaune, les gâteaux gonflaient super bien ...
Puis je n'ai jamais vraiment aimé la viande même si j'en mange un peu, à force d'être souvent carencée en fer j'ai regardé du coté des régimes végé.
Et aussi je travaille dans une branche ou ces questions sont souvent abordées. A force ça m'a fait réfléchir et j'ai changé ma manière de consommer.
Donc petit à petit j'ai laissé tomber les cordons bleu, j'ai cuisiné, à mon rythme. Puis j'ai fini par regarder les producteurs autour de chez moi, et du coup pour la viande, les laitages et les légumes j'ai dit ciao aux grandes surfaces. Et depuis c'est sans regrets.
Je déteste passer des heures devant mes casseroles. Mais en fait il y a pleins de plats très simples qu'on peut faire même quand on est nul en cuisine.
Et je cuisine souvent pour deux ou trois portions, comme ça ça me fait des restes et je n'ai pas besoin de cuisiner tous les jours. En gros je me fais mes plats tous prêts
Il faut dédramatiser la cuisine : si tu rates un plat une fois, ou que tu n'aimes pas une façon de cuisiner, tu changes la fois d'après.
Et à force ça vient, maintenant je me permet de choisir de légumes que je ne connais pas pour tester, ou de changer toute seule la manière de les cuisiner, tenter des associations (fructueuses ou pas) ...
Et je trouve que c'est très gratifiant de cuisiner un plat qu'on trouve bon, et qu'on a fait nous même.