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) tout en gardant mes fesses au dessus de la selle. Les sensations étaient vraiment sympathiques.
- La selle est inconfortable au possible et mon reflexe de fermer les mollets fait partir Tsukimi dans un grand trot. La mise en selle assise sera pour une autre fois. Nous détendons au trot et au pas, toujours en recherche d'incurvation et de discrétion dans les aides. On finit par se mettre sur un grand cercle au trot pour retravailler l'exercice de la dernière séance sur l'incurvation/contre incurvation. Tous les chevaux sont très bien donc notre coach nous fait passer à l'étape supérieure : le travail au galop.

) défait quelques obstacles pour que l'on puisse tous détendre, surtout que nous sommes au complet ce soir ! Nous ne sommes que 5 mais on aurait eu du mal à ne pas se rentrer dedans avec une carrière aussi encombrée. Le coach nous demande de beaucoup tourner autour des obstacles pour les montrer aux chevaux. Lolita a des allures très relevées et fuit toute demande en accélérant. Je trouve cependant que je réussis mieux à m'asseoir dans ma selle pour compenser ça. Mes bras ne sont pas aussi pliés aux coudes que la dernière fois. Je connais sa petite manie par moments de couper très très courts les virages - bouh les coins de fond de carrière qui font peur -. 
On repassera par contre pour le tracé, avec mon incapacité à la faire aller sur la piste de fond de carrière.
Loupé parce que je tiens assez bien en selle et malgré ce petit cinéma, je ne change absolument pas mon tracé pour aller sur l'oxer final... Qu'elle saute avec une de ces marges ! Idem, je suis déséquilibrée à la réception et Lolita tourne excessivement court pour éviter le fond de la carrière. Je suis toujours en selle heureusement et je la retravaille derrière pour ne pas rester sur ça. Ce sera notre dernier passage et elle a quand même été très bien sur la séance. On les marche quelques minutes puis on rentre au box.

Sans compter que, pour le dernier exercice, il faut passer par le fond de la carrière qui fait trèèèès peur et je n'arrive pas à garder Havana sur la piste. Malgré ma jambe intérieure, elle coupe une bonne partie du dernier virage. Il arrive même un passage où je n'arrive pas à tourner suffisamment pour prendre la diagonale... Oups.
Une occasion manquée pour moi.
Tu as des objectifs à plus ou moins long terme ? (Concours, dp, achat de cheval ? Ou pas et c'est très bien aussi !)
Je pense plutôt répartir pour une nouvelle année de cours.
) et... des étriers avec leurs étrivières ! Ce sont des Compositi Reflex à plancher large. Avoir une jambe plus longue que l'autre devenait bien trop récurrent à mon goût avec le matériel du centre équestre. Cherche-je un argument pour légitimer ce craquage ? Totalement
Et nous voici partis en carrière.
. On fait nos détentes individuellement. Cachafaz est fidèle à lui-même : à stresser et figer sa tête en haut. Toute la détente consiste - littéralement - à le détendre en jouant dans les doigts, demandant l'incurvation dans l'impulsion pour qu'il vienne se poser sur le mors. Je fais beaucoup de changement de direction pour mobiliser les épaules. Cela fonctionne bien mieux à droite qu'à gauche, le côté raide de ma monture.
Question sensation, c'est cool mais pas niveau contrôle. Troisième passage : j'arrive enfin à passer mais clairement beaucoup trop vite.
On est sur la main difficile de Cachafaz et je manque totalement d'aides extérieures pour tourner. Tellement qu'on manque de sauter le second obstacle directement. Et sur un autre passage, j'arrive à trop le détendre dans son trot et on arrive en sous-impulsion sur le dernier obstacle. Cachafaz a eu un énorme coeur à quand même sauter et en plus sans me secouer. Comme le dit souvent mon moniteur : " merci cheval ! "
Bon, je devais commencer à sérieusement fatiguer de la séance. Heureusement, nous marchons nos montures.
). Niveau mains : mes doigts se cherchent encore un peu entre mon ancienne et ma nouvelle tenue de rênes. Ce n'était clairement pas la séance pour me focaliser sur ça.