|  | Bah perso, je fais ça avec mon assiette.
Parce que j'ai essayé de le faire avec les mains comme on fait avec le mors, sauf que je n'ai pas trouvé cela suffisamment fin avec le side-pull.
C'est l'attitude du haut de mon corps qui va lui dire de remonter ou de descendre la nuque, et donc l'encolure. Mais après, je privilégie toujours une encolure basse, je fais du western.
Mais j'ai eu du mal à trouver ce bouton. Pendant longtemps, je n'y suis pas arrivée, ce n'est qu'avec des moments de doutes et le fait que mon cheval cherche toujours à comprendre que j'en suis arrivée là.
Après, j'ai une équitation de loisir, pas de compétition... |
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Intéressant ça. Ça me conforte dans mon travail à l'assiette, merci =)
|  | Ici aussi c'est un faux problème. Le mors n'aide pas à régler la hauteur de nuque. Si c'est le cas, alors on utilise le mors comme une contrainte pour empêcher la nuque de se baisser.
C'est par les jambes que l'on règle la hauteur de nuque...
On abaisse l'arrière en demandant de ramener les postérieurs et naturellement l'avant "s'ouvre", s'épanouit...
C'est la recherche du dressage parfait, "raccourcir" et abaisser l'arrière pour compacter le moteur et ouvrir et allonger au max l'avant pour donner de la liberté du mouvement. C'est là qu'on voit toute la beauté du dressage réussi!
Mais chacun son niveau et déjà avoir une bonne attitude avec un cheval qui fonctionne, pour moi c'est déjà le nirvana!
Comme abaisser les hanches c'est pas à la portée de tous, alors je préfère voir un cheval qui tire son bout du nez vers le bas sur un trajectoire ronde. Quand on a du mal à fermer l'arrière mais qu'on veut monter le dos, on prend de l'autre côté. La trajectoire recherchée n'est pas la même mais la finalité est la même.
Le problème récurrent encore une fois c'est que 80% des cavaliers veulent griller les étapes.
Si de plus en plus de personne se tournent vers le sans mors c'est parce qu'ils n'adhèrent pas à ce concept et je dis TANT MIEUX!
Parce que les gens ont assez de bon sens pour ce rendre compte qu'agir comme ça n'est pas juste et créé des problèmes. Et au lieu de casser mentalement le cheval en lui imposant des choses pour lesquelles il n'est physiquement pas prêt, ils optent pour autre chose pour respecter leur compagnon à 4 pattes.
Pour ça je dis bravo.
MAIS, je ne n'accepte et ne cautionne pas le fait de stigmatiser le mors non plus ... |
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Là par contre, je ne suis pas d'accord, vis-à-vis de l'utilisation des jambes déjà, de la non utilisation des mains pour choisir l'ouverture et la hauteur de nuque aussi, et puis du reste aussi.
C'est joliment dit, ça fait rêver, mais ça n'a l'air possible que pour un cheval naturellement équilibré et disponible.
Quid du gros lourdau de poney (comme le mien je l'avoue), fait en descendant, conçu pour tirer et non pousser, qui tire, s'effondre et précipite ?
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Selon moi, on ne devrait jamais compter sur un mors pour ces choses-là... car cela signifie forcément que l'on "bidouille" avec le mors et que l'on agit sur les barres (zone extrêmement douloureuse de la bouche, mais j'ai déjà expliqué ça en long, en large et en travers). Eh oui, si on pense que le mors est l'outil pour palier à ces soucis, c'est que l'on agit trop avec les mains |
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Je travaille mon poney avec une élève de Karl.
Le discours sur les barres je le connais par coeur, je sors exactement le même (pelage de pomme) à qui est prêt à l'entendre.
Je m'applique à ce que la moindre demande de mes mains s'exprime sur la commissures des lèvres de mon cheval. La seule action sur les barres que je fais sciemment, c'est quand sur un cross je me fais trimbaler sans la moindre reprise. La je dissocie mes mains pour reprendre le dialogue avec la bouche.
Le regard des autres je le subis au quotidien quand, les mains levées au niveau de ma tête, je demande une cession de mâchoire ou que quand mon cheval passe derrière le mors en s'enfermant, je lève encore les mains pour lui ouvrir la nuque en lui disant "mais ouvre toi bon dieu !" (au milieu des cavaliers qui s'escriment à grand coup de rênes allemandes à "arrondir" leur chevaux, ça fait tâche un peu)
Bref nous avons le même avis quand à la position des mains. Mais de mon côté, je pense vraiment que la main est la première aide pour gérer la nuque de son cheval. Une main juste peu faire des miracles, pourquoi s'en priver ?
Je tiens pour finir à rajouter quand quand je parle de choisir la "place" de la nuque, je ne parle pas de mise en main ou de placé/ramené et touticouenti.
C'est juste pouvoir demander au cheval de se relever, se soutenir, s'allonger, s'étendre ... En suivant la main du cavalier.