LE SUCRE : Mon meilleur ennemi
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Il a absolument toujours été là, de près comme de loin. Il a été un réconfort, il a été une récompense et ce, depuis mon plus jeune âge. J'ai commencé à consommer du sucre lorsque devais avoir 5 ou 6 ans. Notre mère nous faisait faire des tâches, chaque jour, et chacune rapportait 1€. Faire la vaisselle, mettre et débarrasser la table, passer l'aspirateur. Un vrai budget que, chaque weekend, nous utilisions, mon frère ma soeur et moi, à la boulangerie en bas de la rue. Un sachet de bonbon de 500g coûtait entre 0.80€ et 1.00€. Autant dire que des sachets de bonbons, on en a dévoré... Et encore, quand on avait "la flemme" d'aller jusqu'au supermarché pour acheter des gâteaux, des chocolats ou d'autres boites de sucreries
J'ai fait ma première crise de foie à l'âge de 7 ans. Une douleur atroce à supporter et à l'époque j'ai vraiment cru que j'allais mourir de souffrance. Les infirmières ont été compatissantes cette fois-là.... Ah bah oui, c'était pas la seule ! Chaque année j'avais en moyenne une crise de foie. Et quand je vous dis ça c'est juste une merveilleuse indigestion ++ qui passe sous un terme qui, lorsqu'on est enfant, ne veut rien dire ! Et comme j'ai toujours aimé mangé, et bien j'ai toujours poussé ma bêtise.
J'ai enchainé les caries et encore aujourd'hui j'ai une dent creuse. Je me suis pourtant toujours très soigneusement lavée les dents, fait des bains de bouche... Et pourtant ! Que ce soit des gâteaux, des bonbons, des pâtisseries, du sucre en morceau mis à foison dans les thés glacés en été ou les chocolats chauds en hiver... j'ai toujours eu une bouche malade. Les dentistes étaient en colère parce que j'ai une dentition quasi parfaite. Dents droites, alignées, pas de décalage de mâchoire, de la place pour mes dents de sagesse que j'ai aujourd'hui, une émaille somme toute robuste. Mais c'était sans compter sur le sucre pour tout faire capoter.
L'an dernier (2018 ...) je me suis sérieusement mise au café. On nous a offert une senseo. Pour un café "une tasse" je mettais 3 gros sucres (donc 6 demi sucres !!!!!). C'était de même pour le chocolat chaud que je faisais uniquement à base d'eau.
et j'adorais ça.
Et puis progressivement j'ai réalisé. En fait j'ai juste compté quand, fin 2020 mes collègues me houspillaient parce que je prenais du sucre au café et pas l'inverse. Parce que je mettais ma vie en danger... Et oui, j'avais des vertiges, en conduisant, en travaillant. C'est ce qu'on appelle passer d'hyper à hypo en quelques secondes. Et là, j'ai dit stop !
Ce que j'ai fait ?
- Cessé à 100% les boissons industrielles.
- Acheté uniquement des produits à base de blé complet, 0% sucre, brutes.
- Stoppé net le café et le cacao pour me REmettre au thé (que je ne sucre pas, lui!!)
- Réduit ma consommation de produits transformés (gâteaux, pâtisseries,...)
- Remplacé dès que possible le sucre par du miel en pauvre quantité.
- Etc ...
Je n'ai jamais réussi à grossir. Donc c'était la porte ouverte à toutes les folies culinaires et on m'a toujours dit qu'au moins, j'aurais une silhouette un peu formée grâce au sucre.
Aujourd'hui je me rends compte bien malgré moi que je suis fatiguée, mon corps l'est aussi et que la dose me manque. Les quelques derniers jours
je me suis retrouvée irritable, fatiguée, tremblante. Une vraie droguée !
Voilà pourquoi je décide d'ouvrir un post, pour avoir des conseils, pour avoir du soutien, des idées, pour échanger nos progressions. Mon but n'est pas de stopper à 300%, mais de réduire au maximum. Je ne m'autorise qu'une dose minime de sucre et qu'à travers des aliments.