L'équitation est mon fardeau

Qui vit sans passion vit sans raison.
Aussi prenante soit-elle...

Bon courage

plume29

J'exprime juste mon ressenti

Qui est influencé par mon histoire : je voulais vivre avec les chevaux, en pensant que c'est ce qui me rendrait la plus heureuse. Mais je me trompais. Par la suite je me suis épanouie à travers pleins d'autres choses... Donc pas objectif, je le conçois. (comme tous).

Une anecdote d'hier qui le caricature bien :
Je rencontre un mec, on discute. Et là il me sort "je déteste les femmes qui font de l'équitation! Elles ne parent que de ça !" (sans savoir que j'en avais fait 10ans^^).
Hum sur ce un petit rire... pour une grande partie, il a raison.


Partons du point de vu où on peut être pleinement épanouie en ne vivant QUE pour les chevaux. Et quand ça ne va pas avec les chevaux... qu'est ce qu'il se passe ? Le monde s'écroule ?
C'est aussi pour ça que c'est bon d'avoir "autre chose", pour changer d'air, et relativiser.
On peut encore comparer avec autre chose : son mari. Une femme qui ne vie qu'à travers son mari, et n'a aucune vie social ou activité seule, va être beaucoup plus faible si une dispute ou séparation éclate, qu'une femme plus indépendante.

Je caricature, pour mieux faire ressortir ce qui me fait penser ainsi.. Quand on voit des personnes se rendre malade parce que leur cheval se cabre ou tire en main, on peut se poser des questions !

ines01114 Non mais attends ça dépend aussi du truc hein...Je me suis jamais rendue malade parce qu'un cheval se cabrait, me bousculait, tire en main ou que sais je...Par contre je me remet en question sans cesse grâce à eux.

Le gazier là, il aime pas les nanas qui font de l'équitation...Mais une nana qui fait de la moto ce sera pareil...Qui a des gosses, qui a des chiens, passionnée de dessins, de voyage...Ce mec il aime juste pas les nanas ayant une vie en dehors de lui.

Après pour l'auteur il suffit de trouver des solutions puisque visiblement ça la bouffe. Une DP? Mettre son cheval au vert pendant 1 an et aller le voir le moins possible?

Sans passion et sans amour, je suis tout à fait d'accord

Mais ce n'est pas parcequ'on a une passion qu'on doit occlure toutes les autres possibilités que la vie nous réserve non ?

Quand la passion prends possession de notre vie, comme une addiction, qu'elle nous fait souffrir, on la subit. Et là, ce n'est plus que du bonheur.

Pfiou, l'impression de me lire...

Trois chevaux, et pas sans peine...

Assez d'accord , il faut rester maître de notre vie Et pas emprisonné par la passion !


C'est souvent ce qui arrive avec les chevaux car si on lache un peu prise , la culpabilité nous rattrape ! Les gens jugent ect!

Mais meme si un cheval à l'habitude d'être travailler tous les jours , il ne va pas mourrir et ne va pas être malheureux d'être mis au vert 1 ans entouré de copain ... il faut s'autoriser une pause ... ! On est pas une mauvaise proprio si on va moins voir petit

Je pense que le cheval est une passion vraiment chronophage, en plus de nous prendre tout notre argent, du moins, quand on s'y plonge corps et âme.

C'est pourquoi, malgré des études dans l'élevage équin en apprentissage, j'ai refusé d'y travailler par la suite.
J'aime faire plein de choses, toucher à tout et surtout, avoir du temps libre pour faire ce dont j'ai envie.

Du coup, je bosse dans l'aérien, je bosse en parallèle dans un cinéma et j'ai mon cheval. Mais moi, je culpabilise de ne pas venir le voir assez souvent.
C'est vrai qu'il a 12 ans, il faudrait qu'il travaille davantage pour être en condition, avoir un meilleur cardio, perdre du poids, se muscle correctement. Mais d'un autre côté, il est à plus de 20km de chez moi en région parisienne, l'essence n'est pas donnée, j'ai d'autres occupation à côté de lui, j'ai mes lapins, ma chienne diabétique, toujours du travail qui m'attend à la maison, un achat d'appartement en cours qui me prend du temps aussi, la fatigue des vols que j'enchaine et les vols de nuit qui me fracassent ...
Je suis ton inverse mais la culpabilité est là aussi.

Ce qu'il faut, c'est être en bonne santé et épanoui, que ce soit notre cheval ou nous-même.
Je sais que si je me privais de tout et me consacrais à mon cheval, je ne serais pas heureuse, à m'enfermer ainsi dans la bulle du monde équestre. Mais je veux garder un pied dedans, me faire plaisir en m'occupant correctement de mon cheval, même si je n'y vais pas tous les jours. À partir du moment où il a à manger, à boire, un pré, un abri, des copains, un suivi MF/véto/ostéo/dentiste régulier, je pense que je ne suis pas une horrible propriétaire, même si je pourrais faire mieux.

Si tu te sens étouffer dans cette bulle équestre et que tu en as la possibilité, fais un break. Pas forcément complet, tu peux continuer à t'occuper de ton cheval, mais en déléguant un peu et en montant moins, histoire de souffler, de voir autre chose, pour mieux revenir :)

ines01114 enfaite comme tu le dis, toi tu ne pourrais pas mais certaines oui
Chaque personne à sa propre définition du bonheur

Perso j'ai un cheval, 2 chiens, 1 chéri et 1 bébé et c'est ça qui me rend vraiment heureuse.
Des passions, oui j'en ai, et je les pratique quand je peux (piano, astronomie, concert, jardinage...).

Par exemple, tu as dis que tu aimais faire des manucures............... euh oula quoi dépenser de l'argent la dedans, inenvisageable pour moi (et pourtant je travaille à Paris, talons aiguilles etc ce qui veut pas dire que je suis un garçon manqué ).

Donc je pense que chacun voit midi à sa porte et trouve son bonheur. Si la personne préfère depenser son argent dans le cheval plutot que dans des voyages ou autre passion, y'a rien de triste dedans

Je pars en vacances de temps à autre, je les apprécie mais le principal c'est mon quotidien et pas 15jrs dans l'année

Enfin, je suis plutot d'accord pour dire que c'est quand même une passion bouffe temps/argent.
Mon cheval est maintenant à la retraite et je le ressent vraiment, fini les cours/concours

c'est un choix de vie en effet pas toujours facile à vivre quotidiennement en effet surtout quad le dadou à des problèmes de santé

Je pense qu'il faut trouver un équilibre ... et assumer ses choix.

Personne n'est obligé de se donner à 100% pour quelque chose. On peut très bien avoir des chevaux, ne pas les voir tous les jours, ne pas monter tous les jours, et être un bon proprio. Et ne pas être à sec à la fin du mois.

Mais je pense qu'il faut avant tout chercher ce qu'on veut vraiment...

Si en rentrant à 21h on mange des pâtes devant la télé, honnêtement, la vérité vraie, est-ce qu'on serait du genre à faire péter la tajine de poulet au citron confit si on était à la maison 2h plus tôt?

Si vraiment on a envie de fringues neuves, là tout de suite, qu'est ce qui en empêche?

L'herbe paraît toujours plus verte ailleurs, chez la fille mariée épanouie, chez la cavalière qui poste ses belles photos. Rien n'est toujours tout rose, et personne n'a tout en même temps.

plume29

Ah oui on peut comparer à pleins d'autres activités !

Par la suite je me suis lancée à fond dans l’athlétisme et un peut de fitness/cross fit. Et il y a exactement les mêmes phénomènes !

Des personnes qui ne te parlent que de blanc de poulet ou de pointes, se lèvent à 6h du mat pour aller lever du poids ou courir 10km et son prêt à sacrifier leur réseau social et même leur santé ! La dépendance au sport, elle est réel et peut être dangereuse physiquement mais aussi socio-psychologiquement !

Quand ça reste du plaisir, c'est merveilleux, mais passé un certain niveau, c'est de L'ADDICTION.
Là, à lire la personne qui écrit le poste, c'est de la souffrance, une dépendance au cheval... il faudrait qu'elle change un peu d'air..

Bonjour tout le monde !

Je me permet de vous faire partager mon ressenti.

J'ai 22 ans et 17 ans d'équitation (bien plus si on parle simplement de côtoyer les chevaux).
Je suis née sur un cheval si puisse-je dire, ma maman est propriétaire de chevaux depuis ses 18 ans, mes sœurs ont également leurs chevaux et pour ma part, je suis officiellement propriétaire depuis mes 11 ans.
Actuellement, j'ai un chéri depuis 3 ans, on vient d'acheter une maison, nous avons un chien et 3 chevaux.

Ma jument (que je travaille régulièrement) est en pension dans une écuries où je fais des extras, je nourris quand les propriétaires sont absent, 43 chevaux à nourrir matin et soir environs 8 à 14 fois par mois environs et en contre partie je ne paie pas de pension. Ma jument bosse au moins 4 jours par semaine.
Mes deux hongres sont dans 10 hectares, un a une DP et l'autre je le manipule seulement car tout juste 3 ans. J'ai la chance que les 2 pensions se trouvent à 15 mn et qu'elles sont à 10 mn l'un de l'autre.
Je travaille également, des fois ça me fait des journée de 5h à 20h30, si je m'organise bien.

A côté de ça, j'ai une vie, quand avec mon chéri on à le même jour de repos, je me contente d'aller faire une simple visite à mes loulous, je sors, je vois des amis, la famille, je m'occupe de ma maison...

Alors oui, des fois j'ai une grosse flemme ou des passes durant lesquels je ne fais que du travail à pied durant plusieurs mois... Mais je ne me lasse jamais d'eux..

Mes chevaux, c'est ma thérapie, mon moment où je me vide l'esprit.. J'en ai plus que besoin !
Mes amis, mon chéri... Peut être qu'un jour, qui sait il me tourneront le dos.. Alors que je sais qu'avec mes chevaux je ne suis jamais déçu même si parfois ce n'est pas tout rose.
Et si les gens pensent que je parle trop chevaux alors tempi.. Je vis pour moi.

Peut-être qu'un jour je vais m'en fatiguer, on ne sait pas de quoi la vie est faite.. Mais pour le moment tout mes sacrifices pour mes chevaux je les assument pleinement et je ne les regrettent pas.

linoa18

Mais parceque tu le vies bien, tu as su trouver le bon équilibre. Ce n'est pas le cas de tout le monde.. On connait tous des personnes qui en soufrent, et pour ces personnes là, tout ce que je veux dire c'est "la vie ne s'arrête pas QUE au cheval".

Après, sur les idéals de vie, on ne peut pas trop discuter, chacun le siens. Mais quand notre "idéal" se transforme en enfer de contraintes, de stress et qu'on n'est pas heureux. Et bien il faut changer !

Le sujet de discussion est "quand la passion devient fardeau", pas "quand je vie bien ma passion"

Je ne sais plus qui parlait des chevaux à la maison, ici j'ai les 2 "dans le jardin", elles ont un abri, des parcs, pas de boxe...

Elles me prennent 30 à 40 min la semaine (nourris matin et soir + foin et eau) et 1h le we quand je change les parcs...

Quand je suis là en journée, je Passe les voir plusieurs fois mais 1 min à chaque fois (voire mm de loin)

Franchement, elles me prennent vraiment moins de temps que quand elles étaient en pension, (j'avais 1h de trajet) et je peux monter quand je veux

Pdt ce temps, soit mon conjoint m'aide soit il fait une activité à lui...

Si on doit partir un we, horsesitter et plus longtemps, elles retournent dans leur ancienne pension... je les laisse les yeux fermés sans aucun soucis et je n'y pense pas...

Aucune contrainte pr mon conjoint ou moi, je réduis les séances quand j'ai pas le temps, elles s'en plaignent pas...

Avec ce rythme, je tourne en CCE amateur + dress, je choisis mes concours et mes stages selon ce qu'on a prévu (mon conjoint fait de la compet aussi)...

Je ne veux pas d'enfant depuis toujours donc la pression de la "société" je l'ai là dessus et non sur notre rythme de vie... mon conjoint ne veut pas de mariage, comme ça ...

Je fais partie de ces propriétaires qui ne vivent que pour leur cheval
Mais je le vis bien je n'ai pas besoin d'autre chose en fait

Mon conjoint me force à partir en vacances (oui oui vraiment) et mon cheval me manque pendant toutes les vacances.

Bref tout ça pour dire que tu as le droit de t'offrir un break : mets les chevaux dans une bonne pension pré pendant un an ou deux et prends le temps pour toi

Sinon ce serait un très bon post pr les post style "convaincre mes parents d'avoir un cheval" car c'est ça la vraie vie du propriétaire

b3l3tt3 Quand l'équitation est un fardeau...

C'est exactement ça, sauf que contrairement à toi, j'ai tout arrêté.

A 16 ans, j'ai eu ma petite jument, une TF de 4 ans et demi G4. J'avais clairement pas le niveau au final, pas l'encadrement nécessaire et pas l'argent pour l'avoir. C'était mes parents qui payaient tout à l'époque.
J'ai aimé ma jument comme jamais j'ai aimé un animal. Quand à 18 ans j'ai commencé à travailler et à tout payer toute seule, Sarah a enchainé les problèmes financiers : coliques, boiterie, bouchons, lymphangite, etc.
J'ai changé au moins 5 fois de pension, ça m'a couté beaucoup d'argent, beaucoup de temps. Et en plus de ça, on n'a jamais trouvé un équilibre monté, y'a eu des périodes bien mais ça a jamais été fluide.
Chaque année je réfléchissais à la vendre.

Jusqu'en 2015, je décide de vraiment la mettre en vente, et cette fois-ci j'ai été jusqu'au bout, je l'ai vendue à une connaissance 300€ juste de quoi payer la dernière colique qu'elle m'avait faite. J'ai revendu tout mon matériel d'équitation, j'ai juste gardé la bombe car elle était neuve et que des fois si je pars en balade avec ma voisine ça sert toujours.

Alors oui j'ai eu un déchirement au coeur énorme, quand je pense à elle aussi surtout quand j'ai appris que celle à qui je l'ai revendu, l'a revendu aussi, me donnant une excuse pourrie (comme quoi elle changeait de région et ne pouvait prendre qu'un cheval, alors qu'au final elle est toujours la et compte pas partir). Je n'ai pas de nouvelles de ma jument, je sais juste qu'elle fait des balades avec une personne un peu âgée et au pré avec des copains.

Des fois je regrette, je regrette de ne plus avoir ce lien si particulier avec un animal, avec mon cheval. Quand il fait beau, je me dis que j'aimerais tellement aller voir ma jument brouter et rester comme ça dans le pré pendant une heure comme je faisais avant.

Et puis je réfléchis, et je repense à l'hiver, à comment c'était fatiguant d'y aller tous les jours ou tous les deux jours, à toutes les prises de têtes et les remises en question, à tout l'argent, tous les soucis vétos. Et au final, je ne regrette pas tant que ça.

Je suis entrain de construire ma vie, je vais m'acheter une maison, je vais certainement avoir des enfants à un moment donné. Avant ça, je vais me prendre un chien etc.

L'équitation a finit par être un poids dans ma vie, et ça m'a enlevé toute passion. J'ai perduré et lutté le plus longtemps possible juste parce que j'aimais ma jument et que je n'arrivais pas à m'en séparer. Mais l'équitation elle même ne m'attirait plus, me dégoutait plus qu'autre chose...