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L'équitation est mon fardeau
Posté le 06/10/2017 à 17h17
fugae
Posté le 06/10/2017 à 17h17
b3l3tt3 Perso, je n'en parle plus. D'une les conversations sur les sacs à main m'ont toujours saoulé à un point pas possible, et de deux, je ne vois pas pourquoi je devrais faire semblant de m'y intéresser ! Sans parler des vacances. Perso mes collègues me disent "c'était super, j'ai bien profité", et basta quoi. Ils ne vont pas venir fouiner en disant "et toi, tu pars où, quand, avec qui, comment, combien d'étoiles ont tes hôtels et combien de croisières fera-tu cette année ?".
On discute de trucs qu'on a en commun - l'amour des bestioles (différentes), de la bouffe (on est des gourmands européens), des gadgets high-tech qu'on ne peut pas s'offrir et... bah, de boulot quoi.
Je crois qu'on a pas d'autre moyen, et de meilleur moyen d'ailleurs, que de s'assumer totalement.
Mes chevaux font partie de moi, je les assume totalement même si ce sont de glorieux petits tas de boue qui ne m'apportent aucun prestige social. Ça m'agace parfois, mais au fond, ça me va.
Mais Rome ne s'est pas faite en un jour...
Souvent on a quand même besoin qu'une passion nous valorise, c'est assez humain. Alors avec mes bestioles je fais des choses qui parfois me permettent d'être bêtement fière d'eux. Des photos sympa, le compte des bornes qu'on a parcouru, ou le récit d'une vadrouille sous les feux d'artifice.
C'est bénin peur eux (oui oui, même les feux d'artifice), et moi ça me permet d'avoir une image positive de ce que je fais avec eux, que je peux véhiculer (ah, le charmes des réseaux sociaux) et qui font dire à mes amis lointains ou non "Ah oui, c'est ça qu'elle fait avec ses chevaux" et plus "Je ne sais pas ce qu'elle fout là-bas à Trifouilly les oies avec ses poneys crasseux là".
Peut-être que c'est ce dont a besoin, un petit coup de boost au moral... et à l'égo ?