Ca me rassure de lire vos messages !
criniereblonde Je suis une récente proprio (bon, bientôt un an :p ) mais pareil que toi pour l'envers de la médaille ! Je dois tellement casser les pieds à ma monitrice. Toujours à poser des questions, à me poser des questions, à me remettre en question... et à m'inquiéter pour si, pour ça. (mais bon, des fois elle en rigole de dépit. Arf)
Pour moi, le souci est réellement financier. J'y vais deux fois par jour, je suis à vélo donc je fais du sport et j'économise, c'est cool... mais je viens d'emménager, je suis une smicarde et j'ai personne en soutien derrière moi. Donc je n'ai que ma pomme sur qui compter !
Donc pas mal de sacrifice : non, je n'achèterai pas le dernier jeu qui vient de sortir et que j'attendais depuis des lustres. (ni la VR gngngn) (on se refait pas) Niveau nourriture, je n'achète même plus de viande, de lait, de fromage... bref, tout ce qui n'est pas forcément utile à une bonne alimentation et qui coûte cher (mais je carbure en légumes et en fruits !). Le loisir à côté, pareil, je limite énormément... je passe mes sous dans l'équitation : la pension, l'entretien, les cours, son confort... et je mets de côté dès que j'en ai l'occasion pour pouvoir assurer en cas de pépin.
Puis je me pose des questions sur mon futur. Moi qui voyais des voyages, un camion aménagé, un joli cheval d'ici deux-trois ans... ben tout se retrouve chambouler. J'ai eu un coup de foudre, c'est inexplicable, ce n'était absolument pas prévu...
Mais bordel, ça vaut largement le bonheur que je vis avec mon gros. Si on doit finir notre vie avec nos compagnons à quatre pattes en galérant, c'est juste qu'on ne pouvait être heureux que de cette manière. C'est ce que je me dis. Sans eux, je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui. Alors certes, porter ce "fardeau", s'angoisser pour savoir comment on va finir le mois, culpabiliser quand les courses s'élèvent un petit peu parce qu'on a eu envie de se faire un petit plaisir, aller bosser en étant malade comme un chien parce que merde, les jours de carence... je préfère ça, plutôt que de me dire "putain, je vais rentrer chez moi, et ?" "pourquoi je fais tout ça ?"
Ca donne une raison de faire tout ce qu'on fait, de se battre, de se donner des objectifs et de corser un peu la vie. Si on me donnait le choix de revenir en arrière, ben je serais incapable de refuser. Et pourtant, je me prévoyais du temps !
Mais je pense que si le destin a voulu que nos chemins se croisent, et que ma langue se délie par miracle, c'était pour une raison.
Toujours le stress de l'accident...
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