L'équitation est mon fardeau

heyyouhey

Pour la pompe à eau non, personne pour m'en prêter. Du coup j'ai un tonneau de 250L d'eau que je mets dans la remorque du quad et je le rempli et le vide au sceau. Comme a l'époque. On fait avec...
Pour les box je n'ai vraiment pas le choix. Mes deux vieilles de 31 et 32 ans sont hyper sensibles avec la boue et autant dire que pendant des années des gales de boue, on en a mangé. Elles perdaient de l'état x10 en restant H24 au pré l'hiver (avec 80cm de boue ça leur demande beaucoup d'effort pour marcher, ça les empêche de se coucher et donc de se reposer etc...) bref ! Du coup je ne sais pas comment faire. On a des solutions, on a des options mais autant dire qu'elles ne plaisent à personne, ni chéri, ni pour les juments, ni moi ! Pour les chasseurs... Je dirais que chasseur ou pas, c'est leur comportement qui est inadmissible ! Ils pourraient être ouvriers que ce serait la même chose pour moi, ça me gave !

Pour répondre à certains messages, avoir ses chevaux à la maison c'est un rêve pour tout le monde mais ce n'est vraiment pas du luxe. Après, je l'ai bien voulu et j'en assume les conséquences de A à Z. Je serais une propriétaire feignante, je dirais "aller, tout le monde dehors à l'année, un RoundBaller au milieu du parc, de l'eau et démerdez-vous !"... Malheureusement je ne suis pas comme ça. J'ai des terrains qui sont en location donc je ne peux pas me permettre de les retourner tous les hivers sous peine de retrait et/ou que l'herbe ne pousse plus (ça m'est arrivé pour une parcelle de 2Ha ça m'a suffit comme perte...), j'ai deux juments de 31 et 32 ans qui pourraient rester dehors à l'année si les terrains étaient commodes, hors ce n'est pas le cas, et après des années (et chaque année) à soigner 3/4/5 gales de boues, appeler l'osthéo car des chutes dans la boue, les voir maigres et fatiguées... Non merci, j'ai choisi le box ! Et utilisé intelligemment, le box, c'est bien (Ou du moins dans certains cas, c'est mieux!) et chez nous c'est tout simplement un indispensable. Je passe en moyenne 3h/jour à m'occuper des à-côtés pour les juments, en plus des cours, du boulot, de l'entretien de la maison, etc. L'été, autant dire qu'on est contents. Parce que même si ça reste encore beaucoup de boulot, c'est quand même plus agréable de les voir dehors h24, de les avoir dans notre dos en permanence quand on fait les clôtures, qu'on nettoie les terrains... !

Enfin bref, j'ai pas choisi l'option la plus facile mais je ne conçois pas que quelqu'un d'autre s'occupe de mes chevaux, loin de moi. J'ai toujours dit que je serai propriétaire quand j'aurai des terrains, une maison et les finances. Le problème étant qu'avec le remembrement ça a tout foutu en l'air depuis deux ans, que la situation s'aggrave et que la situation aujourd'hui nous pousse, chéri à moi, à peut être déménager pour trouver une vieille ferme pourrie avec des terrains confortables à offrir aux juments pour les laisser dehors à l'année et en même temps avoir moins de boulot. Je pensais pas faire ça un jour mais si je dois vivre dans la précarité la plus totale pour offrir une vie meilleure à mes juments alors je le ferai et ça durera le temps qu'il faudra.

tartine88 D'acc, pour le box en effet c'est compliqué là.. a part bien les couvrir ou les changer de pré..

Complètement, chasseur ou pas c'est leur comportement

tartine88 En effet, retourner la terre ne sert à rien (sauf très mauvaise prairie). Ton chéri est aussi passionnée de chevaux ou c'est par alliance?

Je suis dans la même galère, terrains en location et j'ai pour projet d'acheter une maison avec beaucoup de terrain ou je ferais ce que je veux pour le bien-être de mes animaux.

J'ai eu l'opportunité de vivre les deux, auparavant mes animaux étaient sur des terrains m'appartenant, en face de la maison, bref le truc parfait, j'avais aménagé un box "fait maison" mais j'en voulais toujours plus : + terrain, + de box et des vrais box, +++ et maintenant que je suis locataire je m'en rends compte de la chance que j'avais... Et le casse tête et le temps en moins que ça prenait quand j'avais mes terrains.. C'était tellement mieux, plus simple, je sortais en pyjama faire un coucou, je les voyais de ma fenêtre, si j'avais pas envie de les sortir (du pré) je pouvais toujours m'assurer d'un simple coup d'oeil que tout allait bien...

Donc selon moi, avoir ses propres terrains, près de chez sois c'est clairement le paradis et y a aucune meilleure condition d'avoir des chevaux, c'est ce qui prend le moins de temps et le moins d'argent. Maintenant on a pas tous la chance de pouvoir le faire... En attendant on essaye tous de faire au mieux et c'est le principal, Tartine88 je suis sûr que ça va aller en plus les beaux jours reviennent c'est bientôt fini et tu auras l'occasion de réfléchir à tout ça pour l'année suivante!

Courage

Je ne sais plus depuis combien de temps je n’ai pas partagé mes misères sur ce post et je pense que ça mérite d’être souligné :

Ma jument est en pleine forme, elle est belle comme tout et a un super moral. On a eu un peu de mal avec les premières chaleurs mais maintenant elle donne beaucoup et progresse vite.

De mon côté j’en bave comme pas possible mais je découvre de nouvelles et super sensations, je sens que je progresse aussi.

Tout ça c’est beaucoup de bonheur.


Ceci dit j’ai repris les concours et je n’ai plus un sou en poche. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir faire comme si de rien n’était...

b3l3tt3
J'avais suivi ton post et je suis contente que ça ailles mieux avec ta jument!

Bon visiblement c'est le porte-feuille qui va mal maintenant... Mais il y a au moins du positifs si tu te fais à nouveau plaisir à cheval

brax c’est très gentil de ta part


Je dois reconnaître que l’amour que je porte à ma jument est débordant en ce moment !

Pour les finances... je fais l’autruche, on verra bien.

Je ne sais pas combien de temps ça fait que je suis ce post mais surtout que je n'y ai rien posté... Mais je crois qu'il tombe à pique ce soir. Je vais peut être faire un hors sujet complet par rapport à l'équitation, mais où déverser mon sac ?
J'ai toujours été une fille ambitieuse et déterminée à réaliser mes rêves malgré les difficultés et les épreuves. C'est ce qui m'a permis de partir à 500km de chez moi pendant deux ans, pour revenir finalement chez ma mère avec qui je ne me suis jamais entendue. J'ai acheté mes juments à l'âge de 16 ans et demi, juments que je finançais en travaillant dans une firme d'import export de produits naturels et sauvages en ayant bien évidemment quitté le lycée. Donc je n'avais jamais passé le bac. D'une mère alcoolique je suis partie chez ma grand-mère et a 18 ans, j'étais autonome financièrement, socialement, administrativement. Je n'ai plus de parents depuis ce jour. Entre temps j'ai racheté Tartine, ma comtoise, j'ai eu le culot de partir de mon taff parce que le patron m'avait mise face à un ultimatum : pour être augmentée, faut passer sous le bureau. Je suis partie et j'ai eu la chance dans mon malheur de trouver un travail en intérim dans lequel je suis toujours à l'heure actuelle mais sans certitude de toujours y travailler (l'intérim c'est que de l'intérim...). J'ai l'impression de m'y plaire même si l'ambiance n'est clairement pas bonne et que sans les clients pour me "changer les idées", je ferais certainement un burn-out. Peu après avoir trouvé ce job je décide de tout faire pour reprendre le lycée, où je suis rentrée en fin de première pour avoir une place en terminale. Jusque là j'ai eu une opération, le permis à passer et à payer, une voiture, l'assurance et les papiers qui vont avec, et jusque là j'ai toujours bien gérer le stress.
Et maintenant que je suis en Terminale, que j'ai 14,*** de moyenne générale, que mes professeurs ne font que de me complimenter, que je suis acceptée dans la fac de droit de ma ville dans laquelle je rêve d'aller depuis toujours pour faire un jour le métier de mes rêves dans le droit (Avocate ou procureur !? ), que je suis presque sûre d'avoir le bac, que je vais travailler pendant les vacances et revoir mes clients....

Et bien de recommence désespérement mes crises d'angoisses et mon stress constant et perpétuel du lever jusqu'au coucher, à faire des cauchemars la nuit et à réaliser à quel point tous les efforts faits jusque là me mène à un choix difficile à faire. Pendant trois ans, je serai en licence dans ma ville, avec mes chevaux et mon chéri près de moi et mon boulot à proximité. Mais après !!! Après, il faudra envisager de déménager, de gérer le problème des chevaux, de gérer la situation de chéri qui ne voudra pas forcément partir. Et s'il ne veut/peut pas déménager, que je dois continuer mes études à l'autre bout de la France... je vais devoir faire un choix. Mes études, mon avenir dans le droit, ou mon chéri et mes juments !

Cette situation me met dans un état de stress et d'angoisse incontrôlable. Les examens arrivent et je commence à baisser les bras, en me disant "A quoi bon ? Si c'est pour réussir ma vie et abandonner mon chéri et mes chevaux, ce n'est pas la peine"... Je suis triste, déboussolée. La situation va déjà être beaucoup plus difficile, moins présente pour mes juments, moins présente pour mon chéri...

GRRR je sais pas où je vais mais j'y vais...

tartine88 Tes rêves !! Tes études !!
Ton parcours est formidable et surtout, surtout ne lâche rien !
En 3 ans il va s'en passer des choses dans ta vie.. tu ne sais pas ce que l'avenir te réserve...
Mais ton futur boulot, non seulement en plus de pouvoir t'epanouir, c'est ce qui te permettra d'assurer ton avenir, tes chevaux inclus.
C'est juste méga important.

Tu as encore 3 longues années devant toi.. alors fête ton bac, profite du présent et soit heureuse ! Bravo à toi et ne lâche rien !

tartine88
Qu'ils sont lourds ces fardeaux que tu ne portera jamais...
C'est un bouleversement ds ta vie mais il s'agit d'avancer pas à pas. Tu as surmonté tellement d épreuves ! Tu trouveras sans aucun doutes les solutions le moment voulu

J'en ai discuté avec chéri qui m'a dit plus ou moins comme vous : mes études avant tout, moi avant tout. Mais surtout d'ici trois ans, la situation aura sûrement changé.
Je ne comprends pas pourquoi je me sens d'un coup si défaitiste à ce point alors que mon rêve de gosse est enfin pleinement concret.
Je crois que j'ai peur. Avis une idée tellement idéalisée des choses que le moindre petit cailloux sur le chemin est susceptible de me faire tomber. C'est stupide je sais mais c'est comme ca

Salut tout le monde.

Ça fait un moment que suis ce sujet, et j’avoue me retrouver dans pas mal de vos histoires, mais aujourd’hui je me lance.

Voilà, je suis en formation dans le domaine du social, je suis en 2éme année, plus qu’une et cette situation de pauvre....d’étudiante pardon, sera terminée.

Comme beaucoup le savent, quand t’es étudiante, tu roule pas sur l’or..
Avec les 390€ de bourses faut pouvoir payer le gasoil de la voiture, l’assurance, le forfait téléphone, et la pension du dada que tu as cru pouvoir assumer comme une grande.

Sauf que, la vie te rappelle à l’ordre, fin......pour le coup c’est mon banquier qui m’a appelé.
Après avoir fait le tour de la question, chercher à grappiller de l’argent à droite à gauche, le verdict tombe. Faut vendre le cheval.

Devoir se séparer d’un animal qui, justement, était là quand rien allait, juste pour des raisons financières, c’est quelque chose de très douloureux, et que je ne souhaite à personne.

Après 2 mois sans monter à cheval, je me dis que je vais peut-être pouvoir me réinscrire en club... 1h/semaine, financièrement ça passe.

SAUF QUE, l’annee Prochaine, c’est à dire septembre prochain, le temps que les bourses arrivent, je ne serais pas payé avant mi-novembre. J’ai jamais trop compris ce système, en novembre ils nous filent tout d’un coup. Mais en Septembre - octobre, j’ai essayé de pisser dans le réservoir de ma voiture, elle n’a jamais démarré.

Donc pour résumer, POURQUOI MA MÈRE NE M’A T-ELLE PAS INSCRITE À LA DANSE QUAND J’ETAIS PETITE AU LIEU DE ME FAIRE ASSOIR SUR UNE BÊTE QUI COUTE 2000€ MINIMUM.
Sans parler des frais annexes bien-sûr.

Aujourd’hui je penses à tout ce fric que j’ai dépensé pour cette passion, et tout le fric que je vais encore dépenser.
Bien sûr que ça me procure énormément de plaisir, c’est ma passion, personne ne m’oblige à monter.

Mais c’est aussi un trou que j’ai creusé et dans lequel je balance le peu d’argent que je gagne. Et malheureusement, l’argent ça ne pousse pas.

En tout cas, c’est décidé, si plus tard j’ai une fille, je l’inscris à la danse

C'est sûr que l'argent c'est le principal problème pour avoir un cheval... Lorsqu'on a les finances pour l'entretien, c'est jamais aussi stressant, car on sait qu'on peut faire appel à un pro si on ne parvient pas à gérer seul... Dès qu'on est en situation tendue c'est beaucoup plus compliqué

tartine88 Déjà j'admire beaucoup tout l'investissement que tu mets dans tes deux retraitées, c'est vraiment beau de s'en occuper ainsi tous les jours...

Ensuite je me reconnais un peu dans ton dilemme ici. Je suis venue en ville pour mes études, j'ai rencontré mon chéri ici et maintenant on vit ensemble. Mais je sais très bien que dans mon secteur, un jour il faudra retourner à la campagne pour trouver un CDI, et que chéri ne pourra pas forcément me suivre, et que mon cheval est bien ici et je ne sais pas comment je pourrais l'emmener loin... Je n'avais pas forcément imaginé avoir un cheval si tôt, je pensais au début attendre d'avoir mon CDI à la campagne avant. Et puis, face à la difficulté d'insertion pro dans mon secteur d'activité... Là j'ai eu un bon CDD j'ai décidé de me lancer, car "pas envie d'attendre encore dix ans"...

Bref, lorsque je pourrais bouger, je n'hésiterai pas une seconde, même si ça sera super dur pour poney et chéri. Pour le budget aussi, car assumer un cheval à distance et payer un loyer seul ça fait une grosse différence. Mais je sais que plus tard, mon chéri se débrouillera pour trouver un job dans le coin, même si ça prend du temps. Je sais que je trouverai un endroit sympa pour rapprocher poney, même si ça prend du temps également. Et je me dis que question budget ça ira car alors je serai en CDI (je ne bouge pas sinon haha)

Pour toi, c'est un peu comme ça qu'il faut voir les choses : il faut avoir confiance en l'avenir. Tu as fait une démarche impressionnante pour en arriver là, tu es passée par des étapes pas faciles et à présent tu as bossé dur pour réaliser ton rêve. Poursuis-le, et crois en toi! La "transition" loin de tes chevaux et de ton chéri ne sera pas facile, mais ce sera la dernière étape difficile à franchir avant d'avoir tout ce dont tu rêvais. Car ton chéri finira par te rejoindre. Car tu finiras par trouver un terrain mieux pour tes chevaux. Bref, ce n'est pas "soit l'un soit l'autre", mais plutôt "l'un après l'autre car chaque chose en son temps".

C'est normal d'avoir peur de l'inconnu, peur du changement et peur d'abandonner ceux que tu aimes. Mais ce n'est que partie remise, aie confiance, vous serez tous réunis un peu plus tard

tartine88 Je n'avais pas de cheval pendant mes études mais j'ai aussi beaucoup angoissé un peu vers la fin du master et au moment du bac aussi. ce sont des périodes de transitions et c’est pas toujours facile à gérer.
Car oui ça fait peur, un peu comme si on sautait vers l'inconnu.

Mais pour se lancer dans la vie active il faut finir ses études. Donc si tu peux essayes de profiter au maximum de tes années fac, profites de cette insouciance du moment présent. Tu fais tes études, tu es bien, tu es en situation posée temporairement c’est très bien. La fac c’est aussi pleins de nouvelles choses, des nouvelles têtes, un fonctionnement différent.
Tu sais où tu seras pendant 3 ans, 3 ans ça te laisse le temps de te préparer. Mais profites
Le reste ça viendra après.

Si tu fais des stages, profites en pour te faire du réseau, gardes biens tous les contacts quelque part sur une feuille ou sur ton ordinateur. Ca pourra toujours servir quand tu chercheras du travail.

A la fin de mes études je n'avais pas beaucoup d'attaches alors j'ai fais le choix de partir à plusieurs centaines de km pour prendre un poste. C’est pas toujours facile mais ça se fait.

Nous sommes au 21e siècle, les technologies aident à discuter avec son chéri, il y a des trains et des avions le temps de réussir à habiter de nouveaux ensemble.
Les chevaux savent nous attendre, quand on les retrouve après une absence ils sont toujours là, fidèles à eux mêmes, comme si on n'était pas partis. Et puis des chevaux ça se transporte.

Si les crises d'angoisse sont trop dures à gérer, essayes de voir pour faire quelques séances qui t'aideront à gérer ce stress (sophrologie ou autre technique).

Merci à vous pour vos retours et vos partages d'expérience. Comme dit plus haut, j'ai tout de même discuté avec chéri pour savoir un peu comment ça pouvait se passer et auquel cas, il a essayé de me rassurer. C'est à dire qu'il m'a clairement exprimé que d'ici trois ans, de l'eau aura coulé sous les ponts, que d'ici là on aura peut être déjà déménagé dans une autre campagne plus proche d'une grande ville ou alors, en envisageant le pire du pire, on se sera peut être quitté et le "problème" des chevaux ne sera donc plus un soucis une fois la licence en poche. On a bien évidemment tout évalué et il m'a dit qu'au lieu de paniquer, je pouvais plutôt être fière de moi d'en être arrivée là malgré tous les obstacles et toutes les merdes (pour ne pas le dire autrement) que j'ai accumulé et surmonté. Que mon rêve était à portée de main, que je n'avais qu'à passer le BAC et l'avoir pour toucher mon rêve du doigt et que d'après lui, ce n'était qu'une fioriture à faire, rien de bien douloureux. Il croit en moi et c'est magnifique, mais il m'a aussi dit que si je devais partir et que lui ne pourrait pas, il s'occuperait des juments, en reprendrait pleinement la charge (sauf financière car je le refuse) et me laisserait partir où bon m'est nécessaire.

Le problème pour moi n'est donc pas de l'ordre du physique ou de l'organisation mais plutôt de l'ordre psychologique et moral. Lorsque je suis parti à 500km de chez moi, j'ai quitté chéri (qui était alors qu'un ami à l'époque et on s'est mis ensemble dans le courant de la première année) et il m'a déjà attendue très patiemment pendant un an et demi, avec tous les problèmes relationnels que vous pourriez facilement imaginer. Et moi, sincèrement, je refuse de revivre cela. Je refuse de souffrir de nouveau, de me sentir seule, de ne plus avoir de raison de me battre tous les jours près de moi (mes juments, mon chéri, mes amis, ...) et surtout je refuse de le faire attendre encore. Déjà qu'aujourd'hui, je ne suis pas 7j/7 chez nous, que parfois on ne se voit pas pendant une semaine (moi en déplacement ou problème véhicule par exemple) et c'est difficile alors je n'imagine encore une fois de mettre notre relation à distance. Je ne veux pas que ça casse, que ça craque, que ça dure dans un vide absolu.

Donc là, je suis calmée. Ma crise existentielle étant passée, je me concentre dorénavant sur mes épreuves du bac dont mon oral de droit qui vient dans deux semaines. Et puis les écrits, et puis les oraux... Je vis au jour le jour, je profite de ce je peux (j'ai même profité du coin de la fenêtre dans la tempe en prenant mon ordinateur ) et je vais aussi profiter de mes juments même si ce n'est qu'un strict minimum actuellement.