hisatis39 Alors pas du tout !
Et ce n'est pas non plus le retour que j'ai eu de la pro.
Je ne me sentais absolument pas stressée
Pour le licol il n'est absolument pas serré, il est un peu haut parce qu'il est trop grand.
Baroudeur à un soucis aux cervicales qui lui cause de grosse migraine du coup il anticipe toujours le moment du serrage du licol. On a d'ailleurs un code, s'il met ça tête dedans, il m'autorise à le faire, si c'est moi qui lui mets la tête dedans avant qu'il ne soit prêt il lève fort la tête yeux exorbités.
Du coup maintenant effectivement il va falloir travailler à ce qu'il n'anticipe pas la douleur.
Pour l'étrille a 2:52, je cesse car il montre des signes de décontraction alors que jusque là il était tendu, on le voit bien juste avant : sous gorge contracté, oreille qui ne bouge plus et nez contracté et queue immobile.
Pour lui cesser le contact et s'éloigner est une récompense, et d'ailleurs je ne cesse le contact que lorsqu'il fait un report de poids vers moi pour valider le fait qu'il vienne contre la brosse.
D'ailleurs pendant le cour on m'a dit que j'avais bien agit.
Sur le signe de tête à 3:01 il se retend légèrement : les yeux ne clignent plus, et il bloque sa respiration quelques secondes. Je l'ai plus vue comme "je veux chasser les mouches mais ne suis pas à l'aise avec l'endroit où est la longe" d'ailleurs là aussi signes de relâchement quand je recule la longe.
Après je suis d'accord avec toi pour dire qu'il préfère l'étrille au bouchon.
Pour la partie bouchon justement, déjà point important à noter on n'est pas du même côté (fallait que je fasse 10 min de vidéo et le pansage entier durait plus de 30 minutes donc j'ai mis un peu de tout).
Ensuite il n'a pas peur que je lui mette le bouchon dans l'œil, le problème c'est la zone du corps, d'ailleurs il fait la même tronche avec le spray.
Ensuite il se détend quand je m'éloigne de la zone et paf j'y retourne donc effectivement erreur de ma part.
Pour le dos effectivement on a petit mouvement de lèvre du bas au niveau du garrot, en revanche tout se fige dès que j'arrive sur les lombaires : les yeux ne clignent plus jusqu'à ce que j'enlève la brosse, le nez est complètement contracté et les oreilles figent aussi.
Là où je pose ma main il y a une grosse contracture, c'est dur et chaud d'où le pincement de lèvre car le soin est trop fort avec un doigt donc hop je pause la main entière pour plus de douceur jusqu'à ce qu'il se détende et que la zone mollisse sous mes doigts.
Et là où je fais une erreur c'est qu'il se detend, je ne lui laisse pas le temps de respirer et vlam je repart en pansage.
Pour les fesses j'ai l'impression qu'il a le cul entre 2 chaises, a la fois tu as la lèvre supérieur qui s'avance légèrement mais en même temps tu as des signes de contraction avec les yeux qui cessent de cligner, les oreilles et la queue figée. Donc effectivement je pense qu'il y avait quelque chose à aller chercher que je n'ai pas vu.
Pour le postérieur je suis allée trop vite, en fait j'ai commencé à partir avant de lâcher donc il s'est retrouvé comme un con. En fait il s'est dit elle part, je lâche, ah bah non, tiens en fait oui.
Pour les crins effectivement je lève un peu fort mais je ne tire absolument pas, les crins son tout juste tendu pour mettre du produit dessous. Par contre effectivement on voit pas mal de tension au pchit.
Pour la laque à droite je cumulé 2 erreurs, il n'est pas à l'aise avec le pchitt et avec cette zone, et moi j'addittione le 2, forcément ça ne peut pas marcher.
Pour la tension, j'ai naturellement une forte tension dans les épaules, y a pas que le cheval qui doit voit l'osteo
Du coup effectivement j'ai besoin d'étirer régulièrement pour pouvoir détendre, juste respirer ne suffit pas malheureusement et je dois vraiment me concentrer pour passer au dessus de mes compensations et lâcher mes épaules, c'est peut-être pour ça que tu as l'impression que je suis tres tendue
Je ne regarde pas ses pieds en me disant tu me gavés, ce n'était pas du tout mon état d'esprit. Il a marqué une tentative de décontraction avec léger mouvement d'encolure vers le bas. Donc je cesse le mouvement du pchitt pour récompenser. Si je regarde par terre (d'ailleurs je regardait la longe) c'est pour enlever toute intention sur lui et lui offrir une vrai pause. Par contre il recule effectivement car même s'il y a un peu de détente, il n'est toujours pas à l'aise avec l'objet que j'ai dans les mains.
Personnellement je préfère l'autoriser à retourner en zone verte de lui même temps qu'il le fait dans le calme.
La machouille n'est pas qu'un signe de soumission, c'est également un signe de relâchement et la c'est associé à d'autres donc le fait qu'il recommence à cligner des yeux, que la tête rebouge un peu, que le postérieur se met quelques secondes au repos et que la queue redevient mobile.
Par contre je suis d'accord pour la déconnexion. En fait étais dans mon idée de cool, c'est pas mal je laisse là dessus pour l crinière je vis faire la queue, du coup je n'ai pas pris en compte ce moment. J'étais tellement focalisée sur mon etape d'après que je n'ai pas analysé ce moment et n'est donc pas réagit en conséquence.
Pour le toupet, je ne tire pas, mes doigts glissent dessus mon poing n'est pas fermé en terme de pression c'est comme quand tu passes ta main dans tes cheveux.
Le souffle a 6:45 c'est qu'en faisant le toupet j'ai senti que la zone était complètement verrouillée donc je me remet en mode soin pour détendre ce ui lui fit du bien.
Pour le moment où il tourne la tête, il ne vient pas pour un câlin, il refuse que je passe à droite. Donc je félicite quand il me laisse passer et lui offre une pause mais effectivement il se déconnecté juste après donc j'aurais du redemander le regard et offrir la pause derrière.
Pour la crinière je suis d'accord que j'y vais trop fort et du coup ça l'agace ce qui est franchement normal.
Pour la dernière partie à 11:06 c'est normal qu'il n'aime pas, je tripatouille la tête pour faire lâcher la zone. L'osteo m'avait montré cet exercice en me disant que quand il secoue la tête c'est que ça commence à agir mais qu'il lutte pour ne pas lâcher donc il faut continuer. D'ailleurs c'est dommage on voit qu'il commence à lâcher avec une respiration qui devient plus profonde et la tête ui commence à descendre et paf le coup de feu qui fait que je perd tout
A la fin quand je le lâche, j'avoue que je n'ai pas du tout aimé le hennissement du poulain, j'ai eu peur qu'il se soit fait mal et comme Baroudeur est bien resté sur place et a bien attendu que je lui donne l'autorisation pour partir je n'ai pas percuté sur le coup et après en regardant la vidéo je me suis dit merde.
En gros ce qui ressort de la vidéo d'après ma prof c'est que j'ai 2 modes : le mode soin ou je suis concentrée sur lui et attentive, et le mode pansage où je suis concentrée sur ce que je fais comme si je brossais un tapis.
Il y a aussi un souci d'énergie, j'en met beaucoup trop dans le moment du bouchon et devrait plus le faire comme l'etrille.
Après je sais d'où ça vient, au début Baroudeur ne supportait aucun contact, on revient vraiment de loin et quand il a finit par tolérer le pansage on m'a dit de ne pas m'occuper de ses petites contractions et de faire comme s'il n'était pas tendu car il se tendait à cause du fait que je prenais trop mon temps. Donc oui on a augmenté son seuil de tolérance comme ça, mais moi ça ne me convient pas du tout ! Et je pense que cela aurait peut être pris plus de temps mais aurait été beaucoup plus qualitatif si j'avais continué comme avant.
J'ai quand même demandé son avis à ma prof sur la conclusion que tu en fais mais elle n'est pas d'accord avec toi. Pour elle il y a des endroits qu'il aime, et d'autres qu'il n'aime pas mais tolère et il faut que j'arrive à les définir plus précisément et à jouer en intensité et moment passer suivant les zones. En gros abordé le pansage comme un moment gratouille pendant un bon bout de temps avant de vouloir songer à le rendre propre.
En revanche elle ne me trouve pas particulièrement stressée, juste pas assez à l'écoute et je suis d'accord.
J'avoue avoir été blessé par tes propos. J'ai l'impression de passer pour une cavalière tortionnaire qui s'en bat les steacks des états d'âme de son poney, alors que je me creuse la tête tout le temps pour trouver comment m'améliorer (parce que lui il est parfait d'abord !
). La preuve en ait que je prend des cours sur le pansage parce que j'ai bien vu que ce n'était pas le top du top.
Ce qui me blesse c'est que l'on puisse penser que j'en veux à mon cheval ou que j'ai de la rancœur envers lui alors que je n'ai que de l'amour et de la reconnaissance pour tout ce qu'il m'offre au quotidien, et tout ce qu'il m'apprend chaque jour sur lui, la vie et moi-même.
Par contre de ce que je relève de ton intervention, c'est qu'autant je vois bien le moindre signe de tension décontraction, autant je ne vois pas du tout les signes d'appréciations. Par exemple le moment de l'étrille je ne l'avais pas du tout vu pendant le pansage, j'ai juste vu et senti quand il s'est relâché donc je vais m'atteler à être plus attentive à ce point.
J'ai d'ailleurs une réflexion qui m'est venue que je vous partage ici.
Citation :
.Premier cour vidéo cette semaine.
Après quelques jours à décanter tout cela j'en viens à constater qu'il est normal que Baroudeur ne fasse que tolérer le pansage. En fait depuis que je l'ai, mon but est de le rendre tolérant aux manipulations afin de pouvoir faciliter les soins s'il y en avait à faire.
En définitive il ne fait qu'appliquer ce que je lui ai enseigné jusque là.
A moi maintenant de voir les différentes activités que je fais avec lui autrement. Aujourd'hui ça y est, il est tolérant, ok donc maintenant on va se marrer un peu et on va jouer peu importe ce que l'on fait !
Je pense sincèrement qu'en changeant mon état d'esprit cela va forcément s'en ressentir sur mon observation, mon énergie et ma gestuelle.
Heureusement que je ne conduis pas haha 
) il n'y a pas de règle pré-établie, pas de protocole, bref, ce n'est clairement pas une méthode. Il n'y a plus d'exercices (et oui, l'équifeel IS OVER pour nous), plus de marche à suivre à proprement parlé. On fait tout par empirisme, ressentie, dans le moment présent. 
mais je crois qu'il faut le vivre pour comprendre le mécanisme. On fait avec les chevaux un peu comme avec les chats : nous nous attelons à la tâche pour gérer les parcs en PP, nous entretenons et gérons pour que les juments aient un lieu, un mode de vie et d'alimentation adéquats mais à côté de cela, nous n'attendons plus rien de l'animal si ce n'est qu'il soit comblé et heureux. Ou tout le moins que leurs besoins fondamentaux soient respectés et acquis. Et juste tisser un lien inter-espèces pour vivre ensemble sans être ni l'un, ni l'autre, en danger. 
L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".
