Nathaliewood, juste photographier une page d'un livre et citer un passage de texte hors contexte sans le comprendre est une chose - monter régulièrement chez un instructeur de l'école de légèreté et profiter en direct du savoir immense de PK est bien une autre.
La graphique et la citation que tu nous a mise sortent entièrement du contexte, car dans ce passage de texte PK parle des
limites du EED du à une
obliquité exagérée. (et non du fait que le cheval ne doit pas croiser comme tu veux faire croire).
Tu as écrit:
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D'ailleurs on voit ecrit:"plus il croise moins il engage:perte d'equilibre. Le cheval dérape en se croisant". |
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Quand tu cites ce genre de choses, tu devrais mettre le contexte. PK parle d'une flexion exagérée qu'on voit souvent et qui bloque la propulsion. En plus - si déjà tu cites quelqu'un comme PK, fais le correctement, car il a écrit que le cheval "dérape en se
creusant" pas en se croisant.
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Prenons une eed a 3 pistes,c'est celle qui est montrée sur le schema(et qu'on me dise pas que le schema n'est pas recevable quand on site souvent p.Karl quand on a envie,et que d'ailleurs le schema parle d'ee et pas d'incurvation)
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Tu devrais dire que le schema se trouve juste à côté du passage sur l'incurvation dans l'EED.
Voici la partie du texte dans son intégralité (Philippe Karl, "Une certaine idée du dressage - Odin à Saumur", Editions Belin 2008, page 47, voir graphique 10A):
"
Limites:
Si l'obliquité est exagérée, le cheval peut en arriver à s'entrechoquer les genoux. Le postérieur intérieur n'est plus en position de pousser la masse: atteinte au mouvement en avant. Plus il croise, moins il s'engage: perte d'équilibre. Le cheval dérape en se creusant. C'est une contrefaçon qui montre que 'plus n'est pas nécessairement mieux'.
En substance on pourrait dire de l'épaule en dedans, qu'elle permet de rassembler graduellement le cheval... une moitié après l'autre, en l'assouplissant et le redressant dans le mouvement en avant. Par définition elle induit un raccourcissement actif du diagonal extérieur... Autrement dit: une "diagonalisation" de l'allure, quelle qu'elle soit. C'est donc avec une grand pertinence que G. Steinbrecht qualifie l'épaule en de dans de "placer du trot".
N'en déplaise aux bauchéristes intégristes qui citent volontiers cette malencontreuse boutade: "l'épaule en dedans, c'est excellent... Je n'en fais jamais!"... cet exercice reste fondamental. En effet, comment douter qu'un travail aussi naturel qu'efficace dans tout les registres (souplesse, rectitude, équilibre) soit bien considéré comme "...le premier et le dernier des exercices à donner au cheval de selle"? La Guérinière."
Et pour ta belle phrase
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Apres c'est vrai si on fait google photo eed,il est difficile de pas voir de chevaux qui croisent.... |
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je t'invite à regarder les photos des livres de PK dans les "Dérives", chapitre "l'assiette du cavalier" (p.98 de la version allemande, je te passe mes excuses pour mon inexactitude, car j'ai prêté ma version française à une amie), sur lesquelles tu vois PK dans le plus beau des EED sur la piste - avec un cheval qui croise. Il a même fait exprès de mettre une fois le croisement des postérieurs, et sur la deuxième photo le croisement des antérieurs.
Mais comme tu l'as déjà sous les yeux, tu peux également jeter un oeuil sur la page 50 dans "Une certaine idée du dressage", la première photo en haut, avec les EED au trot. Sur cette photo on voit très bien le croisement (des antérieurs du cheval en tête, et des postérieurs du deuxième cheval.) Peut-être tu veux nous mettre un scan ou une photo de cette illustration comme tu l'as fait avec l'autre graphique?