Alors, je vais ajouter mon petit grain de sel, concrètement je ne souhaite pas activer un débat virulent. C'est bien souvent ce qu'il se passe lorsque l'on parle de l'enfermement d'un cheval au box VS sa vie en pâture.
Longtemps j'ai trouvé cela normal voire même plus rassurant d'avoir un cheval à rentrer au box. Je me souviens, il fût un temps, avoir parlé à mon père de faire construire un box attenant à la maison afin d'y rentrer mon cheval l'hiver.
Pourquoi? Eh bien pour ne pas qu'il ait froid, mais surtout parce que “
c'est comme cela que l'on fait, non?”
Puis, au fur et à mesure, j'ai commencé à explorer des chemins de réflexion différent: Réfléchir par moi-même et me renseigner sur le cheval et sa capacité à réagir/agir en fonction de certaines situations.
Il est vrai qu'à l'heure d'aujourd'hui, je suis contre un enfermement au box, sauf pour des cas irréfutables (immobilisation, par exemple)
Je suis bien certaine que le cheval peut s'en sortir dehors même par intempérie.
Il suffit simplement d'aller chercher plus loin qu'une solution de facilité (box, box, il ne mange pas en troupeau: box, il a maigri cet hiver: box, il a des problèmes de pieds: box...)
J'ai un cheval réformé des courses qui vivaient au box durant les cinq premières années de sa vie, avec polaire et couverture dans une région où la température descend rarement en dessous de -5°C.
Il s'est retrouvé du jour au lendemain dans une région où il fait -30°C certains hivers (là où il se trouve actuellement à 1100m d'altitudes) où il y a de la neige jusqu'aux genoux et où il vit dehors sans couverture.
Au contraire, l'enfermer dans un box me parait être une abération dans mon monde, alors que dans celui de quelqu'un d'autre, c'est vu comme un confort.
Il est formellement prouvé scientifiquement que le cheval est FAIT pour marcher pour sa bonne forme, gratter, manger pratiquement la moitié de la journée, pour ses pieds (nus de préférence) il doit bouger, et non stagner.
Vivre en troupeau, sur une surface suffisante voire plus que suffisante.
En réalité, ce qui pose problème dans certains cas, c'est bel et bien le goupillement de tout un assemblage de choses:
Des chevaux ne peuvent pas vivre dans un troupeau, soit:
Par un manque de surface pour un tel nombre de chevaux.
Un troupeau mal organisé, peu de chevaux, c'est un soucis que l'homme créer, une fois encore, puisque c'est nous qui mettons les chevaux ensemble, et les affinités (ou pas) existent entre chevaux.
Des chevaux non-habitués à certaines conditions
Des chevaux qui ne peuvent pas se déplacer de trop
Etc.
Et malgré toute la bonne volonté de certains propriétaires, si l'on fait la motié des choses, ça peut effectivement cafouiller.
Bon. Je ne vais ennuyer personne, ni harceler quiconque. Ce n'est pas mon truc, mais j'avoue que j'aime bien appeler à réfléchir sur certains trucs, et si ma foi, ça ne fait pas tilt, tant pis.
J'avoue bien volontier que si je n'avais pas de pensions adéquats à la bonne évolution de mon cheval en troupeau, je n'aurai pas pris de cheval.
Si les conditions de pâturage ne me convenaient pas, et si il avait fallu que je mette mon cheval au box parce qu'il n'allait pas s'épanouir complètement au pré par manque de certaines choses ; j'y aurai réfléchis à deux fois.