Frederique3560, Je suis ok avec tes écrits. Mais pas d'accord sur la réunion de ces deux termes.
L'habituation, chez le cheval, se fait obligatoirement, lors du premier contact avec l'objet, dans son environnement quotidien avec le choix de sa part de venir s'en approcher ou non.
Lors de la désensibilisation, c'est l'homme qui fait tout: qui approche l'objet, qui le met sur le corps du cheval. Ainsi, dans le cas de la désensibilisation médicale et de la désensibilisation des chuchoteurs, l'organisme aussi bien que le cheval subit une augmentation du contact sans qu'il ait cherché à avoir ce contact.
Mais je suis d'accord dans le deux cas, on obtient la même réponse comportementale: extinction de la fuite et de la peur. Mais le chemin n'est absolument pas le même.
Je souhaiterai préciser également que je parle du premier contact avec un objet dit inconnu et nous savons tous que le premier comportement envers une situation devra toujours être positif et se conclura par une interaction positive... Car ça sera ce premier comportement qui resurgira plus tard.
Uters, Ce que je propose n'est pas une méthode. C'est un concept étudié, décortiqué et compris prouvant que c'est la manière que le cheval a d'interagir avec son environnement. Je n'invente rien, tout vient de l'observation du cheval.
L'éthologie est une science. Et je pense que c'est toi qui confond tout entre le sans mors, la mode naturelle, la mode chuchoteur.
Et j'ai beaucoup de matériels. Pourquoi ? Car un cheval tu ne lui fais pas découvrir le monde, tu ne lui fais pas des stimulations cognitives sur de l’algèbre. Donc ce que tu exposes n'est rien qu'un préjugé.
Je parle ici bien d'un d'apprentissage dans la vie du cheval, souvent au début de son apprentissage avec l'homme.
Ainsi que les questions que tu me poses n'ont absolument rien à voir avec ce que je présente. De plus, comme tu le dis au début de ton topic, chaque cheval est différent et répondre bêtement à tes questions en énonçant une méthode n'a pour moi aucun sens.
Donc je le répète, je parle ici du premier contact avec un objet. Le cheval dans la nature ou même domestique, lorsqu'il rencontre un objet inconnu suivra les comportements que j'ai décris plus haut. C'est SA manière de faire. Alors pourquoi vouloir la changer alors qu'elle est efficace ?
Et alors là ta dernière question me laisse un peu perplexe. En quoi laisser un cheval regarder et comprendre la situation (donc SON environnement) c'est le laisser prendre le dessus ?
Au contraire, l'obliger à passer une situation inconnue en le tapant de toute les manières que tu veux ou même en l'obligeant ne l'aidera pas à avoir plus confiance en toi.
Il faut arrêter de croire que le propre du cheval c'est de dominer l'homme !
Llywood, Tu n'obliges pas un cheval à vivre avec cet objet puisqu'il peut l'éviter.
Dans un champs ou dans un autre lieu, c'est la même chose pour le cheval. La réaction de stress fasse à cet objet sera la même. En sachant, que le but est d'intégrer l'objet dans le monde propre de l'animal, dans son monde intérieur. Si en plus, il doit intégrer un autre lieu puis un objet inconnu, ça va être compliqué pour lui. De plus, l'habituation fait bien référence à l'habitude. C'est donc pour le cheval avoir l'habitude de voir. Ainsi c'est lui qui va gérer cette habitude, si au début il n'a pas envie de voir l'objet dans son environnement, il s'arrangera pour ne pas le voir. Et géra ensuite de lui même son habitude de voir l'objet.
Par contre, tu l'emmènes dans le manège, tu lui présentes l'objet 10 min dans le manège. Le cheval aura trop de choses à traiter pour pouvoir se concentrer sur cet objet et l'accepter de suite dans son environnement.
L'habituation fait bien appel à du
régulier.
On est pas dominant de son cheval, on est référent. Ce qui est largement différemment. On ne va pas virer son cheval du tat de foin car on veut manger du foin, ni de l'eau, ni d'autre chose. Je rapelle qu'être dominant c'est l'individu qui aura accès à une ressource privilégiée. Donc quoi qu'il arrive, le cheval nous donnera jamais ce statut de dominant car nos comportements ne ressemblent en aucun cas à cette attitude.
Si nous sommes référent, nous sommes accompagnateur comme tu le dis et donc dans la peur... ça je suis tout à fait d'accord.
Celia33, ton cheval n'a pas peur de l'objet mais de se qu'en fait le cheval. Si tu mets la cravache posée en hauteur, ça donne quoi ?
Gavrochette, un cheval qui a peur ne fait jamais exprès d'avoir peur. Il aura beau pas être en adéquation avec son humain, ces signaux de peur sont totalement "vrais".
Tu peux bien sûr lui demander d'affronter sa peur. Mais pas tout en lui faisant de l'inconfort car la situation est déjà pour lui très inconfortable: on lui demande de ne pas fuir face à une situation "danger" pour lui.
De même que Sam', je n'ai absolument pas dit que désensibiliser par les chuchoteurs, c'était frapper son cheval !
Par contre, j'aimerai précisé que même si je ne monte pas, ça ne veut pas dire que je ne puisse pas répondre à des questions en rapport avec l'équitation. Mais c'est comme tout, quand l'intérêt décroit, pourquoi poser des questions ?