| | J'ai un exemple bien précis en tête notamment: un cheval a qui ont demandé de faire un déplacement des hanches et qui a continué à le faire, sans demande de la part du cavalier, jusqu'à la piste et au lieu de s'arrêter vu qui il y avait la lisse de la carrière, il se l'ait prise |
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ça, c'est l'exemple type du cheval qui n'est pas avec le cavalier mais concentré sur autre chose. Tout le contraire de ce que les chuchotteurs demandent... (et d'ailleurs, tout cavalier classique aussi!)
| | Personnellement, je ne vois absolument pas l'intérêt de vouloir ressembler à l'équitation et l'éducation classique que je trouve sans intérêt et trop rigide... Donc pour moi ce n'est pas une référence ! Même si c'est comme et qu'on le voit en classique, c'est au contraire pour moi pas un gage de qualité. |
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Je peux le comprendre, et dans ce cas, en effet, j'ai plus grand chose à échanger avec toi côté équitation ;)
Je pensais également ça ya quelques années, j'ai changé d'avis, et maintenant, je m'éclate en dressage! et ma jument apprécie, ce que je ne pensais pas possible ; elle est en train de changer physiquement, aussi, un truc de fou! Et enfin, je pense que je vais la préserver pour qu'elle vieillisse mieux, car elle apprend à me porter correctement (elle qui est faite en descendant, plus arabe le nez en l'air, et feignasse en prime lol)
C'est le genre de trucs tout à fait personnel qui ne se discute pas!
| | Pour moi un cheval à qui on de répéter sans cesse la même chose avec notamment des méthodes telles que confort/inconfort ne peut garder une énergie et une motivation suffisante afin d'être présent en permanence... d'où cette impression de lobotomisation... |
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Je parle de mon cas à moi, hein.
Pour le travail au sol, on va dire que ça a duré une bonne année avec ma jument pour que je trouve l'équilibre dans le langage corporel. C'était pas tous les jours, mais une à 2 fois par semaine, et généralement avec des copines pour se coacher mutuellement. ça a commencé par les basiques bouger de hanches, épaules, reculer, désensibilisations, travail sur la peur en extérieur. ça s'est transformé ensuite en envoie sur le cercle, puis longe et gymnastique.
Avec ma ponette, quand je l'ai récupérée au début de l'année, pour les bases, ça m'a pris 2 séances... On répète de temps en temps quelques trucs pendant les séances de longe, mais elle subit bien moins mes apprentissages que ma jument.
Pour la jument, j'ai des objectifs de compet. Je veux un cheval super carré, et donc qui va rester concentré et réactif dans des conditions qui ne sont pas celles de la maison. Alors j'ai besoin que les choses soient bien ancrées, sinon à la moindre perturbation, ben je peux rêver pour la garder avec moi. Et sur une reprise de dressage, je peux pas me le permettre.
Je la sens pas lobotomisée loin de là, pas blasée non plus, et elle sait très très bien s'exprimer lol
Pour ma ponette, j'ai pas d'objectif, elle a 15ans, je veux juste me faire plaisir, et... avoir un cheval sécuritaire (ça va rejoindre la question de Lena).
Pas de ponette cracheuse de flamme, mais une ponette qui embarque, une ponette qui est la plus gentille du monde, mais qui se laisse des fois dépasser par ses émotions, et va accélérer, et serait capable de traverser une nationale sans ralentir.
Elle est, de mon avis,
dangereuse.
Si moi je m'en suis toujours débrouillée, ben je ne peux pas la confier à un débutant si je ne suis pas dans les parages.
Et donc pour elle, je continue le travail au sol (light comme expliqué plus haut), et je bosse monté pour essayer de rajouter une sécurité, qui est certes toute relative, mais qui améliore tout de même les choses.
Enfin, toujours pour Lena, quand j'ai eu ma jument, elle lattait dès qu'elle était contrariée, elle bousculait (elle a même déjà fait tomber un papy
), elle éjectait au montoir et autres joyeusetés.
Donc ça, c'était pas un cheval sécuritaire.
Le fait de vouloir la changer, c'est que oui, j'avais peur pour ma santé et j'avais raison, et non, j'ai pas pour autant peur des chevaux.
Des chevaux comme elle, j'en ai croisé des tonnes, dont le gentil cheval qui n'a aucun problème, et quand tu regardes un peu mieux, le proprio ne demande rien, et au contraire, s'exécute à la moindre demande du cheval. Si celui ci est assez brave, il va laisser monter le cavalier, dans son élan de générosité.
Pour moi, cette masse de 500kg qui peut à tout moment dire stop, et se barrer, ou éjecter, ou latter, ou cabrer, ben oui, c'est un animal dangereux.
Et mes juments qui viennent coller leur cul contre moi pour avoir la gratouille, ben non (enfin, plus pour la jument).
Après, libre aux gens de se sentir en sécurité avec leur cheval, l'accident est somme toute assez rare (ces animaux sont merveilleux
).
Mais moi, j'en ai vu assez dans ma vie de cavalière pour ne plus avoir envie de ça, et donc être un minimum exigeante.