| | Hé bien je t'invite à t'intéresser à ces deux formations et à en tirer tes propres conclusions. |
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Je m'y suis intéressée, t'inquiète pas
Puisqu'à un moment, je me demandais si j'allais pas faire la formation du DU, qui en fait n'a aucun intérêt dans mon cas, de par ma formation (master 2 à l'époque).
Je ne sais pas comment exactement ils forment en éthologie, mais pour ma part, si ma formation a en effet un peu manqué en pratique professionnelle (j'entends par là la gestion d'une entreprise), j'ai quand même été confrontée aux réalités techniques de l'application de ma recherche dans le monde pro (application de programmes améliorateurs de la reproduction chez un poisson).
J'ai fait le choix de sortir du monde de la recherche (à cause de la précarité des emplois proposés, choix purement personnel), et je n'ai pas eu de difficulté à m'adapter au monde pro.
Par contre, le monde pro a vraiment une frayeur des diplômes universitaires, c'est bien triste :(
| | Mais personnellement, entre un diplôme qui t'apprend à réellement observer, quantifier sur le terrain et un autre diplôme qui t'apprend des concepts totalement irréalistes sortis des bouquins (et faire des stats), je sais quoi choisir pour réussir à faire un stage, à faire face à des professionnels, face à d'autres personnes à former ou autre, y'a pas photos, l'expérience du terrain est largement plus valable et vectrice d'outils. |
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Ben mon expérience d'aujourd'hui me fait dire que justement, si je dois refaire une formation, je retournerai en Master, parce que je sais que j'ai l'intelligence de m'adapter très rapidement sur le terrain, et face aux gens, et ceci grâce à mon doctorat, et avant mon master.
Les connaissances théoriques, je suis capable de les intégrer très rapidement, de les trier, et de me les approprier, tout en gardant mon esprit critique.
Les applications, pareil. Un chercheur digne de ce nom est capable de prendre un bouquin, une publi, et après un peu de recherche, de mettre en application le matériel et méthode (je pense surtout aux techniques d'observation des chevaux). Pas besoin d'une année entière de formation, en tout cas.
Je ne pense pas que ça soit uniquement lié à mon équipe, mais dans mon labo, faut voir la diversité des méthodes employées pour répondre à un même sujet : immunobiologie, protéomique, études hormonales, développement embryonnaire... Si ya besoin de plus de boulot pour comprendre de nouvelles méthodes plus moléculaires pour un physiologiste, il en reste que au final, le chercheur est capable de s'adapter. Et c'est justement ça, sa force.
Parmi les gens que j'ai côtoyé en recherche, la majorité aurait eu besoin d'un mois pour assimiler ce que le DU apporte en 10 mois.
Après, pour ce qui est de manipuler un cheval, c'est autre chose
| | La recherche t'amène dans le monde couconné des labo de recherche où la formation pratique et technique est continue et épaulée par les autres chercheurs. |
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ça c'est une vision des choses que je ne partage pas, surtout sur le côté cooconé, quand tu sais à quel point dans la recherche tu dois te démerder pour t'auto-former lol
Mais bon, après, la formation en étho est pê merdique, j'ai pas voulu prendre le risque de savoir pour ma part (c'est déjà trèèèèès bouché ailleurs, hein)
Aujourd'hui, je suis face à des pro équins, et je me démerde pas mal avec mes connaissances scientifiques, que suis contente d'avoir.
Je pense que ça peut apporter aux pro une information complémentaire à leurs techniques perso (qui sont des fois bourrées de préjugés et méconnaissance du cheval : les idées préconçues ont la vie longue dans le monde du cheval lol)