|  | Si tu veux, elle a été remise en ligne ;) ça permettrait d'en discuter |
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ça m'intéresserait de voir, je suis curieuse

Mais je sais pas où elle est.
|  | Pour moi, on ne peut pas comparer les contraintes qu'en tant que nous homme avons dû à la société (dont l'épilation !!! ) et ce que le cheval peut subir par la société à travers nous On est là pour justement atténuer tout ceci ! |
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Ben je l'aime bien, moi, mon exemple de l'épilation

lol
Franchement, je vais dire, par rapport à ce que moi je vos au quotidien dans mon boulot (stress, angoisse, pression, comme notre société le décide), je trouve que 1 petite heure de temps en temps, c'est franchement rien pour un cheval qui vit dans des conditions de vie correctes.
Par rapport à un cheval sauvage, un cheval domestique n'a pas à se soucier de trouve de la nourriture, il ne souffre pas de froid, de soif, il peut vivre confiant dans un environnement sécuritaire, et bien souvent il est dans un hotel 4*, du genre on le rentre l'été quand il fait trop chaud, si il pleut il peut être abrité, etc.
Donc un peu de stress de temps en temps en désensibilisation, d'une part ça me choque pas, d'autre part, pour le coup, je trouve ça plus "humain" parce qu'on l'habitue une fois pour toute à vivre après de l'homme sans stresser inutilement et régulièrement.
En plus, il a de la chance, parce que lui au moins, ben on l'épile pas
|  | En fait, je comprend et conçois que c'est quelque chose qui marche et qui est intéressant. Mais je m'interroge toujours pour savoir pourquoi ça marche et si on pourrait pas faire autrement.
Je dis ça car en voyant cette manière de faire avec la longe qui s'arrête quand le cheval s'arrête et qui bouge quand le cheval bouge (notamment en resserrant son étau entre guillemet), c'est clairement le comportement d'un prédateur en pleine appréhension et attaque de sa proie de façon directe. |
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Non non, pas du tout, on n'agit pas comme un prédateur,
puisque le stimulus s'arrête.
L'homme :
Stimulus --> le cheval bouge --> stimulus continue
--> le cheval bouge pas --> stimulus cesse -->
Cheval désensibilisé
Le prédateur : Stimulus (attaque) --> Le cheval bouge --> Stimulus continue --> cheval attrapé/mort
--> le chval bouge assez --> stimulus s'arrête (cheval enfui) -->
Cheval sensibilisé
|  | Donc là... moi ça me pose question et je me risquerai pas à essayer de désensibiliser un cheval qui déjà est dans la peur... |
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Ben ça tombe bien, moi non plus
Une désensibilisation, ça part d'un cheval calme et dispo, en lieu sécurisé, où il est en confiance, et on aborde l'exo dans le calme. Il stresse, plus ou moins fort selon la façon dont on s'y prend, parce qu'on peut avoir comme manifestation uniquement une encolure qui se relève, l'oeil blanc, et c'est tout, ou un cheval qui part au galop autour de soi à la seule vue d'une poche plastique ; et on le ramène dans le calme et dans la zénitude (comme mon poulain d'hier qui était un membre au repos en fin de séance, alors qu'au début, je levais un bras, et il gigotait dans tous les ses).
Si le cheval est déjà en peur, alors on change d'approche, soit on part dans de l'habituation, soit on le canalise par le travail et des demandes qui vont le déconcentrer par rapport à l'objet de sa peur (ce que je décrivais plus haut).
|  | Pourtant le but est de ne plus jamais avoir de comportements indésirables de la part du cheval... ?
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L'expression du cheval c'est pas un comportement indésirable. On veut un cheval connecté, et pas un cheval endormi, bien au contraire, même si on peut voir ça chez la Cense sur les expo ou autre, mais c'est comme partout, un cheval de club peut simplement en avoir marre de bosser, et faire les choses mécaniquement. Et la Cense, c'est pareil, il faut bien faire tourner la barraque, on peut pas avoir 50 chevaux de démo sur une expo.
Puis bon, un cheval qui soupire, qui regarde ailleurs, c'est quand même un cheval qui s'exprime. Si le proprio n'est pas capable de le lire, ou refuse de le faire, ben ma fois, on ne peut pas incriminer la méthode, mais plutôt l'opérateur...
|  | J'avoue qu'en la postant, je me disais qu'il y aurait que moi qui la comprendrait vu comment elle vient des tréfonds de mon cerveau !! Alors, est ce qu'un stimulus que tu considères comme désagréable, tu peux le rendre agréable dans l'exemple que tu avais donné ? |
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On a tellement blablaté, j'ai peur de répondre à côté, donc faura me redemander, hein.
Si je donne l'exemple du cheval qui bouge sur cercle, celui qui est molase, pour lui c'est un contrainte, et celui qui est stressé et a envie d'évacuer le stress, c'est au contraire quelque chose d'agréable.
C'est pas tant moi qui vais décider si le stimulus (envoyer sur le cercle) est agréable ou pas, mais plutôt l'état du cheval et la façon dont il le perçoit à partir de cet état émotionel.
Loi, je ne joue que sur le moment où je demande, et donc soit je décide de mettre le cheval dans le confort, et alors j'adapte ma demande à cet état émotionel, soit je décide de mettre en inconfort.
Donc je peux demander bouger, ou de ne pas bouger.
Franchement, les chevaux comprennent très vite où est leur confort, et qu'il est plus intéressant pour eux au final de coopérer (même si souvent, ça se fait indirectement, puisque c'est eux qui décident d'eux même du comportement le mieux approprié).
Ceci rejoint donc ta remarque :
|  | Oui bien sûr, mais l'exercice reste quand même le même... et chaque exercice peut potentiellement être un inconfort par rapport à un autre... Pour moi, ça met quand même beaucoup de flou car beaucoup d'exercices et de démarches auront une connotation amotivationnelle et peu agréable pour lui. Et en plus, il faudra derrière ré-apprendre au cheval à aimer cet exercice, à rester connecter à son humain et à bien faire les choses... c'est un peu une perte de temps et d'énergie... |
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Je sais pas trop comment expliquer, mais le cheval ne réfléchit pas comme nous. Il est dans une pensée immédiate, même s'il a une mémoire d'enfert. Il est dans l'émotion, en permanence, le ressenti. Il va pas sentir que j'utilise un même exercice comme un punition ou une récompense. Il est plutôt dans une émotion : je stresse, et lorsque je stresse, ça devient désagréable, mieux vaut me calmer, là, ça devient plus agréable, par exemple.
La démotivation, je ne l'ai pas costaté suite aux exercices directement, mais plutôt parce que les exos tombent au mauvais moment. Et là seulement, on a des chances d'avoir un non.
Par exemple, si je prends l'exemple de mes juments : une prise de poids fait que Régates a du mal à se mouvoir, ben sur le cercle, c'est difficile pour elle. Alors qu'en temps normal, ben pas de pb, elle fait son taf sans rechigner.
La même jument, au début, elle manquait de motivation parce que les copains s'éloignaient. Mais bon, j'ai besoin qu'elle soit avec moi quand je bosse, donc j'ai insisté pour qu'elle suit à l'écoute. Et au fur et à mesure, avec le travail, c'est venu, maintenant, elle me suivrait au bout du monde dans le calme et la décontraction (à pied, monté j'ai encore du travail).