OUh làlà
Vous en avez écrites des choses! et parfois avec beaucoup d'animosité
Faut pas interpréter les propos des autres sans demander clairement ce qu'il en est, on peut pas deviner le fond de la pensée d'autrui!
Lorsqu'on se sent agressé, avant de répondre par l'agression, mieux vaut demander un éclaircissement de la situation
Puis quand bien même on est réellement agressé, c'est qu'un forum, hein!
Ya des choses intéressantes, mais tellement d'incompréhension mutuelle, que ça tourne en eau de boudin... C'est bien triste...
J'aimerais reprendre certains points que je trouve intéressants, si vous le permettez.
Sur la notion d'égoïsme, je rejoins assez la vision de Florestan.
Moi, petite cavalière dans mon coin, j'achète un cheval parce que c'est beau, c'est intéressant, c'est fort et puissant, ça peut me porter, ça fait des câlins...
J'achète un chien, un chat un oiseau pour les mêmes raisons : en résumé pour ME faire plaisir.
La personne qui va sauver un animal, elle pense le faire pour l'animal (boucherie par exemple), elle le fait par compassion, mais si on résume les choses de manière caricaturale, elle le fait pour ne plus être triste. Donc dans un sens, on peut dire qu'elle le fait pour elle.
En ce sens, l'humain fait toujours les choses pour lui, pour assouvir un but, combler un manque, sa propre conscience, etc.
On peut résumer ça par de l'égoïsme, si on veut ; après le mot a une connotation négative, et donc ça va choquer certain(e)s. Mais la réalité est là.
Suivant ce raisonnement, alors oui, avoir un cheval est un acte égoïste, ou on peut dire dirigé vers soi (et pas uniquement vers le cheval, comme on préfère le croire).
A partir de là, chaque humain raisonne différemment, et je dirais qu'il n'y a pas une vérité vraie, concernant le respect de l'animal qu'on a.
Mes juments ne me demandent rien, et surement pas de leur grimper sur le dos. Elles s'exécutent de bonne grâce, et tant mieux.
Mais il reste que c'est moi qui décide tout pour elles, telles un dictateur. Là où elles vivent, ce qu'elles mangent, les compagnons de pré, l'activité, leur sexualité...
J'ai choisi en fonction de leur bien-être, mais aussi selon mes besoins égoïstes à moi, en faisant des compromis qui m'arrangent moi.
Globalement, dans mon cas, j'impose quelques heures de monte régulièrement, en fonction de mes envies à moi (et mon temps libre surtout).
Ce totalitarisme, je l'assume pleinement, parce que je peux mettre en balance la qualité de vie que j'impose et le travail que je demande.
Tous les matins je me lève, je vais au boulot (qui est assez chiant), je travaille, je paye des impots, des factures, j'ai du stress à savoir si je peux tout assumer, bref, une vie d'humain normal. ça me permet de leur offrir une vie sympa, et en contrepartie, je demande de monter dessus, et je vais aller jusqu'à faire de la compétition, pour mon plaisir.
En fait, le confort que j'apporte contre-balance sans aucun doute, à mes yeux du moins, tout le travail que j'impose, et le fait de décider de leur vie.
Il n'empêche, que dans tout ce que je fais, j'agis pour moi : assurer le bien être pour ma conscience, et utiliser le cheval pour mon plaisir (partage de complicité au sol ou monté).
C'est pour ça qu'en étant consciente de ça, même si c'est souvent très tentant, je ne me sens pas le droit de juger la relation des autres cavaliers avec leur cheval, et même ceux qui font de la compet à haut niveau.
J'aurais tendance à me dire que le cheval n'a rien demandé, et surtout pas de s'user prématurément (quoique, quand on voit certains cavaliers de loisir qui vont faire leur balade dominicale galop plein cul sur un cheval au dos creux, hein). Mais sans connaitre toutes les données, et surtout sans côtoyer le cheval au quotidien dans son univers, je trouve ça très risqué de critiquer le cavalier de haut niveau.
J'aurais tendance à me fier à l’œil du cheval, qui est révélateur de son état intérieur...