A nouveau beaucoup de papotage ! lol !
Du coup, je pense que je vais un peu résumer les choses, sinon ça va faire encore un message d’1 page. Je vais essayer de reprendre les idées dans l’ordre, mais ça va pas être facile lol
Pour la vidéo, elle est supprimée, donc je ne peux pas commenter. Quand bien même la fille ne fait pas du bon travail, ça me gêne les procès sans appel, et la lapidation publique. D’autant que beaucoup des personnes qui critiquent font également des conneries chez elles, mais elles ne sont pas filmées, c’est tout.
M’enfin bref, c’est la nature humaine, hein. On retrouve ça sur tous les forum, et ça me choque toujours.
| | C'est pour bien différent que de montrer quelque chose et de stimuler le cheval jusqu'à ce qu'il ne bouge plus ou ne montre plus de signes de peu (en apparence). Donc d'enlever une sensibilité.
ça pour moi, c'est violent ce dernier schéma ! |
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Ben c’est ce que je fais également, je ne m’en cache pas, et je ne trouve pas ça plus violent que ça. Le cheval passe par une période de stress, mais je pense que c’est comme s’épiler les dessous de bras : soit tu mets une couche de cire, tu tires d’un coup, ça fait super mal mais tu es tranquille, soit tu épiles avec une pince à épiler, et franchement, c’est pas agréable, ça fait moins mal mais bien plus longtemps (j’aime bien mon exemple foireux hinhinhin)
Exemple : ma jument éjectait au montoir. Pour la débourré, j’ai utilisé des méthodes classiques, on met le tapis, sans trop l’effrayer, on met la selle, on monte doucement plusieurs fois, et roule ma poule. (très résumé, hein).
Ben à chaque fois, post débourrage que je grimpais dessus, elle partait en rodéo, paniquée. Pour elle, un lion lui sautait sur le dos (ce qui la stressait, c’était le passage d’un œil à l’autre).
J’aurais continué ainsi, elle aurait fini par s’habituer et comprendre. Ça aurait mis un certain temps, de nombreuses séances en tout cas, et je nous mettais en danger à chaque fois.
C’est à ce moment que j’ai découvert les chuchoteurs. Et donc j’ai désensibilisé en envoyant une longe par-dessus le dos. C’est vrai que c’est un stimulus super méchant lol
Ben elle a vite compris que bouger ne servait à rien, et que surtout, ben elle n’était pas mangée. Si elle s’arrêtait, le stimulus s’arrêtait. Si elle bougeait, il reprenait. Et par la suite, si elle se détendait, le stimulus s’arrêtait. Donc vraiment pas besoin de réagir et encore moins de paniquer.
On y a donc gagné toutes les 2.
Alors je conçois qu’on trouve ça violent, mais de mon point de vue, c’est un mal nécessaire, et une fois que le cheval a compris le principe de la désensibilisation, il va se désensibiliser super vite à d’autres stimulus.
Il se cale sur le cavalier, qui est un individu rassurant.
| | Alors la question, devons nous éteindre ces indicateurs naturels potentiellement indésirable pour nous ou alors ce les approprier afin de pouvoir y réagir ? |
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Moi on m’a jamais appris à éradiquer les indicateurs, mais à les lire pour comprendre où en est le cheval.
| | est ce que ce stimulus tu peux le rendre agréable autrement que la réussite de l'exercice et par son inexistence ? |
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Je ne comprends pas la question…
| | Tu veux bien m'en dire plus sur les 3 points des chuchoteurs ? |
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Je ne vois pas trop quoi dire de plus…
Lorsque je fais une demande, je m’assure que le cheval sait déjà (si c’est un nouveau cheval, je reprends à la base, si je vois qu’il ne réagit pas à la demande, si c’est un cheval que je connais, je sais quel avancement dans le travail il a)
Ensuite, je vais être certaine de ma demande (gestuelle correcte)
Et enfin qu’il est en mesure de le faire (par exemple, je ne vais pas demander de reculer si ya un fossé derrière, ou bien si je sais que le cheval a une faiblesse aux jarrêts).
A ce moment, si le cheval refuse, je peux punir.
On fait alors les choix suivants :
- si le cheval a peur, on peut choisir de ne pas punir, d’écouter sa peur, et de régler le problème de peur. On peut également chercher à fabriquer un « cheval de guerre », c'est-à-dire un cheval de compet qui reste concentré sur le cavalier quelles que soit les conditions extérieurs. Comme un cheval de cross, par exemple.
- Si c’est un problème de grégarité, on peut également choisir la fermeté, afin de reconcentrer le cheval sur soi. C’est au final un peu le même problème que la peur.
- Si c’est uniquement de la mauvaise volonté (le cheval n’a simplement pas envie, il préfèrerait rester au pré à faire sa vie de cheval), on peut choisir de punir, puis demander un exo plus simple, et augmenter sa zone de tolérance au travail petit à petit.
Dans mon cas, je cherche un cheval qui est aux ordres pour la compet. Donc je peux par moment faire le choix de « forcer » les choses. Et de ne pas attendre pour la peur. Je peux pas clairement expliquer quand je fais quoi, mais en gros, ça va dépendre des moments, de l’état du cheval, de mon humeur également, des échéances, et donc je vais alterner entre prendre un peu de temps et imposer (et donc punir une désobéissance).
Ceci dit, au final, la punition en elle-même est assez rare.
Là où je rejoins florestan, c’est pour certains comportements dangereux, quelles que soient les raisons (qui peuvent être les meilleures du monde), c’est non, et je vais chercher à éteindre ces comportements. C’est le cabré, les morsures, et les coups de pieds.
Ceci dit, je vais quand même avant tout chercher à ne pas mettre le cheval dans la situation où il va sortir ces comportements.
| | Mais de ce fait, quand on lui redemandera une énergie similaire à cette énergie indésirable au début (vouloir bouger tout le temps) par une mobilisation, est ce que ça ne risque pas de le mettre dans le flou ? |
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Non, parce que le cheval te perçoit avec ses humeurs, et donc lui aussi interprète les choses différemment qu’il soit calme ou stressé.