ddga a écrit le 06/02/2019 à 11h44:
Citation :
Personne ici ne trouve d'intérêt à mélanger les 2 méthodes ?
Couagga certainement pas, son multiculturalisme n'englobe pas l'équitation éthologique, faut pas exagérer non plus
Mauvaise foi quand tu nous tiens
Il y en a qui aime s'inventer des ennemis on dirait
Citation :
Mon propos est que les équitations traditionnelles, dont fait partie l'équitation classique, n'ont pas comme objectif premier la relation avec le cheval, car elles l'envisagent toutes au départ comme un moyen, de transport de personnes, ou de marchandises, de travailler le bétail, de faire la guerre, de montrer le statut social du cavalier, de gagner des compétitions sportives, etc.
Mais à part l’équitation classique, peux-tu nommer les autres qui sont traditionnelles ?
De nos jours, on ne trie plus trop le bétail à cheval, ni la guerre etc… ça c’était il y a 1 siècle ! Depuis la révolution industrielle, le cheval occupe une place en sport et en loisir, le travail est anecdotique (débardage, viticulture, etc..). Le sport ne représente que 20 % grosso merdo de l’activité équestre. Bref, je ne sais sincèrement toujours pas de quoi tu parles en disant « traditionnelles » ?

En fait c’est toutes les équitations trouvant une genèse dans le passé ? Bref, c’est l’équitation alors ?
Si tu n'a pas trouvé d'autres équitation priorisant la relation au cheval, peut-être as-tu mal cherché, ou pas assez lu, ou pas rencontré les bons enseignants...
Moi je trouve ailleurs bien plus que ce qu’offre l’équitation qui se dit abusivement éthologique en termes de priorité à la relation.
Et quand je dis ailleurs, ce n’est pas que dans une pratique équestre classique. Le temps passé ensemble, sans équitation, le temps passé ensemble, quotidien ou presque, juste pour le plaisir, sans rien se demander, auquel s’ajoute la gestion du vieillissement, de la retraite ou de la période juvénile avant le débourrage… Bref…. Quand on ne cherche pas c’est sûr on ne trouve pas. « Faites en un ami » disait Oliveira. « Regardez son œil une fois pied à terre »… peut-être souhaitait-il qu’on y retire seulement une poussière !
Monter sans mors n’est pas la preuve de la place de la relation au cœur du sujet. C’est un pur préjugé sans fondement.
En équitation classique le seul outil qui vaille est l’assiette et le dos du cavalier et la quête du Graal est le développement du tact. Ça transpire par tous les bouts du classicisme depuis 2 000 ans !
Remettre sa vie au mors est un pur leurre, une chimère entretenue par la mauvaise équitation en club et les marchands de matériel. Tout comme penser que le licol à nœud est « éthologique » et nourrirait une relation amicale parce que le cheval n’a rien dans la bouche. c'est un peu... candide
Si les cavaliers arrêtaient de se focaliser sur la bouche des chevaux et même sur leurs pieds mais qu’ils s’occupaient plutôt de son cerveau et de son corps tout entier, ils se fourvoieraient beaucoup moins.
Ton discours est un copier coller de ce qui est répété depuis 20 ans depuis que Parelli et Cie sont arrivés pour nous sauver de l’obscurantisme. Le discours n'a pas varié d'un iota. Pas d'évolution, pas de perméabilité.
Toujours aussi hermétique au reste du monde et emprunts de préjugés sur les autres histoires, pratiques et héritages. Juste des attaques, des critiques, des comparatifs de choux et de boulons. Pas d’explorations saines et approfondies de ce que font les autres. Exit l’héritage entier de l’équitation européenne, c’est plus simple, adoptons celui des cow-boys et des indiens, ça ne fait que 200 ans d’histoire à appréhender, ça ira plus vite.
Quant à se pencher sur l’histoire de l’éthologie par les éthologues eux-mêmes, des fondateurs aux contemporains, aie, aie,aie… pas très fun. Trop scientifique, trop d’espèces, trop de sciences connexes en plus… allez zou, aux oubliettes avec les écuyers poussiéreux.
Je me réjouies que tu es trouvé le bonheur équestre. Vraiment. C’est surement ça l’essentiel et au final peut-être la seule chose constructive de cette discussion. Dommage d’avoir une perception aussi étroite de ce qui se pratique ailleurs.