Les chevaux hypersensibles : partage

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Dovahkiin

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Les chevaux hypersensibles : partage
Posté le 22/11/2020 à 17h45

Bonjour à tous !

J’ouvre ce sujet pour qu’on puisse partager nos expériences concernant nos chevaux hypersensibles ! Ca serait super intéressant de parler de nos compagnons « à fleur de peau »
Je ne sais pas comment être plus claire ni si le terme de « sensible » est adéquat mais peut-être qu’en lisant la suite vous comprendrez mieux la situation et vous pourrez retrouver des similarités avec votre propre vécu.

D’abord quelques mots pour présenter le bonhomme :
- 8 ans, holsteiner, ensemble depuis bientôt 3 ans ½ (quasi 6 mois de DP, puis 3 ans en tant que proprio)
- En pension pré/box : dehors toute la journée à l’herbe (foin à volonté en hiver), rentré la nuit (contraire en été)
- A jour niveau véto / ostéo / dentiste, pas de problèmes de santé à signaler
- Matériel vérifié, monté sans enrênements et en mors simple
- Balade/travail peut se faire seul ou avec d’autres chevaux
- Travaillé en général 4-5 fois par semaine en proposant chaque fois une séance différente (par ex alternance dressage, balade, TAP, cavaletti,…) Les séances sont plutôt courtes (je demande peu et récompense bcp) et je chauffe un bon moment avant, puis après.
- On prend chaque semaine des cours (dressage et cavaletti) donc suivi régulier par des pros

Voilà l’histoire, je suis parfois désemparée face au loustic qui présente 3 traits de personnalité qui peuvent se révéler compliqués à gérer :
1) Il est joueur, tant avec les autres chevaux qu’avec les humains. Par exemple, il prend tout dans la bouche, sait défaire les nœuds, enlever son licol, il a toujours le réflexe de toucher les fils électriques à sa portée. Il sait aussi soulever la barre anti-recul du van avec ses postérieurs, donc autant dire qu’il ne faut jamais oublier de mettre la goupille ! Bref, il peut donc se montrer assez exubérant au naturel.

2) Il est ultra sensible face à certains événements extérieurs. Il peut sauter en l’air pour un bruit de scratch, parce que je renifle (super le nez qui coule en permanence dès qu’il fait un peu froid...), parce que des oiseaux font du bruit dans un buisson à côté de la carrière, parce que qqn qui était assis au bord de la carrière se lève, et j’en passe.
Paradoxalement, il peut être de marbre dans des situations qui seraient stressantes pour un cheval normal. Par exemple on a pu bosser sans souci alors que des ouvriers réparaient le toit du manège et se déplaçaient donc en-dessus de lui tout en jetant les vieilles plaques dans le manège… On n’est pas tellement axé compétition mais quand on y va, il est plutôt calme et à l’écoute, idem quand on va dans un endroit qu’il ne connaît pas (ça nous arrive par exemple d’aller monter à l’extérieur des écuries)

3) Il est très susceptible. S’il estime que mes actions ne lui conviennent pas il le fait savoir illico. Bref, il faut le vouvoyer.

Ces 3 traits le font réagir de la même manière. Qu’il soit d’humeur joyeuse, qu’il y ait qqch dans son environnement qui ne lui convient pas ou que j’aie eu une action un peu maladroite, il va exploser. Et c’est donc parti pour du youplaboum, soit gros galop avec suite de sauts explosifs à chaque foulée.

Comme je ne suis pas une casse-cou, je deviens hyper vigilante et anticipe tout ce qui pourrait provoquer une réaction de sa part. J’en arrive à rouspéter après les oiseaux qui font trop de bruit dans le buisson . Mais la plupart du temps, je me contente d’adapter mes demandes à la situation. Donc suivant les conditions, un simple tour de galop dans la carrière m’est impossible car je n’ose pas le lui demander si les conditions ne sont pas « bonnes ».

La situation n’a pas changé avec les années, pas d’améliorations mais pas non plus d’aggravations. C’est pour ça que parfois, comme aujourd’hui, je me sens désemparée. Et je me pose sans arrêt mille questions tout en culpabilisant.

Je tiens à préciser qu’autrement on s’entend bien, je suis très attachée à lui. Il est super au travail au sol et aux soins (il aime d’ailleurs beaucoup qu’on s’occupe de lui) et quand il ne pète pas en l’air il est vraiment cool au travail car on sent (mais peut-être que j’interprète mal) qu’il est curieux de nature et qu’il a envie d’apprendre.

Désolée pour le pavé ! ça serait cool si vous pouviez partager vos histoires, vos galères, vos techniques, vos avis pour qu’on puisse échanger sur l’hypersensibilité de nos chevaux !

Tekesuta

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Posté le 28/11/2020 à 18h29

tchoopie J'étais casse-cou, puis en deux mois (au début où je l'ai acheté), il me tombe dessus, à peine je me remets, il me dégage bien violemment, et cinq jours après, hôpital :D Donc je t'avoue, maintenant c'est avec tout le temps, je ne prendrai pas le risque de ne pas le mettre. Bon après j'atterris la tête la première, donc je vais avouer que l'airbag m'a jamais trop servi jusque là (si, une chute en extérieur, mais demi-tour au galop parce qu'il avait eu peur, oupsi :D mais bon pareil, chute sur le cul, mais ça a protégé le dos je pense) mais ça me rassure d'une certaine manière, et j'ai moins peur de me jeter s'il commence à partir en vrille. (seule solution pour ne pas me briser les cervicales à terme ^^)

Pour la couverture tu peux tenter de la lui faire suivre (en longe), c'est une technique que je trouve super intéressante. En gros, tu ne l'approches jamais du cheval, mais de l'autre y'a une stimulation sans rentrer dans la bulle. J'aime bien cette méthode, ça change complètement la donne je trouve. J'ai testé avec plusieurs chevaux et jusque là c'était pas mal du tout ^^ (en gros c'est le système de l'aspiration)

(après peut-être la couverture l'a gêné ?)

Tchoopie

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Posté le 28/11/2020 à 18h37

tekesuta Je pense qu'il s'est fait peur quand la sangle ventrale s'est cassée. Il a toujours été sensible du dos/des reins, donc dès qu'il y a un truc de traviole à ce niveau je le sais ! Et oui, forcément, la nouvelle couette était + adaptée que l'ancienne (que je compte - comptais ? - lui mettre sur le dos), qui elle lui râpe les épaules. Autant cette nuit on reste autour de 5°c, mais la nuit prochaine ça gèle !

Merci pour l'idée, là j'ai réussi à l'amener à aller dessus en "spirale", et bien sur sans jamais aller vers lui, sinon j'aurais fini en cerf-volant au bout de la longe ! Donc, on verra demain, et je ferais plusieurs séances dans la journée, quitte à - dans l'idéal - couvrir et découvrir plusieurs fois.

Tekesuta

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Posté le 28/11/2020 à 18h41

tchoopie Tu nous diras !! Bon courage !

Kiki26

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Posté le 28/11/2020 à 19h10

tchoopie

oui il a dû se faire peur avec la couverture.

La mienne serait bien capable de faire ça... ce matin, c'est le tapis qui faisait peur j'ai fait comme si de rien n'était et c'était bien une "peur", pas une façon de me dire qu'elle voulait pas, car la selle RAS.

Lockeia

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Posté le 28/11/2020 à 19h14

dovahkiin Les coins, certaines longueurs de manège et carrière ^^ C'est très variable mais il y a toujours eu dans toutes les carrières / manèges où j'ai été un coin ou une longueur où je ne peux pas trop aller ! Mais je m'y fait ! xD

Evergreen67

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Posté le 28/11/2020 à 19h15

Pas mal de monde ici dis donc ! Ça fait plaisir de voir qu'on est pas seul ^^

Ici, la leçon du jour c'était aller en extérieur sur un chemin connu (tour du village) et apprendre à s'arrêter à l'extérieur. Parce que oui, à la base elle ne s'arrêtait pas, ou alors en fin de séance, qu'on soit dans le manège ou dehors.
Fière de ma belette, car après quelques arrêts pourris (je me tortille, je force contre le licol, je raccourci mon pas mais je m'arrête pas...) j'ai eu de très beau arrêts légers
La technique ça a été de l'arrêter sur une rêne quand la demande classique (se décontracter, descendre dans la selle, dire "oooh" et finalement tendre les rênes) ne fonctionnait pas.
Prochaine étape, faire plusieurs fois cette exercice puis rallonger notre tour sur des chemins de moins en moins connus.

Tornade76690

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Posté le 28/11/2020 à 22h10

Ce qui m'a vraiment aidée, c'est de travailler avec un coach formé à l'équitation étho.
On se connait depuis longtemps, on sortait en épreuves poney il y a 25 ans sur les mêmes concours, il est allé jusqu'en CSO D1 spéciale poney, il me semble que c'est l'équivalent de As1 aujourd'hui. Il a une solide formation classique et un jour, il a eu un déclic avec un cheval qu'il n'a pas réussi à rattraper suite à une séance un peu compliquée. Il s'est dit qu'il ne voulait pas vivre sa relation aux chevaux comme ça et il a fait le choix de se former avec Andy Booth donc il a suivi le cursus à Pinsac chez Andy.
Quand j'ai appris qu'il était en train de se former, j'ai attendu qu'il ait terminé et j'ai pris contact avec lui.
La première séance, il est venu chez ma maman où ma jument était au pré et il est resté 3 heures. On a juste parlé, il est allé voir ma jument 5 minutes sur la fin. On a discuté de plein de choses, l'évolution du cheval depuis la préhistoire, ce que ça implique dans sa façon de voir et de réagir dans son environnement, la cognition du cheval, son anatomie, ses besoins fondamentaux... Je connaissais déjà pas mal de choses parce que j'avais suivi tous les séminaires gratuits d'Andy. Mais le fait d'avoir quelqu'un avec qui en parler, le décortiquer et le mettre en place, ça change tout.
Les séances suivantes, entre fin mai et fin juin, soit environ 8 séances, à raison de 2 par semaine, il n'a fait que du travail à pied pour faire un état des lieux de la jument et installer les premiers codes. Malgré le fait qu'elle était au pré, avec de l'herbe en surabondance, un copain, des gratouilles... elle était raide flippée dès qu'on lui demandait un quelconque travail. Le pire a été de passer une barre au sol... Elle bousculait, dérobait, surréagissait, totalement en panique. En fait, elle avait appris que le contact de l'humain était désagréable pour elle.
Elle se crispait en voyant arriver la selle, le bridon, en arrivant sur la carrière, en voyant une barre au sol... C'était imperceptible, juste l'encolure qui se redresse, le blanc des heux un peu visible, les naseaux qui se dilatent... Mais à force d'accumuler les signaux imperceptibles, elle finissait pas exploser.
Il a commencé par déconstruire toutes les associations négatives pour reconstruire des associations positives : le pansage c'est cool, voir arriver la selle c'est cool, voir arriver le bridon c'est cool, entrer dans le bac à sable c'est cool, le montoir c'est cool, une barre c'est cool...
La difficulté, c'est que c'est un travail qui se fait à 3, le cheval, le coach, le cavalier. Et l'équitation éthologique, ou plutôt l'éducation éthologique, c'est un mode de vie, pas un truc qu'on applique dans la carrière et pas ailleurs. Si le coach fait mais pas le cavalier, ça ne fonctionne pas. Si le cheval apprend à céder à la pression dans la carrière mais pas en dehors, ça ne sert à rien.
Mon coach me répète que la base, c'est plusieurs codes peuvent avoir le même sens mais qu'un code ne peut pas avoir plusieurs sens et le code, c'est partout tout le temps. En gros, je peux avoir, par exemple, plusieurs codes pour demander un reculer, c'est pas grave. Mais quand je code un reculer, elle recule, qu'elle soit en carrière, sur la dalle de pansage, au pré, en balade...
Quand on arrive à s'astreindre à cette discipline, c'est super rassurant pour le cheval parce que les choses sont claires pour lui, partout et tout le temps. Et c'est super rassurant pour nous parce qu'on sait que quelles que soient les circonstances, le lieu, l'environnement, si le code reste le code, le cheval réagit à la demande partout, tout le temps.
Là où ça atteint ses "limites", c'est sur une rééducation car une mauvaise habitude apprise peut toujours potentiellement ressortir un jour. En revanche, l'éducation éthologique va permettre de gommer ces mauvais apprentissages et va surtout donner des clés pour gérer vite et bien les mauvaises réponses potentielles.

Tchoopie

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Posté le 29/11/2020 à 09h50

Je suis tellement d'accord, l'encadrement est super important, autant pour le regard tiers et neuf, pour les connaissances, que pour l'aide à la prise de recul et à la déconstruction / reconstruction.

Bon sinon ici, j'ai pu couvrir et découvrir le lou ce matin ! Il n'est pas très serein quand je manipule le bazar sur son dos, mais sur la fin il s'est détendu, même si ce n'était pas encore optimal. On a repris étape par étape, très progressivement. D'abord, j'avais posé la couverture sur un piquet de la carrière. Et ben vous savez quoi ? Il a directement été la renifler !
Donc il a eu la couverture 10 minutes , je l'ai mis en libre il a pu brouter, j'ai récupéré, j'ai déconstruit aussi tout doucement la découverture et je l'ai ramené au pré.

Ca m'embête car la couverture de remplacement est petite pour lui au niveau des épaules, en même temps ça regèle cette nuit. Je ne sais pas si je lui laisse pour la nuit (au risque que ça le gêne et qu'il se braque encore +...) ou si j'attends demain d'en racheter une à sa taille, et tant pi, il passera la nuit dehors tout nu (pas de vent ni pluie prévu, juste -5°c par rapport à cette nuit).

Ca me fait vraiment penser à sa réaction au montoir, la selle ne lui allait plus, il m'a jeté comme jamais et depuis on galère pour le montoir (imaginez la séance de SF avec les essayages où on mettait 15 plombes à mettre la selle sur son dos, monter/descendre...) >.<

Tekesuta

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Posté le 29/11/2020 à 12h36

tchoopie C'est plutôt une bonne nouvelle ! Après je ne peux pas te conseiller, sinon, attache le devant avec une corde de foin pour mettre plus de largeur au niveau du poitrail, ça libérera un peu les épaules ? (bon j'm'y connais pas en couverture, donc je sais pas si ça pourra dégager les épaules ?)

Kiki26

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Posté le 29/11/2020 à 14h15

tchoopie

il est tondu ? âgé ? pas en état ? car si non, il peut ne pas être couvert. Je pense qu'il vaut mieux ça, plutôt qu'il soit étriqué dans sa couverture, sans parler du risque de l'abimer.

je voulais y aller aujourd'hui, mais il fait froid et humide, donc le terrain sera trop glissant pour la longe avant de monter, donc je vais rester sur la note positive d'hier

Dovahkiin

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Posté le 29/11/2020 à 17h24

latiteccdansla : au moins tu sais que tout va bien côté ostéo, mais je te comprends, on aimerait parfois que ce soit une douleur physique qui explique tout ça... pour les actions decathlon, je vois ce que tu veux dire ! Pour ma part, j'ai déjà réussi à gâcher une cartouche de l'airbag en oubliant de le décrocher avant de descendre. Bon ça m'a permis de voir que le bruit de l'airbag ne le traumatise pas Mais c'est cher ces cartouches...

tekesuta : sympa les séances et merci pour les idées d'exos, c'est vrai que je ne pense pas assez à utiliser les barres à la longe

tchoopie : C'est la première fois qu'il cassait une couverture ? Cool que tu aies pu bien travailler aujourd'hui. Tu le sentais vraiment gêné par la couverture de remplacement ? Comme tu dis, s'il n'y aura pas de pluie et de vent et qu'il n'est pas tondu, il peut rester tout nu une nuit.

lockeia : C'est vrai qu'on s'y fait mais dans ces cas-là on aimerait tellement savoir ce qu'il se passe dans leurs têtes... Tu as essayé d'associer ces CMMP à des zones de confort ? Style faire les pauses dans ces coins ?

evergreen67 : génial les progrès ça t'arrive aussi d'aller en extérieur à pied ?

tornade76690 : +1 avec le fait d'être encadré par un prof qui s'adapte et cherche à comprendre. Je pense que le pire serait de tomber sur un prof buté, rentre-dedans. Style à penser : "les chevaux ça se mate"... Là, j'imagine que ça fait plus de mal que de bien...

Latiteccdansla

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Posté le 29/11/2020 à 17h38

dovahkiin Haha la tristesse, si il fallait que je commence a acheter des cartouches en même temps que les bombes je m'en sortirai plus ! Haha ! (Et je crois que culturellement le gilet est pas du tout ancré dans les habitudes dans le monde du dressage)
Reprise du boulot demain avec Kiki j'espere que ca sera cool ! :)

Tchoopie

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Posté le 29/11/2020 à 17h43

Merci pour vos conseils. Oui il est gêné par la couette de remplacement, elle taille vraiment trop petit (il est coincé au poitrail et il y a bien 5cm de fesses qui dépassent derrière...).
De toute façon, il a répondu à la question pour moi, il m'a vu arriver avec la couverture dans les mains, il a senti la couette, et s'est barré à l'autre bout du champ en coups de cul. Une fois que j'ai eu posé la couette plus loin, il est revenu la renifler, la gratter du pied, et est revenu vers moi en mode câlins. J'ai pu le licoler, mais concrètement je n'avais pas la patience pour recommencer. Donc il va être tout nu cette nuit, tant pi pour lui !
Première année que je le couvre car on bosse régulièrement et que c'est le champion pour se mettre de la boue trempée juste au passage de sangle et derrière les oreilles... Je vais finir par le laisser à poil et on bossera à pied lorsqu'il est trop crado !

Tornade76690

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Posté le 29/11/2020 à 18h32

dovahkiin bah écoute, j'ai plus de 30 ans d'équitation derrière moi et quels que soient l'âge ou le sexe des moniteurs que jai eu (et j'en ai vu défiler un paquet !), j'ai toujours eu ce discours, si possible hurlé du milieu du manège ou de la carrière, à base de "Il se fout de ta gueule, tire dessus, un bon coup de trique, fache toi" blahblahblah...
Le seul que j'ai croisé avec une équitation respectueuse, c'est le commandant Gibault, BE3, ancien du Cadre Noir, mais il était déjà âgé quand je suis allé faire quelques stages chez lui.
Et il suffit d'entendre ce qui est braillé par les moniteurs dans les centres équestres et en concours, aussi bien en amateur qu'en club...
Je suis bien contente d'avoir trouvé mon coach ! Je sais déjà qu'on passera pour des extra-terrestres sur les terrains de CSO mais c'est pas grave, je ne suis plus à ça près !

Evergreen67

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Posté le 29/11/2020 à 19h33

dovahkiin Oui justement le tour du village c'est un chemin qu'on prend très régulièrement a pied, donc elle le connait bien :)
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