quixote
je viens de me relire et je m'aperçois que le sens de ma phrase sur le muscle de dos exprime probablement l'inverse de ce que je voulais dire
Citation :
Il n'y a qu'un seul muscle et c'est un muscle long dont le rôle est de "consolider la posture". Contrairement à un muscle "court" dont le rôle est dynamique et intervient dans le mouvement.
le long muscle du dos ( long dorsal) est bien un muscle de mouvement, dans le sens où il garantit la mobilité du dos. On ne le développe pas vraiment en terme de volume mais plutôt en terme de souplesse. Il n'est pas fait pour porter le cavalier, travailler ce muscle ne permettra pas de mieux porter le cavalier mais de mieux fonctionner sous le cavalier.
ce qui aide le cheval à porter son cavalier c'est une bonne musculature abdominale, ainsi que la ligne supérieure de l'encolure, sa base au niveau du garrot. ces muscles là, en se développant, oriente correctement la ligne vertébrale pour aider le cheval à porter son cavalier.
J'espère que je suis plus claire
Maintenant pour essayer de répondre à tes questions
quixote
Citation :
Moi je regarde le muscle derrière la selle, c'est aussi le long dorsal ? ; et le muscle sous la selle de chaque coté du garrot, c'est le muscle de l'encolure aussi à ce niveau ?
Oui je pense. Le long dorsal s'insère du bassin jusqu'aux vertèbres cervicales à la moitié de l'encolure environ.
Autour du garrot il y a un ensemble musculaire important qui relie les épaules, les membres antérieurs, une partie des vertèbres le thorax... Bref c'est un groupe musculaire au rôle essentiel pour développer l'équilibre, la mobilité, le soutien du garrot, le relèvement de l'encolure,...
Je ne vais pas être très original dans mes propositions de travail...
Mais Ce n'est pas pour rien que Nuno Oliveira parlait de l'aspirine de l'équitation en évoquant les épaules en dedans. Pour le coup, tout le travail de deux-pistes reste un fondamental pour obtenir de la mobilité, de l'ampleur, du geste, de l'équilibre, de la souplesse, de la puissance, de la vélocité dans toute l'avant main en s'adressant particulièrement à ce groupe musculaire de la base de l'encolure et aux épaules.
Oui, j'ai tendance à utiliser les flexions d'encolure comme les extensions, avec un peu les mêmes objectifs.
Les flexions ciblant plus des objectifs de disponibilité latérale, les extensions des objectifs de disponibilité longitudinale.
Pour moi, les extensions sont aussi plus techniques et plus délicates car elles mettent beaucoup en jeu des difficultés d'équilibre général et l'engagement de la ligne abdominale. Alors que les flexions s'adressent uniquement à l'encolure.
Je rejoins ta monitrice sur le pertinence d'y avoir recours dès que le cheval se fige. Encore faut-il les demander correctement pour qu'elles atteignent l'objectif recherché.
Il faut orienter progressivement l'encolure, en douceur, d'abord avec plus d'angle, peu d'amplitude, par exemple sans sortir de la largeur des épaules, et quand ça passe d'un côté et de l'autre comme dans du beurre, alors on peut fléchir avec plus d'amplitude, toujours en veillant à ce que le cheval reste sur son tracé... le fait de fléchir l'encolure d'un côté ne doit pas déporter le cheval dans le même sens. c'est vraiment un travail d'assouplissement, de relâchement et de décontraction.
Ta S est longue de dos ?