Désolé pour le temps de non réponse, je voulais faire un seul message avec les dernières informations du livre. Je préfère faire un bon message où je donne plusieurs éléments donc attention, il y a de la lecture.
Eh oui, j'ai enfin fini mon livre de 500 pages.
Pour Baucher les assouplissements sont le moyen de le rendre obéissant. On peut le comprendre parce que le chef hiérarchique est celui qui fait bouger les autres. Donc si nous avons le contrôle total de tous les mouvements du cheval, il est soumis. A moins bien sûre qu'il n'agisse que pour se soustraire à une contrainte.
Il est justement important d'avoir une bonne relation avec son cheval et de bien définir qui a le contrôle sur qui.
Baucher prend aussi en compte l'intelligence du cheval, ce n'est pas une machine qui exécute mais un être qui peut réfléchir. Quiconque a déjà essayé d'apprendre quelque chose de nouveau au cheval a dû le remarquer. Si la solution donné n'est pas la bonne, il en propose une autre. (pas d'une seconde à l'autre quand même) Dû l'importance de récompenser le cheval pour qu'il sache que ce qu'il a fait et justement ce qu'on attendait. Là encore il y a plusieurs types de récompense :
-positive : un acte en plus qui est agréable (caresse, grattouille, friandise)
-négatif : un acte qui s'arrête
Quand on cède, pour Baucher, il suffit de donner qu'une ligne. Il en est de même avant l'action de l'éperon, le rapprocher à une ligne avant d'agir. C'est donc très subtile.
Sur ce point, je ne sais pas encore si j'agirai de la sorte ou pas. Ce n'est pas mauvais pour le cheval, du moins pour le début d'avoir une tension de rênes juste quand on demande quelques choses. Le cheval est donc relativement libre et c'est beaucoup plus progressif que si on a tout de suite les rênes demi-tendus. Un jeune cheval par exemple, il doit déjà s'habituer à avoir un mors dans la bouche et il sera beaucoup plus réceptif aux demandes si on agit vraiment que pour agir et pas qu'on est toujours un contact avec la bouche. La bouche est un endroit sensible du cheval moins que les nerfs donc moindre qu'un licol corde mais tout de même. Pourquoi est-ce qu'il arrive à ceux qu'il y ai des chevaux de club qui ne répondent plus aux demandes parce qu'on a trop demandé, non? Travailler gentiment rênes longues et en corrigeant ou en demandant en prenant les rênes, ne serait-ce pas plus agréable? (Je veux bien entendre voir avis sur ce point peut importe le sens, cela m'intéresse.)
Il n'est pas seulement question de descendre les aides que ce soit les mains ou les jambes pour que le mouvement soit exécuté "de lui-même" (du cheval) et donc qu'il paraisse léger; mais encore de sensibiliser le cheval à répondre à des aides encore plus fines. La meilleure illustration de ce principe est l'application du poil - peau - muscle - os. Et vu que le cheval réfléchit, il peut faire le lien entre une action moindre et celle qu'il connait. Il faut bien sûre que le cheval soit disposé à répondre, c'est-à-dire motivé et confiant.
De plus, le cheval apprend par association. Un élément qui est à mettre en place c'est le couplage de la nuque avec les hanches donc qu'avec une action des mains, on obtienne le mouvement des hanches. Les jambes peuvent donc suivre seulement un objectif : l'impulsion. Et la main devient prioritaire sur les jambes.
Avec le silence des jambes, la main peut être associé à l'impulsion mais ce n'est pas rechercher par un bauchériste. La main corrige la position du cheval et agit sur les hanches mais elle n'est pas là pour freiner l'impulsion dont on a besoin.
On nous évoque aussi la main impulsive de Jean-Claude Racinet qui est pour eux une action passive très violente. Cela ne convient donc pas au bauchériste. (
quixote)
Revenons sur comment doit être une action du cavalier pour le plaisir de l'apprentissage (je n'ai pas tout dis).
Elle doit être douce, délicate, exempt d'à-coups, sans effet de surprise, incitatif, impulsionnel.
De plus, la correction doit être proportionnée à la résistance.
Un élément très important pour Baucher c'est le ramener qui est pour lui la preuve que le cheval lui est soumis. Pour y arriver, il utilise les flexions de la mâchoire, de la nuque et de toute l'encolure. (un principe qui a été repris par Philippe Karl et du coup aussi présent dans l'Ecole de la Légéreté)
Et après le ramener, on demander immédiatement le reculer. Un peu plus tard, Baucher a rajouté la pirouette renversée entre deux.
Sur ce point, c'est plutôt autre chose que j'ai appris. De ne pas demander trop tôt le placer à un jeune cheval et ne pas faire reculer un jeune aussi. De plus, le reculer est souvent une défense du cheval.
Quel est votre avis?
Il y a plusieurs type de mouvements :
- volontaire
- syncinésies (qui peut être un mouvement ou une contraction) : elles sont involontaires et sont occasionnées par un mouvement volontaire ou un réflexe
- passif : une force extérieure agit
Le cheval a plus tendance à répondre par une traction contraire tout comme on peut le constater chez d'autres animaux. Si on tire la patte d'un animal dans un sens, il va mettre son poids dans l'autre sens.
[Petite anecdote : quand j'ai monté une ponette verte, j'ai voulu lui étirer les antérieurs vers l'avant pour que la sangle ne fasse pas de pli et bien, à chaque levée d'antérieur, elle s'est mise sur les hanches. Elle a fait un bon étirement de gymnastique du coup. C'était assez impressionnant.]
Ce qui n'a pas été dit (il me semble), c'est donc qu'il faut apprendre au cheval non à aller dans le sens contraire mais à céder à la pression dans le sens de la demande.
Le stress est très mauvais car il empêche les muscles profonds d'agir. Travailler un cheval dans le stress ne le musclera donc pas correctement. D'où l'importance du calme. Ce n'est donc pas seulement utile au cavalier pour faire une séance tranquille et pouvoir se concentrer mais encore pour travailler dans le bon sens. De plus, si le stress n'est pas éliminer cela peut traumatiser l'animal.
Un passage qui est très pertinent c'est aussi "Demander souvent ; se contenter de peu ; récompenser beaucoup" qui provient de "Dressage méthodique du cheval de selle" du Général Faverot de Kerbrech.
Plus on répéte un mouvement et plus le mouvement devient simple pour lui puisqu'il lui devient plus familier plus naturel. Si on veut donc gagner du temps, il vaut mieux faire deux séances le même jour plutôt que de prolonger la séance.
Si j'ai bien compris, la cybernétique est "l'art de gouverner" non pas un Etat mais qu'on obtienne effectivement ce qu'on demande. Aussi appelé "sciende de la régulation".
Petit bilan, sur le livre. Il est très intéressant même s'il est très dense. Parfois, c'est un peu trop scientifique (et pourtant en théorie cela ne dérange pas, j'aime me renseigner sur le cheval et tout mais c'est un peu pas assez concret et comment cela va m'aider), il a notamment une longue partie (vers le milieu) où j'attendais les éléments de dressage. Il manque quand même une grande partie sur les flexions qui m'auraient intéressés mais ils ont voulu présenter globalement. Il a tout de même une explication sur la flexion de la mâchoire. Ce qui est aussi bien c'est qu'il y aussi un peu sur la position du cavalier dont une longue liste bien détaillé. (ce n'est pas résumable désolé) En gros c'est une explication sur la légèreté, la méthode de Baucher et beaucoup d'éléments scientifiques qui viennent expliquer plus en détail le cheval.
Je suis mitigée entre le conseiller ou pas. J'ai pleins d'éléments que j'ai appris et dont je vais prendre note mais en même temps c'est pas trop ce que j'imaginais et c'est pas toujours agréable à lire.
J'ai même commencé un nouveau livre qui va étendre le sujet. [suspens]
Et pour en revenir aux extensions d'encolures. J'ai trouvé une méthode à pied pour l'obtenir, je masse vers les cervicales (un peu avant les oreilles) et le cheval baisse la tête jusqu'au sol.

Bon, j'ai essayé qu'avec un cheval.
Même si j'ai fait un grattage de la tête après avoir monté un cheval et ça l'a plutôt fait bougé la tête.
Je partage juste pour le fun.